Soixante-dix-septième session
15e séance plénière – matin
AG/SHC/4349

La Troisième Commission conclut ses débats sur les droits de l’enfant et la promotion des femmes en appelant à l’action pour les plus vulnérables

En conclusion de sa discussion générale sur les droits de l’enfant, la Troisième Commission, chargée des questions sociales, humanitaires et culturelles, a insisté, ce matin, sur le sort des enfants les plus vulnérables face aux crises et conflits que connaît le monde.  Les dernières délégations à s’exprimer sur ce point de l’ordre du jour ont fait état de législations et de programmes nationaux visant à mieux les protéger, qu’ils soient enfants des rues, réfugiés ou encore issus des minorités.  La Commission a ensuite achevé son débat général sur la promotion des femmes. 

Se disant convaincu qu’investir dans l’enfance est le meilleur moyen de garantir l’avenir d’un pays, l’Iraq a mis l’accent sur les enfants ciblés sur son territoire par le groupe terroriste Daech.  Pour remédier à ce fléau, il a dit vouloir criminaliser le recrutement d’enfants par des organisations armées, conformément au Protocole facultatif à la Convention relative aux droits de l’enfant, concernant l’implication d’enfants dans les conflits armés.  Le Maroc a, lui, insisté sur le sort des enfants des rues, rappelant sa participation à la campagne panafricaine « Villes sans enfants des rues » à laquelle prennent part 60 villes du continent.  L’Égypte a, pour sa part, souligné la priorité qu’elle accorde aux enfants réfugiés, qui, comme les autres enfants, doivent bénéficier d’un accès à l’éducation et aux soins de santé, tandis que la Hongrie faisait valoir le droit des enfants appartenant à des minorités à un enseignement dans leur langue maternelle.

Une nouvelle fois, l’importance du droit à l’éducation a été amplement soulignée par les délégations, dont celle d’El Salvador, qui a vanté sa réforme éducative « Ma nouvelle école » visant à fournir des outils didactiques et technologiques de qualité à tous les enfants.  L’Érythrée a cependant averti que les inégalités d’accès à Internet entre pays développés et en développement peuvent impacter négativement l’accès à l’outil numérique dans le cadre pédagogique.  Autre sujet de préoccupation, la vulnérabilité des enfants face aux changements climatiques a été abordée par l’Islande, selon laquelle la riposte des États est encore loin de suffire.  Appelant à des mesures radicales pour changer la donne, elle a soutenu que cette urgence est une priorité pour l’enfance et les générations à venir.

La Troisième Commission a ensuite repris sa discussion générale sur la promotion des femmes, l’occasion pour les intervenants de lancer un appel à l’action en réponse à l’aggravation des inégalités femmes-hommes, exacerbées par la crise liée à la pandémie.  « Comment pouvons-nous rattraper le retard enregistré? », s’est demandée l’Albanie, qui a notamment recommandé de renforcer la participation des femmes aux processus décisionnels via des quotas et de financer correctement les organisations de femmes.  De son côté, le Costa Rica a exhorté la communauté internationale à intégrer une perspective de genre dans ses différents agendas, relevant que les menaces traitées au sein des Nations Unies présentent un risque proportionnellement plus élevé pour les femmes que pour les hommes.

La promotion des femmes implique également de renforcer la lutte contre les violences qui leur sont faites, en particulier sur le plan législatif, ont rappelé plusieurs pays, à l’image de Chypre, qui a indiqué avoir promulgué une nouvelle loi sur le féminicide, la première du genre en Europe.  Le féminicide est désormais intégré dans le Code pénal chypriote en tant que crime distinct, a précisé la délégation.  « Quand les femmes ne sont pas victimes de la traite des personnes ou du mariage forcé ou précoce, elles portent les stigmates de la mutilation génitale ou doivent faire face à des défis sanitaires », a quant à elle alerté la Côte d’Ivoire, en évoquant sa stratégie de lutte contre les violences fondées sur le genre, qui s’ajoute aux lois sur le mariage, la représentativité des femmes et l’accès équitable à l’emploi adoptés par le pays.

