Déclaration à la presse faite par le Conseil de sécurité sur l’attaque terroriste perpétrée à Kaboul
On trouvera ci-après le texte de la déclaration à la presse faite, aujourd’hui, par le Président du Conseil de sécurité pour le mois de mai, M. Elbio Rosselli (Uruguay):
Les membres du Conseil de sécurité ont condamné dans les termes les plus vigoureux l’attentat terroriste odieux et lâche qui a été perpétré pendant le mois du Ramadan, sacré pour les musulmans, dans le quartier de Wazir Akbar Khan à Kaboul le 31 mai 2017, et qui a causé la mort de plus de 80 personnes et fait au moins 350 blessés, presque tous des civils, y compris des femmes, des enfants et des membres des médias. Les membres du Conseil ont adressé leurs plus sincères condoléances et exprimé toute leur sympathie aux victimes, aux familles des défunts, ainsi qu’au Gouvernement et au peuple afghans. Ils ont également souhaité un prompt rétablissement aux blessés.
Les membres du Conseil ont réaffirmé que, sous toutes ses formes et dans toutes ses manifestations, le terrorisme constituait l’une des menaces les plus graves pour la paix et la sécurité internationales. Ils ont insisté sur le fait qu’il fallait traduire en justice les auteurs, les organisateurs, les bailleurs de fonds et les commanditaires de ces actes répréhensibles de terrorisme. Ils ont souligné que les responsables de ces meurtres devaient être amenés à répondre de leurs actes et exhorté tous les États à coopérer activement avec le Gouvernement afghan et toutes les autres autorités compétentes en l’espèce, comme ils y étaient tenus par le droit international et les résolutions pertinentes du Conseil.
Les membres du Conseil ont réaffirmé que tous les actes de terrorisme étaient criminels et injustifiables, quels qu’en soient les motivations et les auteurs et indépendamment de l’endroit et du moment où ils étaient perpétrés. Ils ont redit que tous les États devaient combattre par tous les moyens, dans le respect de la Charte des Nations Unies et des autres obligations découlant du droit international, notamment du droit international des droits de l’homme, du droit international des réfugiés et du droit international humanitaire, les menaces que les actes de terrorisme faisaient peser sur la paix et la sécurité internationales.