Le Comité des ONG recommande le statut consultatif spécial à cent ONG et le refuse à une cinquantaine d’autres dont l’iranienne « Imam Khomeini Relief Foundation »
Le Comité chargé des ONG a décidé aujourd’hui de recommander au Conseil économique et social (ECOSOC) le statut consultatif spécial à 100 organisations non gouvernementales. Une chance que n’ont pas eue une cinquantaine d’autres ONG qui doivent encore apporter des précisions sur leurs budgets et leurs projets.
Ce fut le cas de l’ONG iranienne « Imam Khomeini Relief Foundation » qui devra expliquer l’origine d’un budget de 5 millions de dollars. S’agit-il d’un don du Gouvernement iranien ou d’autres gouvernements, a par exemple demandé le représentant du Soudan à une ONG qui offre pensions, crédits et dons aux plus démunis dans le monde.
« The New Woman Foundation », d’Égypte, qui milite contre la discrimination des catégories sociales les plus marginalisées, a été priée d’expliquer les raisons de l’écart entre des revenus de 349 000 dollars et des dépenses de plus de 400 000 dollars. Le représentant de Cuba s’est étonné que « The Red Elephant Foudation » de l’Inde, qui se veut « la voix des sans voix » dans le monde, ait un budget de 10 dollars alors qu’elle prétend mener des projets dans 20 pays.
D’autres ONG ont trébuché dont « Mkokoteni Aid Development Organization », du Kenya, qui a suscité des interrogations sur sa capacité à réaliser des projets « sans budget » alors qu’elle a pour objectif de renforcer les capacités agricoles des populations. La nigériane « Initiative for Youth Awareness on Climate Change », qui a pour mission de valoriser le potentiel des jeunes, semble également ne pas avoir de budget.
Les 19 membres du Comité ont eu un dialogue avec les ONG américaine et canadienne « Global Fund for Widows », et « Major Groups Partnership on Forests », la première se consacrant à l’émancipation économique des veuves et la deuxième à la coordination de la contribution des « grands groupes » au Forum des Nations Unies sur les forêts. Les deux ONG ont finalement obtenu leur statut consultatif spécial.
Le Comité peut recommander à l’ECOSOC d’octroyer le statut consultatif général, le statut consultatif spécial ou l’inscription sur la Liste aux ONG. Le statut consultatif général est réservé aux grandes ONG internationales, dont les domaines d’action et de travail couvrent la majorité des points contenus dans l’agenda de l’ECOSOC et de ses organes subsidiaires.
Le statut consultatif spécial est octroyé aux ONG travaillant dans un domaine spécifique et qui ne sont concernées que par certaines activités de l’ECOSOC. Le statut de Liste va aux ONG qui ne rentrent dans aucune de ces deux catégories et qui ont plutôt tendance à travailler d’une manière plus technique et/ou restreinte.
Le Comité des ONG poursuivra ses travaux demain, mercredi 1er février, à partir de 10 heures.
Octroi du statut consultatif spécial
- Bangladesh Jatiyo Mahila Ainjibi Samity (Bangladesh)
- Barrackpore Elderly Care Society (Inde)
- Ben Newman Hope Care Foundation (Ghana)
- Blood Donors Organisation for Social Service (BOSS) Pakala (Inde)
- Build Africa (Cameroun)
- Bureau d'informations formations échanges et recherches pour le développement « B.I.F.E.R.D. » (République démocratique du Congo)
- Centre africain d'échange culturel (République démocratique du Congo)
- Centre d'observation et de promotion de l’état de droit (C.O.P.E.D) (Togo)
- Centre d’action pour le développement rural (Togo)
- Centre d’éducation et de développement pour les enfants mauriciens (Maurice)
- Centre for Gerontological Studies (Inde)
- Centre for Women Studies and Intervention (Nigéria)
- Chikka Federation of India (Inde)
- Combite pour la paix et le développement (Haïti)
- Community Active in Development Association (CADA) (République-Unie de Tanzanie)
- Community Research and Development Organization (CRDO) (Pakistan)
