Pour le Secrétaire général, la lutte contre la COVID-19 offre l’occasion de reconstruire en mieux et d’amender notre relation avec le monde naturel
On trouvera ci-après le message du Secrétaire général de l’ONU, M. António Guterres, à l’occasion de la Journée mondiale de l’océan, célébrée le 8 juin:
La pandémie de COVID-19 nous rappelle avec force les liens intimes qui nous rattachent les uns aux autres, ainsi qu’à la nature.
Alors que nous nous employons à stopper la pandémie et à reconstruire en mieux, nous avons une occasion sans précédent – et la responsabilité – d’amender notre relation avec le monde naturel, y compris les mers et les océans de la planète.
Nous dépendons des océans pour l’alimentation, les moyens de subsistance, le transport et le commerce. Les océans sont les poumons de notre planète et son plus grand puits de carbone et, à ce titre, ils contribuent de façon essentielle à réguler le climat mondial.
Aujourd’hui, le niveau de la mer monte à cause des changements climatiques, si bien que, dans des pays de faible élévation et dans des villes et villages côtiers du monde entier, des vies et des moyens de subsistance sont en péril. Les océans deviennent de plus en plus acides, ce qui fait peser une menace sur la biodiversité marine et les chaînes alimentaires essentielles. La pollution plastique est quant à elle omniprésente.
En cette Journée mondiale de l’océan, nous souhaitons mettre en avant l’innovation pour un océan durable. Il est essentiel de mieux comprendre les océans pour préserver les stocks halieutiques et découvrir de nouveaux produits et médicaments.
La Décennie des Nations Unies pour les sciences océaniques au service du développement durable, qui approche, offrira à cet égard une impulsion et un cadre d’action commun. J’exhorte les gouvernements et tous acteurs à s’engager pour la conservation et la viabilité des océans, par l’innovation et la science.