À l’issue de la discussion, une question de procédure a été soulevée par la République arabe syrienne sur l’organisation des débats et le temps de parole.  Au vu des dernières séances, la délégation a dit craindre de n’avoir que peu de temps pour s’exprimer, notamment lorsque sera examinée la situation des droits humains dans son pays.  Elle a donc demandé au Président de la Commission d’apporter des précisions à cet égard.  M. José Alfonso Blanco Conde a répondu que les pays concernés par des situations spécifiques disposeront de sept minutes de temps de parole et passeront immédiatement après l’exposé du titulaire de mandat.

La Troisième Commission reprendra ses travaux demain, mercredi 12 octobre, à partir de 10 heures, en examinant les droits des peuples autochtones. 

 PROMOTION ET PROTECTION DES DROITS DE L’ENFANT  

Suite donnée aux textes issus de la session extraordinaire consacrée aux enfants

Mme PETURSDOTTIS, déléguée de la jeunesse de l’Islande, a estimé que la riposte des États n’est pas suffisante face aux changements climatiques.  Les États doivent prendre des mesures radicales en vue de protéger notre planète et notre avenir commun, a-t-elle appuyé, soulignant que l’urgence climatique est une priorité pour l’enfance et les générations à venir.  Par ailleurs, rappelant l’impact néfaste de la pandémie de COVID-19 sur les interactions de jeunes, elle a indiqué que l’Islande n’a pas mis en place de confinement pour la petite enfance et l’enfance.  Cependant, l’incidence de la pandémie sur la santé des plus jeunes de nos sociétés est évidente, a-t-elle relevé, notant que les enfants ont été particulièrement exposés à des violences domestiques.  Enfin, la déléguée a fait état de la révision de plusieurs lois et politiques nationales relatives au système de protection de l’enfance, afin notamment de répondre aux notifications de cas d’abus.  

M. CHABI (Maroc) a indiqué que son pays dispose de plusieurs lois, plans d’action et institutions en ce qui concerne les droits de l’enfant.  Il a souligné que la Constitution marocaine consacre la protection des droits de l’enfant sans discrimination, avant de faire mention du Parlement de l’enfant marocain ou encore de la politique publique intégrée de la protection de l’enfance.  Le représentant a également fait état du lancement de 10 dispositifs territoriaux pour la protection des enfants de rue, rappelant à cet égard l’existence de la campagne africaine « Villes sans enfants des rues », à laquelle participent 60 villes du continent.

Mme MAYRA LISSETH SORTO ROSALES (El Salvador) a énuméré les différentes réformes législatives lancées par son pays, en phase avec les engagements internationaux destinés à garantir le bien-être des enfants et des adolescents.  El Salvador a ainsi adopté un ensemble de législations en faveur des enfants en tant que « sujets de droits », en renforçant les institutions chargées de les protéger, a indiqué la déléguée, qui a fait mention de la loi « Grandir ensemble » pour la protection intégrale de la petite enfance, de l’enfance et de l’adolescence.  Elle a également cité la réforme éducative « Ma nouvelle école », qui vise à contribuer à la transformation de l’éducation en fournissant des outils didactiques et technologiques de qualité, ainsi que des infrastructures décentes.  Avant de conclure, la représentante a indiqué que, son pays promeut les soins pour l’enfant à naître, depuis la période de gestation jusqu’à la naissance, ainsi que les soins de qualité pour toutes les mères, sans aucune discrimination.

