Climat: le Secrétaire général prend note du rapport de l’Organisation météorologique mondiale (OMM) confirmant l’urgence d’une action climatique
La déclaration suivante a été communiquée, aujourd’hui, par le Porte-parole de M. António Guterres, Secrétaire général de l’ONU:
Le Secrétaire général prend note avec préoccupation des données publiées par l’Organisation météorologique mondiale (OMM) qui confirment que 2015, 2016, 2017 et 2018 ont été les quatre années les plus chaudes jamais enregistrées jusqu’ici. Selon les analyses, la température moyenne à la surface de la planète était en 2018 d’environ 1° Celsius au-dessus du niveau préindustriel de référence, à savoir 1850-1900.
Les données publiées par l’OMM confirment l’urgence d’une action climatique, comme l’avait souligné le dernier rapport spécial du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) sur les effets d’un réchauffement planétaire de 1,5° Celsius au-dessus des niveaux préindustriels. Le rapport du GIEC a relevé que pour limiter le réchauffement de la planète à 1,5° Celsius, il faudra « des transitions rapides et à grande échelle dans des domaines tels que la terre, l’énergie, l’industrie, le bâtiment, le transport et les villes », et que les émissions nettes de dioxyde de carbone d’origine anthropique devraient baisser d’environ 45% par rapport aux niveaux de 2010, d’ici à 2030, et atteindre « zéro » vers 2050.
Le Secrétaire général note que, pour opérer ces transformations, nous devons augmenter de manière significative le niveau mondial de l’action et de l’ambition climatiques. Le Sommet sur le climat que le Secrétaire général organise le 23 septembre prochain, a pour objectif de mobiliser la volonté politique et élever l’ambition pour réaliser les objectifs de l’Accord de Paris. Il s’agira également de montrer une action transformatrice dans tous les domaines où cela est nécessaire.
Le Sommet se concentrera sur neuf domaines clefs: ambition dans l’atténuation; transition énergétique; transition industrielle; solutions fondées sur la nature; infrastructures; villes et action locale; financement de l’action climatique et tarification du carbone; résilience et adaptation; facteurs sociaux et politiques; et mobilisation. Le Secrétaire général travaille étroitement avec les États Membres et les acteurs non parties à l’Accord de Paris pour assurer des résultats dans ces domaines et envoyer des signaux politiques et commerciaux forts, susceptibles d’imprimer un élan à la course pour la réalisation des objectifs de l’Accord de Paris.