En cours au Siège de l'ONU

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Le Secrétaire général convoque une réunion avec les dirigeants du monde pour renforcer les mesures financières contre les conséquences économiques de la COVID-19 et les risques d’une crise de la dette

NEW YORK, 29 mars Le Secrétaire général de l’ONU, M. António Guterres, convoque ce 29 mars, entre 10 heures et 13 heures, une réunion virtuelle de haut niveau pour exhorter la communauté internationale à prendre d’autres actions urgentes pour garantir un relèvement rapide, compte tenu de l’impact humain et économique dévastateur de la pandémie de COVID-19.

La réunion, qui est organisée par le Secrétaire général et les Premiers Ministres du Canada et de la Jamaïque, MM. Justin Trudeau et Andrew Holness, a pour objectif de souligner l’urgence d’une action plus ambitieuse et plus concrète pour libérer des fonds et traiter de la vulnérabilité des pays en développement face à la dette.

« Nous sommes au bord d’une crise de la dette.  Six pays ont déjà renoncé à rembourser les sommes dues et un tiers des économies émergentes risquent une crise fiscale.  La situation est encore pire pour les pays les moins avancés et les pays à bas revenu », alerte M. Guterres, en justifiant une réunion qui s’inscrit dans la série de rencontres et de tables rondes tenues l’année dernière pour faciliter la relance économique, après la pandémie de COVID-19.

Le Secrétaire général plaide pour l’accès aux droits de tirage spéciaux (DTS), la prorogation jusqu’en 2022 de l’Initiative du G20 sur la suspension du service de la dette et son élargissement à tous les pays très endettés et aux pays à revenu intermédiaire affectés par la crise.  Il plaide aussi pour l’élargissement du Cadre commun pour le traitement de la dette aux autres pays vulnérables et des mesures supplémentaires d’allègement de la dette.  Il faut également, dit-il, s’attaquer aux faiblesses de l’architecture internationale de la dette, au risque de laisser le monde sombrer dans la récession la plus grave depuis la Grande Dépression, alerte le Secrétaire général dans sa nouvelle note de synthèse sur la crise de la dette.

À cause de la pandémie de COVID-19, le monde connaît la première augmentation des taux de pauvreté depuis 1998, soit une chute du PNB mondial de 4,3% et la perte de 144 millions d’emplois dans la seule année 2020.

Les besoins accrus de financements, la baisse des revenus et le ralentissement du PND, conjugués à la pandémie, ont exacerbé les risques du fardeau de la dette dans le monde entier.

Modérée par Laura Trevelyan de la BBC, la réunion de haut niveau connaît la participation de chefs d’État et de gouvernement mais aussi de la Directrice générale du FMI, Mme Kristalina Georgieva; du Président de la Banque mondiale, M. David Malpass; du Secrétaire général de l’Organisation de coopération et de développement économiques, M. Ángel Gurría; et de la Directrice générale de l’Organisation mondiale du commerce (OMC), Mme Ngozi Okonjo-Iweala.

La réunion est diffusée en direct sur: http://webtv.un.org/.

La liste des orateurs figure sur le site Web à : https://www.un.org/en/coronavirus/financing-development et la copie sous embargo de la note de synthèse du Secrétaire général ici.

Les médias peuvent contacter M. Dan Shepard au Département de la communication globale (DGC), par courriel shepard@un.org; ou par tél.:+1 646 675 3286; le Cabinet du Premier Ministre canadien, media@pmo-cpm.gc.ca; et Mmes Kimberley McLeod et Naomi Francis au Cabinet du Premier Ministre jamaïcain, Kimberley.mcleod@opm.gov.jm et naomi.francis@opm.gov.jm.

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