M. HAIDER MAHMOOD (Iraq) s’est dit convaincu qu’investir dans les enfants est la seule voie pour garantir l’avenir de son pays.  Après avoir rappelé que l’Iraq a ratifié la Convention relative aux droits de l’enfant en 1994, le délégué a souligné le danger que fait courir la présence de Daech pour les enfants de son pays, qui sont devenus la première cible du groupe terroriste.  Évoquant ensuite la mise en place d’une agence de l’enfance, il a indiqué que 52 textes en cours d’examen par le Parlement iraquien sont axés sur la création d’un environnement sain pour l’enfance.  À cette fin, a poursuivi le représentant, l’Iraq prévoit de criminaliser le recrutement d’enfants dans les conflits armés, conformément au Protocole facultatif à la Convention.  Pour finir, il a rappelé que son gouvernement a lancé, en collaboration avec l’UNICEF, une stratégie nationale pour traiter de tous les problèmes de l’enfance.

Mme MAGDOLNA PONGOR (Hongrie) a condamné l’ensemble des violences dont les enfants peuvent faire l’objet.  Elle a assuré que la protection des droits de l’enfant est consacrée par la loi fondamentale hongroise.  La déléguée a ensuite détaillé les efforts déployés par son pays pour assurer l’intégrité physique et psychique des enfants.  Parmi les mesures adoptées, elle a mentionné une alimentation gratuite à l’école, des congés parentaux et un soutien pécunier aux familles en situation de vulnérabilité.  Abordant ensuite le sujet de l’éducation, droit lui aussi garanti par la loi fondamentale, elle a précisé que les minorités ont droit en Hongrie à un enseignement dans leur langue maternelle, avant d’évoquer plusieurs stratégies nationales centrées sur l’enfance, en particulier celle contre le décrochage scolaire précoce.

Mme AYA KAMAL IBRAHIM HASSAN (Égypte) s’est félicitée que plusieurs initiatives de son pays en matière de droits de l’enfant aient conduit à des améliorations, comme l’attestent la forte hausse du taux de scolarisation et le recul du taux de mortalité infantile.  L’Égypte s’emploie aussi à faire en sorte que les filles puissent avoir voix au chapitre et qu’elles développent des compétences essentielles, dans le numérique notamment, a poursuivi la déléguée.  Malgré le défi posé par la COVID-19, l’enseignement primaire a poursuivi son développement, en partie grâce à une utilisation accrue des nouvelles technologies à l’école, a-t-elle relevé, ajoutant que les enfants de réfugiés bénéficient eux aussi d’un accès à l’éducation et à des soins de santé.  La représentante a d’autre part évoqué l’action de son gouvernement contre le harcèlement scolaire, via des campagnes télévisées, ainsi que le programme du Ministère de la santé contre le harcèlement en ligne, qui vise à sensibiliser les jeunes aux contenus sûrs et sains.  Enfin, faisant valoir que la famille est le meilleur refuge pour les enfants, elle a estimé qu’« une famille sûre développe la confiance en soi des futurs adultes ».

Mme JEANNE MRAD (Liban) a dit voir de près les défis auxquels les enfants sont confrontés, notamment en raison de la pandémie de COVID-19, les conflits, les catastrophes naturelles et les changements climatiques.  Elle a ajouté qu’en tant que Vice-Président du Conseil d’administration de l’UNICEF cette année, son pays attache une grande importance à la question des droits de l’enfant.  Hélas, a-t-elle constaté, les enfants, et en particulier les filles, continuent de subir de manière disproportionnée le poids des actions des adultes, a fortiori en temps de crise.  Abordant ensuite la question des écoles, la représentante s’est félicitée de la tenue en septembre dernier du Sommet sur la transformation de l’éducation, auquel le Liban a participé activement.  Elle a précisé à cet égard que le Gouvernement libanais, en collaboration avec l’UNICEF, organisera en novembre une conférence de haut niveau sur la gouvernance des droits de l’enfant, avec la participation d’un large éventail de parties prenantes.