- Coordination nationale des associations des consommateurs (Mauritanie)
- Cultural Meeting Foundation (Iraq)
- DESSI International (Pakistan)
- Diligent Care for Creative Intelligence Development (Nigeria)
- Distance Education For Africa (DE Africa) Enseignement à Distance pour l’Afrique (Kenya)
- East Africa Consortium International (Somalie)
- El Ghad Essihi pour le développement et la protection de l’environnement en Mauritanie (Mauritanie)
- Finance Center for South-South Cooperation Limited (Chine)
- Fondation Espoir et vie (République démocratique du Congo)
- Fondation Vivons ensemble (Congo)
- Fundacao Museu do Futuro (Brésil)
- Grameen Development & Poverty Alleviation Sangstha (GDPAS) (Bangladesh)
- Habitat Alliance (Inde)
- Healthy Caribbean Coalition Inc (Barbade)
- Holly Heart United (République démocratique du Congo)
- Human Development Society the Gambia (Gambie)
- Humanitarian Ambassadors NGO (Iran)
- Idara-i-Talim-o-Aaghai (Centre for Education and Consciousness) Public Trust (Pakistan)
- Institute for Youth Development (Kirghizistan)
- Kathak Academy (Bangladesh)
- Maher (Inde)
- Makhzoumi Foundation (Liban)
- Manav Seva Sansthan (SEVA) (Inde)
- Manusher Jonno Foundation (Bangladesh)
- Mayan Families (Guatemala)
- Newline Social Organization (Afghanistan)
- Organisation constellée pour le développement économique et social de la Commune des Gonaïves (Haïti)
- Orphélins, déplacés et incarcérés de Côte D'Ivoire (ORDIN-CI) (Côte d’Ivoire)
- Peace & Livelihood Support Organisation (Nigéria)
- Peace and Development Organization (Pakistan)
- People of Good Heart (Nigéria)
- Pleaders of Children and Elderly People at Risk "PEPAINGO" (République démocratique du Congo)
- Public Association Women’s Organization « ALGA » (Kirghizistan)
- RADION International Foundation (Thaïlande)
- Regional Institute of Health, Medicine and Research (Inde)
- Rural Planning and Developmental Organization (Bangladesh)
- Rural Relief Foundation (Nigéria)
- Rural Women’s Network Nepal (Népal)
- Rwanda Women Community Development Network (Rwanda)
- Réseau Guinéen des organisations des personnes handicapées pour la promotion de la Convention internationale sur les droits des personnes handicapées « ROPACIDPH » (Guinée)
- Réseau communautaire pour le Pauvre (République démocratique du Congo)
- Réseau des femmes africaines pour la gestion communautaires des forêts (Cameroun)
- SERAC-Bangladesh (Bangladesh)
- Social Economic and Governance Promotion Centre (SEGP) (République-Unie de Tanzanie)
- Special Talent Exchange Programme (Pakistan)
- Sukalyan Welfare Society (Inde)
- Sulabh International Centre for Action Sociology (Inde)
- Sustainable Development for Vulnerable Peoples in Bangladesh (Bangladesh)
- The Association of the Egyptian Female Lawyers (Égypte)
- The Center of Food Industries Association (Iran)
- The Council of Technical Education and Training (Inde)
- The Hashoo Foundation (Pakistan)
- The National Society for Human Rights (Arabie saoudite)
- Turnstone Global (Inde)
- U.P. Planning and Development Research Foundation Incorporated (Philippines)
- Ukrainian Charity Fund « Social Partnership » (Ukraine)
- Union C (Népal)
- Utpidit Samaj Sarokar Kendra, Pokhara (Népal)
- Virutcham Magalir Munnetra Kazangiam, Virudhunagar (Inde)
- World Peace Volunteers (Ghana)
- Young Heart Foundation (Ghana)
- « Enosh » - The Israeli Mental Health Association (Israël)
- A.D.E.L. - Association for Development, Education and Labour (Slovaquie)
- Asociatia Tehnopol Galati (Roumanie)
- Association A.M.OR (Suisse)
- Association MIMAN (France)
- Associazione per i Diritti Umani e la Tolleranza (Italie)
- Better World (République de Corée)
- Biedrība « Donum Animus » (Lettonie)
- Blessing for Romania World Ministry (États-Unis)
- Burleson Institute Inc (États-Unis)
- CDP Worldwide (Royaume-Uni)
- CIPINA (Centre d’information et de promotion de l’image d’une nouvelle Afrique) (Suisse)
