Déclaration à la presse faite par le Conseil de sécurité à l’occasion du 25e anniversaire de la Convention sur les armes chimiques
On trouvera ci-après le texte de la déclaration à la presse faite, aujourd’hui, par la Présidente du Conseil de sécurité pour le mois d’avril, Mme Barbara Woodward (Royaume-Uni):
À l’occasion du 25e anniversaire de l’entrée en vigueur de la Convention sur l’interdiction de la mise au point, de la fabrication, du stockage et de l’emploi des armes chimiques et sur leur destruction (« la Convention »), les membres du Conseil de sécurité se sont de nouveau dits résolus, conformément à la Convention, à exclure complètement la possibilité de l’emploi des armes chimiques en tout lieu, à tout moment, par quiconque, en quelque circonstance que ce soit, et à mener à bien la destruction des stocks d’armes chimiques et des armes chimiques abandonnées. Ils ont condamné l’emploi de ces armes inhumaines et frappant sans discrimination au cours des 25 années écoulées depuis l’entrée en vigueur de la Convention.
Les membres du Conseil ont souligné que personne ne devrait, en aucune circonstance: mettre au point, fabriquer, acquérir d’une autre manière, stocker ou conserver d’armes chimiques, ou transférer, directement ou indirectement, d’armes chimiques à qui que ce soit; employer d’armes chimiques; entreprendre de préparatifs militaires quels qu’ils soient en vue d’un emploi d’armes chimiques; aider, encourager ou inciter quiconque, de quelque manière que ce soit, à entreprendre quelque activité que ce soit qui est interdite à un État partie en vertu de la Convention.
Les membres du Conseil ont réaffirmé que la mise au point, la fabrication et l’emploi des d’armes chimiques interdits par la Convention continuaient de faire peser une menace manifeste sur la paix et la sécurité internationales. Ils ont réaffirmé également qu’ils demeuraient résolus, dans l’intérêt de l’humanité tout entière, à exclure complètement la possibilité de l’emploi des armes chimiques, grâce à l’application de la Convention, complétant ainsi les obligations contractées en vertu du Protocole de Genève de 1925.
Les membres du Conseil ont exhorté tous les États qui ne l’avaient pas encore fait à devenir sans tarder parties à la Convention.
Les membres du Conseil ont convenu que l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques était l’entité à laquelle les États parties avaient confié la responsabilité de veiller à ce que l’ensemble des dispositions de la Convention soient appliquées de manière impartiale, en toute indépendance et avec professionnalisme, notamment celles ayant trait à la vérification internationale du respect de l’instrument, à l’appui à l’application nationale, ainsi qu’à la coopération entre pays et à l’échange international d’informations scientifiques et techniques dans le domaine des activités chimiques à des fins non interdites par la Convention.