Le Comité chargé des ONG ouvre sa session 2018 et octroie le statut consultatif spécial à 95 organisations
Le Comité des ONG, qui a ouvert aujourd’hui la première partie de sa session 2018, a recommandé au Conseil économique et social d’octroyer le statut consultatif spécial à 95 organisations non gouvernementales. Le Comité a reporté sa décision sur 37 ONG, priées d’apporter des précisions à certains de ses membres.
Trois statuts peuvent être accordés aux ONG: le statut consultatif général, le statut consultatif spécial et l’inscription sur la Liste. Le premier statut est réservé aux grandes ONG internationales, dont les domaines d’action et de travail couvrent la majorité des points contenus dans l’agenda de l’ECOSOC et de ses organes subsidiaires.
Le statut consultatif spécial est octroyé aux ONG travaillant dans un domaine spécifique et qui ne sont concernées que par certaines activités de l’ECOSOC. La Liste va aux ONG qui ne rentrent dans aucune de ces deux catégories et qui ont plutôt tendance à travailler d’une manière plus technique et/ou restreinte.
Au début de la séance, M. Jorge Dotta, de l’Uruguay, a été élu Président du Comité et Mme Ceren Hande Orgur, Turquie, Vice-Présidente. Le Comité se réunira jusqu’au 7 février puis une nouvelle fois, le 23 février. Il a prévu une reprise de session du 21 au 31 mai et une dernière réunion le 11 juin 2018.
La charge de travail est lourde, a prévenu le Président du Comité, en attirant l’attention sur les 321 nouvelles demandes de statut consultatif spécial, 162 demandes reportées des sessions précédentes, 412 rapports quadriennaux et 82 rapports reportés des sessions précédentes. Le Comité aura aussi à se prononcer sur des demandes de reclassement, de fusion et de changement de nom.
Le Directeur du Bureau de l’appui au Conseil économique et social et de la coordination, M. Navid Hanif, a déclaré que les ONG ont continué de montrer un grand intérêt pour l’ONU, avec la ferme volonté de contribuer à la réalisation du Programme de développement durable à l’horizon 2030. Après avoir joué un rôle crucial dans l’élaboration du Programme 2030, les ONG se retrouvent au front de la mobilisation et de l’action.
Alors qu’il y a quatre ans, 440 ONG demandaient un statut consultatif et 747, l’année dernière, ce sont, cette année, 774 organisations qui ont fait la démarche, une autre occasion pour l’ECOSOC et les autres organes des Nations Unies de maintenir, au-delà des gouvernements, une forte mobilisation autour du Programme 2030.
Le Directeur du Bureau de l’appui à l’ECOSOC et de la coordination a indiqué que son bureau et le Comité des ONG ont pris des initiatives pour faciliter et accélérer le traitement des demandes de statut consultatif, ce qui exige plus de ressources humaines et d’outils techniques appropriés. Or, cette année, la Cinquième Commission chargée des questions administratives et budgétaires a gelé les fonds, plongeant le Comité dans l’incapacité de procéder à l’examen de tous les dossiers au cours d’une même session. Mon bureau, a insisté M. Hanif, a besoin de ressources humaines et techniques.
La représentante d’Israël a approuvé la requête de Cuba sur une réunion formelle consacrée aux méthodes de travail du Comité et salué, avec d’autres, la décision de l’ECOSOC de diffuser les séances du Comité en direct sur Internet. Après que le représentant de la Chine s’est opposé à la demande de parole d’une ONG, son homologue de l’Union européenne a plaidé pour que les organisations non gouvernementales puissent s’exprimer librement.
Le représentant des États-Unis a d’ailleurs rappelé les dispositions de la résolution 1996/31 qui consacre le droit des ONG d’intervenir au Comité et à l’ECOSOC. Il est préoccupant, a commenté le délégué de l’Uruguay, que certains États Membres s’opposent à ce droit, ce qui marque « un retour en arrière inquiétant ». L’objectif de ce comité, a renchéri le représentant du Royaume-Uni, est d’assurer un plus grand accès des ONG à l’ONU et à ses travaux. Il s’est dit favorable à des réunions informelles avec les ONG avant les séances publiques du Comité, une position soutenue par son homologue de la Fédération de Russie, dans la mesure où cela permettrait de mieux gérer le temps et d’avancer sur les nouvelles demandes de statut consultatif.