Évoquant à son tour l’impact de la pandémie sur l’éducation, Mme ZEBIB GEBREKIDAN (Érythrée) s’est félicitée des apports de l’outil électronique sur le plan pédagogique, tout en reconnaissant que l’accès à Internet reste trop inégal entre pays développés et pays en développement.  Le principe de l’intérêt supérieur de l’enfant doit être respecté, a-t-elle ensuite appuyé, indiquant que, dans son pays, la base juridique de protection de l’enfance est fournie par les codes pénal et civil.  Au niveau de la société, a-t-elle poursuivi, des campagnes nationales de sensibilisation sont menées contre les mutilations génitales féminines, ce qui a contribué à réduire ce type de pratiques nuisibles, de même que le mariage précoce et la mutilation.  La représentante a aussi indiqué que des comités des droits des enfants ont été mis en place dans le pays, tout comme des programmes relatifs à l’éducation et la santé, en particulier pour les populations défavorisées et en milieu rural.

PROMOTION DES FEMMES

Suite et fin de la discussion générale

M. EMMANUEL FIEGOLO (Côte d’Ivoire) a estimé qu’en dépit des progrès accomplis depuis la première Conférence mondiale sur le statut des femmes, des discriminations d’ordre structurel subsistent.  Les femmes continuent de souffrir de violences basées sur le genre, de la discrimination, des abus et de l’exploitation sexuels, des inégalités et de l’exclusion.  « Quand elles ne sont pas victimes de la traite des personnes ou du mariage forcé ou précoce, elles portent les stigmates de la mutilation génitale ou doivent faire face à des défis sanitaires », a-t-il déploré.  Le délégué a ensuite souligné que, dans le cadre de la politique nationale sur l’égalité des chances, l’équité et le genre, plusieurs réformes législatives ont été initiées en Côte d’Ivoire, notamment la loi sur le mariage, qui supprime la notion de chef de famille réservée aux seuls hommes.  Il a aussi fait état d’une loi sur la représentativité des femmes, qui impose un quota minimum de femmes candidates aux postes électifs, de législations relatives à l’accès équitable à l’emploi et à l’égalité salariale, et de la mise en place d’une stratégie nationale de lutte contre les violences fondées sur le genre.  

Par ailleurs, a indiqué le représentant, l’État ivoirien s’attèle à garantir la protection sanitaire de la mère et de l’enfant, en facilitant l’accès à des services de santé reproductive pour prévenir et traiter des maladies comme la fistule obstétricale.  De plus, un soutien financier a été mis en place pour la réalisation d’activités génératrices de revenus dans le cadre du programme d’autonomisation financière des femmes, dont les fonds ont déjà bénéficié à environ 300 000 femmes.  Des programmes sont également en préparation pour appuyer l’autonomisation des jeunes filles et contribuer à leur alphabétisation, a-t-il conclu.  

M. ENIAN LAMCE (Albanie) a déploré qu’en dépit d’un cadre normatif étendu sur l’autonomisation des femmes, un gouffre subsiste avec la réalité du terrain.  Cet écart se traduit surtout dans la sous-représentation féminine dans les sphères décisionnelles, a constaté le délégué, avant de déplorer l’aggravation des disparités genrées et de la vulnérabilité des femmes pendant la pandémie.  Pour rattraper ce retard, il a appelé à renforcer la participation des femmes aux processus décisionnels, y compris dans les pays en conflit, via des quotas et en finançant correctement les organisations de femmes.  Le délégué s’est ensuite félicité de voir l’Albanie classée parmi les cinq premiers pays du monde en matière d’équilibre entre les sexes, avec 70% des postes ministériels occupés par des femmes.  Assurant que des mesures sont prises par son gouvernement pour améliorer encore l’inclusion des femmes à la vie publique, il a souhaité que soient reconnues l’expertise, l’expérience et la capacité des femmes à comprendre les besoins des communautés.

