Déclaration à la presse faite par le Conseil de sécurité sur l’attentat terroriste commis au Bangladesh
On trouvera ci-après le texte de la déclaration à la presse faite, aujourd’hui, par le Président du Conseil de sécurité pour le mois de juillet, M. Koro Bessho (Japon):
Le Conseil de sécurité a vivement condamné l’attentat terroriste odieux et lâche perpétré le 1er juillet 2016 dans la ville de Dacca, qui a causé la mort de plus de 20 Bangladais et étrangers, y compris des agents au service du développement, et fait de nombreux blessés, et qui a été revendiqué par l’État islamique d’Iraq et du Levant (Daech).
Les membres du Conseil ont exprimé leur profonde sympathie et leurs sincères condoléances aux familles des victimes, au peuple et au Gouvernement bangladais, ainsi qu’aux peuples et aux gouvernements des victimes étrangères, et ont souhaité aux blessés un prompt et total rétablissement.
Les membres du Conseil ont réaffirmé que le terrorisme sous toutes ses formes et dans toutes ses manifestations constituait l’une des menaces les plus graves contre la paix et la sécurité internationales.
Les membres du Conseil ont souligné qu’il fallait prendre des mesures pour prévenir et éliminer le financement du terrorisme, des organisations terroristes et des terroristes, conformément aux résolutions 2199 (2015) et 2253 (2015).
Les membres du Conseil ont insisté sur le fait qu’il fallait traduire en justice les auteurs et les organisateurs de ces actes de terrorisme répréhensibles, ainsi que ceux qui les finançaient et les commanditaient. Ils ont fait valoir que les responsables devaient être amenés à répondre de leurs actes et ont exhorté tous les États à coopérer activement avec toutes les autorités compétentes à cet égard, conformément aux obligations qui leur incombent en vertu du droit international et des résolutions du Conseil de sécurité.
Les membres du Conseil ont rappelé que le terrorisme sous toutes ses formes et dans toutes ses manifestations était un crime injustifiable, quels qu’en soient les motifs, le lieu, le moment et les auteurs, et qu’il ne saurait être associé à telle ou telle religion, nationalité, civilisation ni à tel ou tel groupe ethnique. Ils ont réaffirmé que tous les États devaient combattre par tous les moyens, dans le respect de la Charte des Nations Unies et des autres obligations découlant du droit international, notamment le droit international des droits de l’homme, le droit international des réfugiés et le droit international humanitaire, les menaces que les actes de terrorisme faisaient peser sur la paix et la sécurité internationales.