L’Assemblée générale élit cinq juges à la Cour internationale de Justice (CIJ)
Après un premier tour de scrutin hier pour départager les huit candidats aux cinq postes à la Cour internationale de Justice (CIJ), l’Assemblée générale a élu, ce matin, à l’issue du deuxième tour, les cinq juges de la CIJ, pour un mandat de neuf ans qui prendra effet le 6 février 2021.
L’Assemblée, qui procède à ces élections simultanément et indépendamment du Conseil de sécurité, est parvenue aujourd’hui aux mêmes résultats que ce dernier tenait secrets depuis hier.
Avec 193 votants et une majorité requise de 97 voix, l’Assemblée a reconduit dans leurs fonctions M. Yuji Iwasawa, du Japon, avec 169 voix; Mme Xua Hanqin, de la Chine, avec 155 voix; M. Peter Tomka, de la Slovaquie, avec 150; et Mme Julia Sebutinde, de l’Ouganda, avec 139. Les juges réélus seront rejoints par M. Georg Nolte, de l’Allemagne, qui a obtenu 160 voix.
M. Emmanuel Ugirashebuja, du Rwanda, n’a récolté ce matin que 87 voix contre 97 au premier tour de scrutin hier; Mme Maja Seršić, de la Croatie, 42 voix contre 71 voix; et M. Taoheed Olufemi Elias, du Nigéria, 31 voix contre 56.
La Cour internationale de Justice est le seul des six principaux organes des Nations Unies à ne pas avoir son siège à New York. Ses 15 juges travaillent au Palais de la paix, à La Haye, aux Pays-Bas, avec un mandat de neuf ans. La CIJ dont les juges sont rééligibles est renouvelable par tiers tous les trois ans.
Instituée en juin 1945 par la Charte des Nations Unies, la CIJ a une double compétence contentieuse et consultative. Elle règle les différends de nature juridique qui lui sont soumis par les États et donne des avis consultatifs sur les questions juridiques que peuvent lui poser les organes et les institutions spécialisées de l’ONU autorisés à le faire.
L’Assemblée générale a prévenu une autre séance publique cet après-midi à partir de 15 heures pour examiner la question de la revitalisation de ses travaux.