Déclaration à la presse faite par le Conseil de sécurité sur l’attentat terroriste perpétré en Arabie saoudite
On trouvera ci-après le texte de la déclaration à la presse faite, aujourd’hui, par le Président du Conseil de sécurité pour le mois de juillet, M. Koro Bessho (Japon):
Les membres du Conseil de sécurité ont vivement déploré l’attentat terroriste odieux et lâche qui a été perpétré dans les villes saoudiennes de Qatif, Djedda et Médine (près du Masjid Nabawi) le 4 juillet 2016, et au cours duquel au moins quatre personnes ont trouvé la mort et une a été blessée, et que l’EIIL (État islamique d’Iraq et du Levant/Daech) a revendiqué.
Les membres du Conseil ont exprimé leur profonde sympathie et leurs condoléances aux familles des victimes, au peuple saoudien et au Royaume d’Arabie saoudite, et ont souhaité aux blessés un prompt et total rétablissement.
Les membres du Conseil ont réaffirmé que le terrorisme sous toutes ses formes et dans toutes ses manifestations constituait l’une des menaces les plus graves pour la paix et la sécurité internationales.
Les membres du Conseil ont souligné qu’il fallait prendre des mesures pour prévenir et réprimer le financement du terrorisme, des organisations terroristes et des terroristes, conformément aux résolutions 2199 (2015) et 2253 (2015).
Les membres du Conseil ont souligné qu’il fallait traduire en justice les auteurs et les organisateurs de ces actes de terrorisme répréhensibles ainsi que ceux qui les financent et les commanditent. Ils ont fait valoir que les responsables devaient être amenés à répondre de leurs actes et exhorté tous les États à coopérer activement avec toutes les autorités compétentes à cet égard, conformément aux obligations que leur imposent le droit international et les résolutions pertinentes du Conseil de sécurité.
Les membres du Conseil ont rappelé que le terrorisme sous toutes ses formes et dans toutes ses manifestations était un crime injustifiable, quels qu’en soient les motifs, le lieu, le moment et les auteurs, et qu’il ne saurait être associé à telle ou telle religion, nationalité, civilisation ni à tel ou tel groupe ethnique. Ils ont réaffirmé que tous les États devaient combattre par tous les moyens, dans le respect de la Charte des Nations Unies et des autres obligations découlant du droit international, notamment le droit international des droits de l’homme, le droit international des réfugiés et le droit international humanitaire, les menaces que les actes de terrorisme faisaient peser sur la paix et la sécurité internationales.