Mme LETICIA MARÍA ZAMORA ZUMBADO (Costa Rica) a rappelé que 736 millions de femmes, soit près d’une sur trois dans le monde, ont été victimes de violences physiques et/ou sexuelles pendant la période pandémique.  À cette aune, elle a appelé la communauté internationale à intégrer une perspective de genre dans les agendas nationaux, institutionnels et internationaux.  « Comment pouvons-nous négliger la relation entre les droits des femmes, les changements climatiques, la paix et la sécurité? », s’est-elle ensuite interrogée, ajoutant que les menaces mondiales traitées au sein des Nations Unies présentent un risque proportionnellement plus élevé pour les femmes.  À ce propos, a-t-elle relevé, les femmes sont 14 fois plus susceptibles de mourir lors de catastrophes climatiques que les hommes.  Pourtant, a constaté la représentante, ce sont les femmes et les jeunes filles qui sont à l’avant-garde de la lutte pour les droits humains, la durabilité environnementale et la démocratisation du pouvoir.  En conclusion, elle a exhorté les États Membres à mettre en œuvre la résolution 76/300 de l’Assemblée générale, qui reconnaît le droit universel à un environnement propre, sain et durable, avec une perspective de genre transformatrice.

M. ANASTASIOS KEZAS (Grèce) a indiqué que, le plan d’action national pour l’égalité des sexes 2021-2025 s’articule autour de quatre piliers: la prévention et lutte contre la violence sexiste et domestique, la participation égale des femmes aux postes de prise de décision et à la vie publique, ainsi que sur le marché du travail, et l’intégration de genre dans les politiques sectorielles.  Ce plan envoie un message fort contre la violence domestique et la discrimination dans le travail entre autres, a-t-il estimé.  Il a aussi mentionné la création d’une plateforme électronique gouvernementale pour soutenir le mouvement #MeToo grec.  En outre, le premier plan d’action national du pays sur les femmes, la paix et la sécurité sera bientôt adopté, a-t-il signalé.  Le représentant a également voulu souligner que la Grèce est porteuse de la résolution biennale sur « la sécurité des journalistes et la question de l’impunité », incluant une perspective de genre, y compris sur l’intimidation et l’incitation à la haine contre les femmes journalistes. 

M. ANDREAS HADJICHRYSANTHOU (Chypre) a constaté que les effets des crises continuent d’affecter les femmes de manière disproportionnée.  Pour y remédier, il importe selon lui de parvenir à une véritable égalité femmes-hommes et de faire davantage pour lutter contre les inégalités structurelles et les stéréotypes sexistes.  Nous avons besoin de plus de femmes aux postes à responsabilité, a-t-il plaidé, avant de dénoncer l’inquiétante progression de la violence à l’égard des femmes, en particulier lors de la période pandémique.  Réitérant l’engagement de son pays à éliminer cette violence et à promouvoir l’autonomisation des femmes, le représentant a indiqué que, Chypre a ratifié en 2017 la Convention du Conseil de l’Europe sur la prévention et la lutte contre la violence à l’égard des femmes et la violence domestique.  Chypre a également promulgué une législation criminalisant toutes les formes de violence à l’égard des femmes, ainsi qu’une loi sur la lutte contre le sexisme, notamment en ligne, a-t-il ajouté, faisant par ailleurs état d’une nouvelle loi sur le féminicide, première du genre en Europe.  Ce texte, a indiqué le délégué, intègre le féminicide dans le Code pénal en tant que crime distinct et fait des meurtres liés au sexe un facteur aggravant lors de l’imposition de peines.

Après avoir mentionné la création d’une « maison de la femme », centre de crise multi-agences pour les femmes victimes de violence et leurs enfants, le représentant a relevé que le pays s’est doté d’une stratégie nationale sur la santé sexuelle et reproductive des jeunes, qui vise à protéger et à éduquer la jeunesse, afin de créer un environnement sûr pour la nouvelle génération.  Enfin, il a indiqué que, Chypre, en tant que membre du groupe géographique Asie-Pacifique, a présenté sa candidature au Conseil des droits de l’homme pour la période 2025-2027.  Le pays entend ainsi renforcer ses efforts sur les questions prioritaires liées aux droits humains, y compris l’égalité des sexes, a souligné le délégué.

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