Le Groupe d’experts gouvernementaux sur le Registre des armes classiques a terminé sa réunion
NEW YORK, 24 juin (Bureau des affaires de désarmement) — Le Groupe d’experts gouvernementaux sur le Registre des armes classiques a terminé, vendredi dernier, ses travaux après trois sessions qui se sont étalées sur quatre mois, à New York et à Genève.
Dans son rapport, le Groupe recommande aux États Membres de signaler les transferts internationaux d’armes légères et de petit calibre, parallèlement aux rapports sur les principaux systèmes d’armes couverts par le Registre qui sont regroupés en sept catégories: les chars de combat, les véhicules blindés, l’artillerie de gros calibre, les avions de combat aériens avec ou sans pilote, les hélicoptères d’attaque, les navires de guerre, les missiles et les lanceurs de missiles. Le Groupe a qualifié cette approche de « formule sept plus un ».
L’inclusion dans le rapport d’une section consacrée à l’utilisation du Registre comme outil de renforcement de la confiance entre les États a été un autre succès de la session. Le rapport du Groupe sera transmis au Secrétaire général pour qu’il le transmette à l’Assemblée générale.
Le Registre des armes classiques a été créé par l’Assemblée générale en 1991 afin de permettre aux États Membres de rendre compte à l’ONU de leurs transferts internationaux d’armes classiques. Il s’agit d’un instrument qui favorise la transparence dans le domaine des armements et sert d’outil d’alerte précoce. Chaque année, les États Membres partagent des informations sur les transferts internationaux d’armes (importations et exportations). Les gouvernements sont encouragés à signaler leur acquisition d’armes auprès de fournisseurs nationaux ainsi que l’achat de leurs matériels militaires. Le Registre constitue une mesure importante pour instaurer ou renforcer la confiance entre les États et contribuer à la diplomatie préventive, à la paix et à la stabilité.
Le Groupe est composé d’experts de 15 pays. Plus de la moitié des experts sont des femmes dont la Présidente, Mme Mariela Fogante, de l’Argentine. Elle est la première femme à présider un groupe d’experts dans le domaine des armes conventionnelles depuis 1999.