Le Comité des ONG poursuivra ses travaux demain, mardi 30 janvier, à partir de 10 heures.
Octroi du statut consultatif spécial
- Fondation - Afrique développement international (F.A.D.I.) (Togo)
- 21st Century Community Empowerment for Youth and Women Initiative (Nigéria)
- AAINA (Inde)
- ABRACE - Associação Brasileira de Assistência às Famílias de Crianças Portadoras de Câncer e Hemopatias (Brésil)
- ACSA (Cameroun)
- ANA-VIE (Togo)
- Afri-health Optonet Association (Nigéria)
- Africa Network for Animal Welfare (ANAW) (Kenya)
- African Centre for the Constructive Resolution of Disputes Education Trust (Afrique du Sud)
- African Network of Young Leaders for Peace and Sustainable Development (Cameroun)
- African Youths Initiative on Crime Prevention (Nigéria)
- Ageing Nepal (Népal)
- Al-Shafa'a Humanitarian Organization (Iraq)
- Amis d'Afrique Francophone-Bénin (AMAF-Benin) (Bénin)
- Asociación Cubana de Producción Animal (Cuba)
- Asociación de Pedagogos de Cuba (Cuba)
- Association Avenir NEPAD-Congo (République du Congo)
- Association de lutte contre la dépendance (Mauritanie)
- Association de l’Unité Spéciale Républicaine (ASUS RELUC) (Cameroun)
- Association nationale des partenaires migrants (Sénégal)
- Association pour l’amélioration des conditions de vie des prisonniers en Mauritanie (Mauritanie)
- Bahjat Al-Baqir Charity Foundation (Iraq)
- Blessed Aid (République démocratique du Congo)
- Centre Intercommunautaire Congolais Pour Les Personnes Avec Handicap (République démocratique du Congo)
- Centre for Youth and Development Limited (Malawi)
- Centre for Youth and Social Development (Inde)
- China Water Engineering Association (Chine)
- City2000 Youth Action International (Ghana)
- Community Agenda for Peace Ltd/Gte (Nigéria)
- Community Restoration Initiative Project (Ouganda)
- Consejo de Iglesias de Cuba (Cuba)
- Cooperation for Peace and Development (Afghanistan)
- Corporación Equipo Colombiano Interdisciplinario de Trabajo Forense y Asistencia Psicosocial (Colombie)
- Culture and Development East Africa (République-Unie de Tanzanie)
- Dave Omokaro Foundation (Nigéria)
- Eau Vive Internationale (Burkina Faso)
- Ethiopia Africa Black International Congress Church of Salvation (Jamaïque)
- Excellent World Foundation LTD/GTE (Nigeria)
- First Modern Agro. Tools - Common Initiative Group (FI.MO.AT.C.I.G) (Cameroun)
- Forum méditerranéen pour la promotion des droits du citoyen (Maroc)
- Freehearts Africa Reach Out Foundation (Nigéria)
- Fundacion Educando (Argentine)
- Fundación Descúbreme (Chili)
- Fundação Antonio Meneghetti (Brésil)
- Giving Life Nature Volunteer (Ghana)
- Global Medicare Foundation (Cameroun)
- Goodness and Mercy Missions Common Initiative Group (Cameroun)
- Great Africa Youth Empowerment & Development Initiative (Nigéria)
- Hamraah Foundation (Inde)
- Hape Development & Welfare Association (Pakistan)
- Haritika (Inde)
- Heritage Life Bouy Foundation (Nigéria)
- Hope For the Needy Association (Cameroun)
- Human Development Initiatives (Nigéria)
- Independent Development Council (Iraq)
- Instituto Global Attitude (Brésil)
- Instituto São Paulo Sustentável (Brésil)
- Instituto de Tecnologia e Sociedade (Brésil)
- Integrated Regional Support Programme (Pakistan)
- International Academy of Environmental Sanitation and Public Health (Inde)
- International Centre for Environmental Education and Community Development (Cameroun)
- International Centre for Women and Child (Inde)
