La Bolivie a accueilli une conférence régionale sur le Comité du Conseil de sécurité créé par la résolution 1540 (2004) pour les États d’Amérique latine et des Caraïbes, les 7 et 8 novembre
En coopération avec le Comité du Conseil de sécurité créé par la résolution 1540 (2004) (Comité 1540) et son groupe d’experts, le Gouvernement de l’État plurinational de Bolivie a accueilli une conférence régionale sur les chances à saisir et la réduction des risques, organisée à l’intention des États d’Amérique latine et des Caraïbes, à La Paz (Bolivie), les 7 et 8 novembre 2018. La conférence a été tenue grâce à l’appui du Bureau des affaires de désarmement et aux contributions financières versées par les Gouvernements espagnol et norvégien au Fonds d’affectation spéciale pour les activités de désarmement à l’échelle mondiale et régionale.
La conférence s’est ouverte le 7 novembre par un discours de bienvenue prononcé par l’Ambassadrice María del Carmen Almendras, Vice-Ministre des affaires étrangères de l’État plurinational de Bolivie, suivi d’une déclaration liminaire de l’Ambassadeur Sacha Llorentty Solíz, Président du Comité 1540.
La conférence a été, pour les participants, l’occasion d’échanger des points de vue et des informations sur les pratiques efficaces pour prévenir la prolifération des armes nucléaires, biologiques et chimiques, en mettant l’accent sur le traitement des éléments connexes, en vue de renforcer l’application de la résolution 1540 (2004) à l’échelle régionale. Parmi les participants figuraient des points de contact pour l’application de la résolution 1540 (2004) et des représentants des 19 États Membres ci-après: Antigua-et-Barbuda, Argentine, Belize, Bolivie (État plurinational de), Brésil, Chili, Colombie, Costa Rica, Équateur, Fédération de Russie, Grenade, Guyana, Mexique, Nicaragua, Paraguay, Pérou, République dominicaine, Uruguay et Venezuela (République bolivarienne du).
La conférence a également été, pour neuf organisations internationales et régionales, l’occasion d’exposer leurs recommandations techniques pour la manipulation des matières biologiques, chimiques et nucléaires connexes en toutes sûreté et sécurité, et d’échanger des informations sur leurs activités d’assistance aux États Membres. Les organisations ci-après ont participé à la conférence: l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), le Centre régional des Nations Unies pour la paix, le désarmement et le développement en Amérique latine et dans les Caraïbes, la Communauté des Caraïbes (CARICOM), INTERPOL, l’Organisation des États américains (OEA), l’Organisation mondiale de la santé animale (OIE), l’Organisation mondiale des douanes (OMD), l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques (OIAC) et l’Organisme pour l’interdiction des armes nucléaires en Amérique latine et dans les Caraïbes (OPANAL).
La résolution 1540 (2004) a été adoptée à l’unanimité par le Conseil de sécurité le 28 avril 2004, au titre du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies. Elle impose à tous les États de s’abstenir d’apporter un appui, quelle qu’en soit la forme, à des acteurs non étatiques qui tenteraient de mettre au point, de se procurer, de fabriquer, de posséder, de transporter, de transférer ou d’utiliser des armes nucléaires, chimiques ou biologiques ou leurs vecteurs. Elle fait obligation à tous les États de mettre en place des dispositifs internes de contrôle destinés à prévenir la prolifération des armes de destruction massive ou de leurs vecteurs parmi les acteurs non étatiques, y compris en mettant en place des dispositifs de contrôle appropriés pour les matières connexes.