SC/15018

Déclaration à la presse faite par le Conseil de sécurité sur l’attentat commis à Hérat

On trouvera ci-après le texte de la déclaration à la presse faite, aujourd’hui, par le Président du Conseil de sécurité pour le mois de septembre, M. Nicolas de Rivière (France):

Les membres du Conseil de sécurité ont condamné avec la plus grande fermeté les attentats terroristes odieux et incessants visant des civils en Afghanistan, y compris l’attentat commis contre la mosquée de Guzargah, à Hérat, le 2 septembre, qui a fait au moins 18 morts et de nombreux blessés. 

Cet attentat survient après une série d’attaques perpétrées contre des civils et des infrastructures civiles dans tout le pays, y compris contre des minorités religieuses, qui ont fait plus de 250 morts et blessés au mois d’août, y compris des enfants, et dont un certain nombre a été revendiqué par l’État islamique-province du Khorassan (EIPK), entité affiliée à l’État islamique d’Iraq et du Levant (EIIL/Daech). 

Les membres du Conseil ont exprimé leur profonde sympathie et leurs sincères condoléances aux familles des victimes et ont souhaité aux blessés un prompt et complet rétablissement.

Les membres du Conseil ont réaffirmé que le terrorisme sous toutes ses formes et dans toutes ses manifestations constituait une des menaces les plus graves contre la paix et la sécurité internationales.

Les membres du Conseil ont déclaré que les personnes qui commettaient, organisaient, finançaient ou commanditaient ces actes terroristes inqualifiables devaient en répondre et être traduites en justice.  Ils ont exhorté tous les États, conformément aux obligations que leur imposaient le droit international et les résolutions pertinentes du Conseil, à coopérer activement avec toutes les autorités compétentes à cet égard.

Les membres du Conseil ont réaffirmé que tous les actes de terrorisme étaient des crimes injustifiables, quels qu’en soient les motifs et les auteurs, et quel que soit le lieu ou le moment où ils étaient perpétrés.  Ils ont rappelé que tous les États devaient combattre par tous les moyens, dans le respect de la Charte des Nations Unies et des autres obligations découlant du droit international, notamment le droit international des droits de l’homme, le droit international des réfugiés et le droit international humanitaire, les menaces que les actes de terrorisme faisaient peser sur la paix et la sécurité internationales.

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