- International Confucian Association (Chine)
- International Relief Services (République démocratique du Congo)
- Jeunes Verts (Togo)
- Kurdistan Institute for Human Rights (Iraq)
- Majlis Kanser Nasional (Malaisie)
- Media Foundation for West Africa (Ghana)
- Mijoro Mandroso (Mi.Ma.) (Madagascar)
- More Trust (Inde)
- Mother of Hope Cameroon Common Initiative Group (Cameroun)
- Mouvement alternatives citoyennes (Maroc)
- Mukti Nari -O- Shishu Unnayan Sangstha (Bangladesh)
- Murna Foundation (Nigéria)
- Network of Organizations Working for People with Disabilities (Pakistan)
- Nobel Laurate Mother Teresa Charitable Trust (Inde)
- Organisation Sociale des Missionnaires pour l'Éducation des Enfants Démunis (Haïti)
- Organisation des femmes pour la formation et le développement (République démocratique du Congo)
- Organisation pour une nouvelle vision de la jeunesse d’Haïti OPNVJH (Haïti)
- Oui Pour une Enfance Noble (Mali)
- Partage et Action en Synergie pour le Développement (Togo)
- Patriotic Vision (Liban)
- Persatuan Kesedaran Komuniti, Selangor (Malaisie)
- Persatuan Pengasih Malaysia (PENGASIH) (Malaisie)
- Persons with Disability Initiative (Nigéria)
- Radha Soami Sat Sang Beas (Inde)
- Rastriya Adiwasi janajati Mahila Manch (Népal)
- Reachout and smile Initiative for social empowerment (Nigéria)
- Rehabilitation International-Arab Region (Liban)
- Réseau d’intervention pour la protection de l’enfant et famille dans la communauté (RDC)
- Resource Center for Environmental and Sustainable Development (Cameroun)
- Resource Institute of Social Education (Inde)
- Reyada for capacity Building Studies & Consultations (Soudan)
- Rural Care Ministries Jupudi (Inde)
- Children´s Hope India, Inc. » (Inde)
Examen des demandes de statut consultatif
Le représentant de la Grèce a demandé à « İqtisadi və Sosial İnkişaf Mərkəzi ictimai birliyi » (Azerbaïdjan) plus de détails sur ses projets. Quelles sont les sources de financement de l’ONG? a voulu savoir le délégué de la Chine. L’ONG est-elle indépendante et neutre? La représentante de l’Inde a demandé si la mission de « Aryab Hatt Seva Sansthan » (Inde) a changé avec son changement de nom. Est-ce qu’elle finance ses activités exclusivement avec l’argent qu’elle reçoit? Quel est le lien entre « ASPAM Foundation » (Inde) et « Golf Petroleum »? a-t-elle encore demandé.
Peut-on en savoir plus sur les activités de « Al-Anwar Al Najafia Foundation for Culture and Development » (Iraq)? a questionné la déléguée de l’Inde. Le représentant de la Mauritanie a voulu connaître les sources de financement de « Anciens esclaves nouveaux citoyens » (Mauritanie). Celle d’Israël a demandé à « Association Najdeh » (Liban) l’identité des militants dont elle affirme défendre les droits sur Internet. Son homologue de la Mauritanie a voulu en savoir plus sur les projets de « Association du développement communautaire en Mauritanie » (Mauritanie) dans la lutte contre la faim.
Le même délégué a exigé que « Association mauritanienne d’appui aux nécessiteux » (Mauritanie) transmette au Comité la liste de ses sources financières. La représentante du Nicaragua a voulu la liste des ONG partenaires de « Centre for Gender Justice and Women Empowerment » (Cameroun). Peut-on obtenir le calendrier des activités de « Club des Amis de la moughataa de Moudjeria » (Mauritanie)? Quels en sont les résultants? a demandé le représentant de Mauritanie.
