Déclaration à la presse faite par le Conseil de sécurité sur les attentats terroristes commis en Afghanistan
On trouvera ci-après le texte de la déclaration à la presse faite, aujourd’hui, par le Président du Conseil de sécurité pour le mois de janvier, M. Olof Skoog (Suède):
Les membres du Conseil de sécurité ont condamné avec la plus grande fermeté l’attentat terroriste odieux et lâche perpétré à Kaboul le 10 janvier 2017, au cours duquel plus de 120 personnes ont été tuées ou blessées, ainsi que l’attentat-suicide à la bombe commis à Helmand, au cours duquel plus de 13 personnes ont été tuées ou blessées, attaques revendiquées toutes les deux par les Taliban. Ils ont aussi fermement condamné l’attentat terroriste perpétré à Kandahar hier, au cours duquel au moins 10 personnes, dont 5 diplomates des Émirats arabes unis, ont été tuées et plus de 18 personnes ont été blessées, y compris l’Ambassadeur des Émirats arabes unis en Afghanistan et le Gouverneur de Kandahar.
Les membres du Conseil ont exprimé leur plus profonde sympathie et leurs plus sincères condoléances aux familles des victimes et au Gouvernement afghan et ont souhaité aux blessés un rétablissement prompt et complet.
Les membres du Conseil ont réaffirmé que le terrorisme sous toutes ses formes et dans toutes ses manifestations constituait l’une des menaces les plus graves pesant sur la paix et la sécurité internationales.
Les membres du Conseil ont insisté sur la nécessité de traduire en justice les auteurs et les organisateurs de ces actes de terrorisme odieux, ainsi que ceux qui les financent et les commanditent, et ont demandé instamment à tous les États, conformément aux obligations qui leur incombent en vertu du droit international et des résolutions pertinentes du Conseil, de coopérer activement avec le Gouvernement afghan et toutes les autres autorités compétentes à cet égard.
Les membres du Conseil ont réaffirmé que tous les actes de terrorisme étaient des crimes injustifiables, quels qu’en soient les motivations et les auteurs et indépendamment de l’endroit et du moment où ils étaient perpétrés. Ils ont réaffirmé que tous les États devaient combattre par tous les moyens, conformément à la Charte des Nations Unies et aux autres obligations que leur impose le droit international, notamment le droit international des droits de l’homme, le droit international des réfugiés et le droit international humanitaire, les menaces que faisaient peser les actes terroristes sur la paix et la sécurité internationales.