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Conseil de sécurité: la contribution des mécanismes régionaux à la paix et à la sécurité, temps fort de la présidence brésilienne

Le Président du Conseil de sécurité a présenté cet après-midi, devant la presse, le programme de travail mensuel de l’organe qui sera sous présidence brésilienne durant tout le mois d’octobre et au sein duquel une place importante sera accordée à la question de la contribution des mécanismes régionaux à la paix et à la sécurité.

Se félicitant que le programme de travail ait bénéficié d’un « solide consensus », M. Sérgio França Danese a précisé que la question de l’Ukraine n’a pas été incluse, sachant que les membres du Conseil peuvent réclamer la tenue de réunion sur certains thèmes lorsqu’ils le jugent utile. Cela vaut également pour la situation dans le Haut-Karabakh, a-t-il ajouté.  Il a également annoncé qu’une délégation du Conseil effectuera, à partir de demain, mardi 3 octobre, une mission à Addis Abeba.

Quant au programme de travail, a-t-il déclaré, il sera très touffu à partir du 10 octobre, avec une forte présence des questions africaines et de celles liées au renforcement des relations entre l’ONU et les organisations régionales.  Ce sera également l’occasion de dresser le bilan de la mission de cette semaine en Éthiopie. 

Un débat public, que viendra présider le Ministre brésilien des affaires étrangères, M. Mauro Vieira, et intitulé « Maintien de la paix et de la sécurité internationales: contribution aux mécanismes régionaux pour la paix et la sécurité », constituera, le 20 octobre, le point fort de la présidence brésilienne. 

Un deuxième débat public, consacré à la question palestinienne cette fois, se tiendra dans la matinée du 24 octobre, suivi, le lendemain, d’un troisième débat sur les femmes et la paix et la sécurité.  À cette occasion, le Brésil rendra hommage à Bertha Lutz, une des rares figures féminines de proue à avoir participé à la Conférence de San Francisco et joué un rôle pionner dans l’adoption de la Charte des Nations Unies.

La coopération entre les Nations Unies et les organisations régionales et sous-régionales fera en outre l’objet d’un briefing le 12 octobre, suivi d’une adoption sur les sanctions en Libye, l’après-midi. 

Des séances d’information sur la Mission d’assistance des Nations Unies pour l’Iraq (MANUI) et sur la Mission de vérification des Nations Unies en Colombie auront lieu les 10 et 11 octobre, respectivement. 

Le 13 octobre au matin, le Conseil examinera la situation au Yémen. 

Il consacrera une séance d’information à la Mission d’appui des Nations Unies en Libye (MANUL) le 16 octobre, suivie d’un examen de la situation dans la région des Grands Lacs, le lendemain.  Le Comité du Conseil créé par la résolution 751 (1992) concernant les Chabab (Somalie) fera également rapport le 17 octobre.  Le lendemain, le 18 octobre, le Conseil se penchera sur la Mission d’administration intérimaire des Nations Unies au Kosovo (MINUK).  Une adoption de résolution est prévue le 19 octobre sur les sanctions en Haïti, ainsi que l’examen de la situation en Somalie.  La situation en République centrafricaine sera examinée le 26 octobre.

Le 30 octobre, le Conseil prévoit d’adopter des résolutions sur la Mission d’assistance des Nations Unies en Somalie (MANUSOM), la Mission d’appui des Nations Unies en Libye (MANUL), la Mission des Nations Unies pour l’organisation d’un référendum au Sahara occidental (MINURSO) et la Colombie. Cette journée sera également marquée par l’organisation d’un briefing sur la situation politique et humanitaire en Syrie, suivi, dans l’après-midi, d’un exposé du Haut-Commissaire des Nations Unies pour les réfugiés, M. Filippo Grandi. 

Les activités du Bureau intégré des Nations Unies en Haïti (BINUH) seront examinées le 23 octobre, lors d’une séance d’information. 

Se gardant de préjuger de l’issue de l’adoption, cet après-midi, d’un projet de résolution sur la constitution et le déploiement d’une mission multinationale d’appui à la sécurité en Haïti, le Représentant permanent du Brésil a rappelé que celle-ci ne sera pas une opération des Nations Unies, et qu’elle serait dirigée par le Kenya dès que le Parlement de ce pays aura donné son aval, l’objectif étant de soutenir la Police nationale d’Haïti pour rétablir la sécurité, et favoriser le processus politique de transition. 

Le Président du Conseil a par ailleurs saisi l’occasion de cette intervention devant la presse pour rappeler que le Brésil faisait partie de la première composition de cet organe en février 1946, et que c’est la deuxième fois qu’il préside à ses travaux en tant qu’État Membre non permanent, la première datant de juillet 2022. 

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