Son homologue de l’Afrique du Sud a noté que la « Coalition of African Lesbians (CAL) » (Afrique du Sud) n’a pas fait de rapport national. Comment compte-t-elle travailler au niveau international? Le représentant de la Fédération de Russie a voulu connaître le nom des gouvernements qui financent l’ONG. Quels sont les projets financés par les sources étrangères? Donnez des détails sur l’ONG partenaire « Freedom House », a encore demandé le représentant. « Community Initiatives for Development in Pakistan (CIDP) » (Pakistan) devra dire à la représentante de l’Inde si elle a d’autres bureaux qu’au Pakistan. Quelle est la différence entre les rubriques « dépense et ressource »? a demandé le représentant du Pakistan à « Direct Focus Community Aid » (Pakistan).
Peut-on en savoir plus sur le financement? C’est à cette question de la représentante de l’Inde qu’« EMPOWER » (Inde) et « Global Interfaith WASH Alliance India » (Inde) devront répondre, sans oublier les exemples de projets et leurs résultats. Que peut véritablement faire une ONG avec un si petit budget? a demandé la représentante de l’Afrique du Sud à propos de « Goringhaicona Khoi Khoin Indeginious Traditional Council » (Afrique du Sud).
Peut-on avoir des exemples des activités et de leurs résultats les plus récents? Avez-vous reçu un financement extérieur? Ce sont les questions de la représentante de l’Inde à « Healthier Hearts Foundation » (Inde). Elle a aussi demandé à Hope Ek ASHA (Inde) la liste des sources financières étrangères et celle des activités que ces sources ont financées. Quels sont les activités et les projets dont ceux sur la réforme démocratique et la gouvernance? a voulu savoir la représentante s’agissant d’« Individual Land Trust » (Pakistan).
Comment « International Integration Bond » (Inde) compte réaliser ses activités avec un budget de 7 000 dollars? s’est également préoccupée la déléguée de l’Inde. À quelle fin la Fondation Soros a financé « International Public Foundation "Roza Otunbayeva Initiative" » (Kirghizistan)? s’est demandé le représentant de la Fédération de Russie. Dans quels autres pays est enregistrée « International Youth Committee » (Inde)? a voulu savoir la représentante de l’Inde.
Comment « International Youth Council - Yemen Chapter (IYCY) » (Yémen) compte-t-elle dépenser son budget? a aussi demandé la déléguée de l’Inde. Quels sont les projets de « Jamia Islamiya Umar Faruk Charitable Trust Solapur » (Inde) « sur le terrain? A-t-elle des projets pour les veuves et les personnes démunies? a voulu savoir la même déléguée de l’Inde. Son homologue du Pakistan a demandé plus de précisions sur les activités de « Justice Centre Hong Kong Limited » (Hong Kong).
La « Ligue Mauritanienne pour l'appui aux initiatives associatives » (Mauritanie) a été priée de soumettre au représentant de la Mauritanie la liste de ses activités et des résultats obtenus en faveur des femmes des femmes. Quelles sont les activités de « Lion Damien Club » (Afrique du Sud) dans le domaine de la gestion des crises? s’est interrogée la représentante de l’Afrique du Sud. Quelle est la durée du mandat des membres du Comité exécutif de l’« Organisation Attawassoul pour la Santé, la Femme et l'Enfant » (Mauritanie? a demandé le représentant de la Mauritanie.
Dans quelles communautés villageoises l’« Organisation tunisienne de développement social » (Tunisie) travaille-t-elle? a demandé le représentant du Burundi. Son homologue de l’Inde a voulu des informations sur les activités d’aide à la réinsertion professionnelle de « PECB (Professional Evaluation & Certification Board – Educational & Welfare Society) » (Inde). Le délégué de Cuba a noté que « Pacific Islands Association of Non-Governmental Organisations » (Fidji) n’est pas présente dans le domaine humanitaire. Quelle est l’aide humanitaire qu’elle a apportée après le passage du cyclone Winston?