- Canadian Centre on Disability Studies Inc. (Canada)
- Center for Global Studies of Social Enterprise a NJ Nonprofit Corporation (États-Unis);
- Center for Human Rights of Users and Survivors of Pyschiatrie (États-Unis)
- Consultation, Evaluation, Education (États-Unis)
- Disability Rights Fund, Inc (États-Unis)
- Congressional Black Caucus Political Education & Leadership Institute », (États-Unis)
- Department of political science and public administration of the University of Athens Alumni Association (Grèce)
- Equal Rights for Persons with Disabilities International, Inc (États-Unis)
- ERAN - Israel's Association for Emotional First Aid via the Telephone, in memory of Dr. A. Zaslany (Israël)
- Major Groups Partnership on Forests (Canada)
- Global Fund for Widows (États-Unis)
Report de la décision dans l’attente des réponses aux questions posées par le Comité
La représentante de Cuba a noté que plus de 80% du budget de Caribbean Natural Resources Institute (Trinité-et-Tobago) viennent d’autres organisations. L’ONG devra fournir des renseignements sur cette question. La représentante de l’Afrique du Sud a demandé à Center for Assistance to Justice and Animation for Development (Cameroun) l’origine de ses ressources financières et souhaité avoir des précisions sur la mission jugée « trop vague » de Community Empowerment and Development Initiative, Warri (Nigéria).
Le représentant de l’Inde a regretté que DHRUVH-Social Awareness Forum (Inde) n’ait pas donné de détails sur ses projets et sur son financement. Il a demandé à Drishti Foundation Trust (Inde) le nom de chacun de ses partenaires ces deux dernières années et les lieux d’implantation. La représentante de l’Afrique du Sud a voulu de Dynamic Youth Development Organization (Nigéria) la liste de ses activités en 2016 et la nature de ses relations avec le Gouvernement nigérian.
Le représentant du Burundi a demandé la liste exhaustive des sources de financement d’Emmanuel Development Association (EDA) (Éthiopie). Celui de la Fédération du Russie a demandé à Emperor Gaza International Foundation (Ghana) en quelle année elle a déposé sa demande de statut consultatif spécial. La représentante du Nicaragua a dénoncé le déséquilibre budgétaire de Family Life Association of Swaziland (FLAS) (Swaziland).
Celle de l’Afrique du Sud a voulu de Family Policy Institute (Afrique du Sud) des détails sur ses sources financières. Elle doit aussi respecter l’obligation d’informer le Comité des derniers changements qu’elle a opérés. Le représentant du Pakistan a demandé des informations à Formation Awareness and Community Empowerment Society (FACES) Pakistan (Pakistan) sur les financements internationaux représentant 99% de ses revenus. Quel est le dernier projet de Foundation for Disabled Women (Nigéria)? a demandé la déléguée de l’Afrique du Sud.
La même déléguée a exigé que Heal The Planet Global Organisation – HTP (Ouganda) livre le détail de ses programmes de travail. Elle a aussi demandé à Health of Mother Earth Foundation (Nigéria) ce qu’elle entend par « promouvoir la démocratie ». Le délégué du Soudan a noté qu’Imam Khomeini Relief Foundation (Iran) a reçu plus de 5 millions de dollars de différents gouvernements. S’agit-il du Gouvernement iranien ou d’autres gouvernements?
Initiative for Youth Awareness on Climate Change (Nigéria) devra répondre à la question de la déléguée de l’Afrique du Sud sur le financement: « pourquoi 0% du budget est consacré aux projets? » Elle a également voulu des informations détaillées sur la sécurité d’internet de la part d’International Centre for Leadership Development Nigeria (Nigéria). Le représentant du Pakistan a demandé à International Mayor Communication Centre Limited (Chine) la forme de sa participation à la Conférence de Paris sur les changements climatiques et à d’autres conférences des Nations Unies.
