Déclaration à la presse faite par le Conseil de sécurité sur les actes de terrorisme commis dans le nord-est du Nigéria
On trouvera ci-après le texte de la déclaration à la presse faite, aujourd’hui, par le Président du Conseil de sécurité pour le mois de juillet, M. Gustavo Meza-Cuadra (Pérou):
Les membres du Conseil de sécurité ont condamné dans les termes les plus énergiques l’attentat terroriste qui a été commis le 27 juillet 2019 dans la zone d’administration locale de Nganzai, dans l’État de Borno, au nord-est du Nigéria, qui a fait au moins une soixantaine de morts et des blessés.
Les membres du Conseil ont exprimé leur profonde consternation et leurs condoléances les plus sincères aux familles des victimes, ainsi qu’au peuple et au Gouvernement nigérians, et souhaité un prompt rétablissement aux blessés.
Les membres du Conseil se sont félicités de l’action menée par les pays de la région, y compris par l’intermédiaire de la Force multinationale mixte, pour lutter efficacement contre le terrorisme, et les ont engagés à continuer d’aller de l’avant.
Les membres du Conseil ont réaffirmé que les actes de terrorisme, sous toutes leurs formes et dans toutes leurs manifestations, constituent une des menaces les plus graves contre la paix et la sécurité internationales.
Les membres du Conseil ont souligné que les auteurs, organisateurs, instigateurs et commanditaires de ces actes de terrorisme inqualifiables doivent être traduits en justice et ont demandé instamment à tous les États, conformément aux obligations qui leur incombent au regard du droit international et à ses résolutions applicables, de coopérer activement avec le Gouvernement nigérian et toutes les autorités compétentes à cet égard.
Les membres du Conseil ont réaffirmé que tous les actes de terrorisme étaient des crimes injustifiables, quels qu’en soient les motivations et les auteurs et indépendamment de l’endroit et du moment où ils étaient perpétrés.
Les membres du Conseil ont réaffirmé qu’il incombait à tous les États, conformément à la Charte des Nations Unies et aux autres obligations que leur imposait le droit international, en particulier le droit international des droits de l’homme, le droit international des réfugiés et le droit international humanitaire, de combattre par tous les moyens les menaces que les actes de terrorisme faisaient peser sur la paix et la sécurité internationales.