La représentante de l’Inde a demandé à « Patiala Foundation » (Inde) si elle était affiliée à d’autres ONG. Quels sont ses liens avec la « RED CROSS Society HOSHIARPUR? Elle a aussi demandé à « People’s Cultural Centre » (Inde) d’énumérer ses sources de financement étrangères.
Son homologue de Cuba a posé trois questions à « Polis Institu.de Estudos Forma être Asses. Em Politi Sociais » (Brésil): qu’est-ce qui a été fait dans le cadre du projet décrit dans la partie 4 de sa demande; comment l’ONG compte-t-elle réaliser ce projet malgré son déficit budgétaire; et quel est le nombre total des projets et quels sont les gouvernements qui les soutiennent?
Le représentant du Burundi a demandé des informations sur l’identité de l’organisation internationale qui finance « Regional Center for International Development Cooperation Limited » (Ouganda) à hauteur de 26%. La déléguée de l’Inde a axé sa question sur la partie 5 du dossier « SADHANA » (Inde) et demandé des détails sur sa collaboration avec d’autres organisations internationales, s’agissant du projet d’élevage dans les fermes durables. Le représentant de la Fédération de Russie a fait observer que le Comité a consacré en moyenne une minute à l’analyse de chaque dossier. C’est insuffisant. Il faut au moins deux, a-t-il estimé.
Dialogue avec les ONG
Le Comité a recommandé l’octroi d’un statut consultatif spécial à « Children´s Hope India, Inc. » (Inde) sans même avoir eu un dialogue avec l’organisation qui avait brièvement exposé sa mission. En revanche, « Muslims for Progressive Values » (États-Unis) n’a pas pu obtenir ce statut après les questions soulevées par l’Iran.
« Muslims for Progressive values (MPV) » a rappelé sa mission qui est d’encourager le dialogue sur l’Islam et ses textes. L’ONG cherche à incarner et à devenir une voix porteuse pour les « véritables idéaux islamiques » de la dignité humaine, de l’égalité, de la compassion et de la justice sociale. L’ONG a été conçue en réponse à l’islamophobie croissante et à la manipulation des préceptes islamiques pour justifier l'extrémisme violent. Son but est d’informer les non-musulmans des vertus de l’égalité entre les hommes et de l’ouverture et de contrer l’idéologie extrémiste qui instrumentalise l’Islam. Grâce à des plaidoyers dans le monde et à des programmes mis en œuvre localement, MPV touche à la fois les communautés musulmanes et non musulmanes. L’ONG analyse les livres et les textes fondamentaux pour promouvoir les valeurs progressistes de l’Islam et son travail, a-t-elle souligné, est conforme à la Charte des Nations Unies et à la Déclaration universelle des droits de l’homme.
L’ONG propose-t-elle une base théologique pour interpréter les textes? s’est demandé le représentant de l’Iran qui a aussi voulu obtenir une ventilation détaillée des ressources que l’ONG reçoit sous forme de dons, lesquels représentent 99% du budget total.
Si le représentant a demandé une réponse écrite, l’ONG a tout de même pris le temps de répondre que l’essentiel de l’analyse critique sur laquelle elle se fonde est celle fournie par les universitaires et penseurs, membres de son Conseil d’administration. Jusqu’à présent, a reconnu l’ONG, nous n’avons pas établi de partenariats institutionnels mais nous envisageons de travailler dans le cadre d’un séminaire en Tunisie.
La réponse orale suffit-elle? a voulu savoir son homologue États-Unis. Le représentant iranien a demandé plus de temps pour étudier la ventilation des fonds et insisté sur une réponse écrite.
« Children´s Hope India, Inc. », qui existe depuis 25 ans et qui est composée de femmes professionnelles volontaires, a aidé 250 000 enfants depuis sa création, des enfants en besoin de soutien scolaire, de formation professionnelle, de soins médicaux ou encore de nourriture. La mission de l’ONG est de fournir à tous les enfants ce que tout le monde donne à ses propres enfants. L’ONG finance des écoles et espère en ouvrir une nouvelle cette année à Bhopal pour 800 filles. Elle travaille aussi avec les communautés et surtout avec les femmes qui sont l’épine dorsale de la famille.