Quelles sont les sources de financement de J.P. Foundation Inc. (Dominique)? a demandé le délégué de Cuba. Son homologue d’Afrique du Sud a voulu des exemples de projets mis en œuvre par l’ONG. Legal Advice Centre (Kenya) devra répondre à la question du délégué du Burundi: « comment l’ONG réalise-t-elle ses projets sans aucune dépense administrative »? Millennium Network for Community Development Initiative (Nigéria) peut-elle dire avec quelles « organisations affiliées » elle a participé à des conférences de l’ONU?
Mkokoteni Aid Development Organization (Kenya) devra expliquer comment elle réalise ses projets « sans fonds », d’après une question du délégué du Burundi. Le délégué de l’Inde a demandé à National Centre for Promotion of Employment for Disabled People (Inde) de citer le pays où elle est enregistrée. Est-elle enregistrée en Inde? En quelle année? Le même délégué a demandé à Navjivan Foundation (Inde) si elle a reçu des financements internationaux. Si oui, quel en a été l’usage?
La déléguée de l’Afrique du Sud a demandé pourquoi Niger Delta Budget Monitoring Group (Nigeria) prétend être une organisation régionale? Quels sont les projets régionaux? Le délégué de la Mauritanie a demandé à l’Organisation Mauritanienne pour la lutte contre l’extrémisme et pour l'appui à l'unité Nationale (Mauritanie) la liste des membres de la société civile qui participent à ses ateliers de sensibilisation contre l’esclavage? Quelles sont les activités de sensibilisation qu’elle a menées? Le délégué de l’Inde a demandé à Orion Projects Private Limited (Inde) de lui fournir une adresse correcte en Inde.
Orji Uzor Kalu Foundation (Nigéria) devra répondre à une question de la déléguée de l’Afrique du Sud concernant son déficit budgétaire. Donnez des informations financières actualisées. Cette ONG souhaite-t-elle être accréditée auprès de l’Union Africaine? Pak Women (Pakistan) doit donner les détails de son financement dont 99% sont assurés par des dons privés, a exigé le délégué du Pakistan. Le délégué du Burundi a demandé à Pan African Climate Justice Alliance (Kenya) comment elle fait pour combler son déficit budgétaire. Son homologue de l’Afrique du Sud a voulu savoir si cette ONG était déjà accréditée auprès d’autres organisations internationales.
Après avoir constaté le déficit budgétaire de Reviving Hope Uganda (Ouganda), la représentante du Nicaragua a questionné: comment l’ONG peut-elle réaliser ses projets dans ce cas?
La déléguée de l’Afrique du Sud a voulu que Rwenzori Center for Research and Advocacy (RCPA) (Ouganda) donne des informations plus précises sur ses projets. Le délégué du Pakistan a aussi demandé des détails sur les projets de SWASTI (Inde) « dans le monde entier ». Le délégué du Burundi s’est interrogé sur la nature des relations entre Slum Child Foundation (Kenya) et l’ONG « Women Rights awareness program (WRAP) ».
Le représentant de Cuba a constaté 0% de dépenses chez Somali Youth Development Foundation (SYDF) (Somalie). Pourquoi et comment financez-vous vos projets? Son homologue de l’Inde a demandé à Standards Charter (Inde) de fournir une liste complète de ses activités et l’état de ses dépenses pour ces deux dernières. Le représentant du Soudan a demandé à The Arab Council for Supporting Fair Trial (Égypte) comment elle entend faire face à son déficit budgétaire. Son homologue de la Fédération de Russie a voulu connaître les pays où est implantée l’ONG. La représentante de l’Afrique du Sud a demandé des détails sur les projets de ces quatre dernières années.
Le délégué de la Chine a noté que The New Woman Foundation (Égypte) a un revenu de 349 000 dollars contre plus de 400 000 dollars de dépenses. Comment fait-elle pour combler cet écart? D’où vient le financement? Le délégué du Pakistan a demandé à The Red Elephant Foundation (Inde) les pays où elle est présente en dehors de l’Inde. Donnez la liste des 20 pays où vous êtes implantée, a renchéri son homologue de l’Inde. Le délégué de Cuba s’est étonné que le budget de l’ONG soit de 10 dollars alors qu’elle exécute de nombreux projets dans le monde. La déléguée de l’Afrique du Sud a demandé à Women and Child Watch Initiatives (Nigéria) les agences gouvernementales avec lesquelles elle travaille.
