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Les États d’Afrique orientale se réunissent au Kenya pour renforcer les approches régionales de la Convention sur les armes biologiques

GENÈVE, le 17 octobre (Bureau des affaires de désarmement) -- Une centaine d’experts des Comores, de Djibouti, de l’Éthiopie, du Kenya, de Madagascar, de Maurice, des Seychelles, de la Somalie, du Soudan du Sud, du Soudan, de la République-Unies de Tanzanie et de l’Ouganda se réuniront à Mombasa, au Kenya, les 18 et 19 octobre pour un atelier régional visant à identifier des moyens concrets de renforcer la Convention sur les armes biologiques dans les pays d’Afrique orientale. 

Des représentants du Centre régional des Nations Unies pour la paix et le désarmement en Afrique (UNREC), du Bureau de coordination régionale pour la résolution 1540 du Conseil de sécurité des Nations Unies, des centres d’excellence de l’Union européenne pour l’atténuation des risques chimiques, biologiques, radiologiques et nucléaires (CBRN), des centres africains de contrôle et de prévention des maladies (Africa CDC) et de l’Autorité intergouvernementale pour le développement en Afrique de l’Est (IGAD) participeront également à l’événement.

L’atelier est organisé par le Bureau des affaires de désarmement par le biais de l’unité de soutien à la mise en œuvre de la Convention sur les armes biologiques, en collaboration avec le Gouvernement du Kenya par le biais de la Commission nationale pour la science, la technologie et l’innovation (NACOSTI).

La Convention sur l’interdiction de la mise au point, de la fabrication et du stockage des armes bactériologiques (biologiques) ou à toxines et sur leur destruction (CIAB) dite « Convention sur les armes biologiques », a été ouverte à la signature le 10 avril 1972 et est entrée en vigueur le 26 mars 1975.  Elle a été le premier traité multilatéral de désarmement interdisant une catégorie entière d’armes de destruction massive.  Avec 184 États parties, la CIAB a établi une norme solide contre les armes biologiques, tout en facilitant l’assistance, la coopération internationale et le renforcement des capacités sur des questions telles que la science et la technologie biologiques, ainsi que la préparation et la réponse aux menaces biologiques délibérées. 

La pandémie de COVID-19 a montré la vulnérabilité des sociétés modernes aux épidémies de grande ampleur et la nécessité de faire face de manière proactive aux menaces biologiques et de renforcer les cadres nationaux en matière de biosécurité, de sûreté biologique et de non-prolifération des armes biologiques.  L’universalisation et la mise en œuvre effective de la Convention sur les armes biologiques en Afrique est un aspect essentiel de la gestion globale des risques et menaces biologiques sur le continent aux niveaux national et régional.

L’atelier s’inscrit dans le cadre d’un projet quadriennal intitulé « Soutenir l’universalisation et la mise en œuvre effective de la Convention sur les armes biologiques en Afrique », financé par le Partenariat mondial contre la prolifération des armes de destruction massive et des matières connexes. 

Pour plus d’informations sur la Convention sur les armes biologiques, veuillez consulter la page (en anglais) BWC-Fact-Sheet-Oct22.pdf (un-arm.org)

Pour de plus amples informations sur le projet BWC Afrique, veuillez consulter le site (en anglais) https://www.un.org/disarmament/global-partnership-support/.

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