La même déléguée a demandé à Women’s Rights and Health Project (Nigéria) le genre de projets de renforcement de capacités qu’elle mène. Le représentant de l’Inde a voulu savoir la façon dont Shoobh Group Welfare Society (Inde) utilise les fonds reçus. La déléguée de l’Afrique du Sud a demandé à Al-Hasaniya Moroccan Women’s Project (Royaume-Uni) dans quels pays africains elle travaille. Comment entend-elle défendre l’état de droit au Maroc? Est-ce en travaillant avec le Gouvernement marocain?
Le délégué de Cuba a demandé à l’Alliance des Avocats pour les droits de l’Homme (France) les pays d’Amérique latine où elle travaille. Le même délégué a voulu savoir le nombre exact de pays où travaille l’Alliance internationale pour la défense des droits et des libertés (France). Quels sont ses partenaires locaux? Comment fait l’Alliance pour la solidarité et le partage en Afrique-Jeunesse pour intégration culturelle et sociale (Suisse) pour réaliser ses objectifs alors qu’elle est déficitaire, a encore demandé le délégué cubain. Détaillez l’origine des fonds reçus du secteur privé et d’autres sources de financement.
American Human Rights Council (États-Unis) organise-t-elle des projets en dehors des États-Unis? s’est demandé le représentant de Cuba.
Le Comité a aussi reporté sa décision sur « Canadian Council for refugees » (Canada) dans l’attente de précisions sollicitées par le représentant du Venezuela sur son déficit et sur « Comision Unidos Vs Trata » (Mexique) qui doit donner des précisions au représentant de l’Afrique du Sud sur ses activités. « Dream Touch for All » (République de Corée) a été priée d’apporter des précisions sollicitées par le représentant du Venezuela sur les pays dans lesquels elle souhaite mener ses futures opérations.
Le Comité a également reporté sa décision sur le « Comité des observateurs des droits de l’homme » (République démocratique du Congo), le représentant de Cuba s’interrogeant sur ses partenaires locaux. Drug Policy Australia Limited (Australie) a été priée d’expliquer au représentant de l’Afrique du Sud pourquoi ses revenus se limitent à 3 dollars. Également reportée, la décision sur « European Centre for Democracy and Human Rights Limited » (Belgique), le représentant du Soudan s’interrogeant sur le mode de nomination des membres de son Conseil d’administration.
Dialogue avec les ONG
Le Comité a recommandé l’octroi d’un statut consultatif spécial à « Global Fund for Widows » (États-Unis) et à « Major Groups Partnership on Forests » (Canada) après un dialogue avec leurs représentants. Le Comité a revanche sa décision sur « Holt International Children’s Services Inc. » à la demande de la Chine qui a voulu que l’ONG adopte d’abord la terminologie exacte de la province chinoise de Taiwan.
Dans son dialogue avec les membres du Comité, « Global Fund for Widows » a présenté ses initiatives en faveur de l’autonomisation économique des veuves et des orphelins. L’ONG a cité la création, en 2011, en République dominicaine de centres d’accueil pour les orphelins du tremblement de terre d’Haïti. Répondant à une question de la représentante de Cuba, elle a indiqué qu’elle n’a pas de membres et qu’elle est dirigée par un Conseil d’administration de quatre personnes dont trois Égypto-américains et une Sino-américaine. Réagissant à une question de l’Inde, l’ONG s’est félicitée des initiatives réalisées en Inde en matière d’autonomisation des veuves. « Major Groups Partnership on Forests » a présenté son travail sur la protection des forêts.
« Holt International Children’s Services Inc. » a parlé de ses efforts pour aider les gouvernements africains en matière de santé de l’enfant et d’accueil des orphelins. Elle a parlé de la construction d’un hôpital pour enfants en Éthiopie et dit avoir déjà répondu aux besoins de 115 000 enfants, l’objectif étant un nombre de 150 000. Répondant à une question de l’Inde, l’ONG a cité un programme d’autonomisation des ONG locales pour répondre aux besoins des enfants et des familles. Après une question de la Chine, l’ONG s’est attardée sur les activités permettant à des familles chinoises de mieux s’occuper de leurs enfants. Pour ce qui est de la terminologie officielle de la province chinoise de Taiwan, il a assuré que la correction sera faite.