Déclaration à la presse faite par le Conseil de sécurité sur l’attaque terroriste commise à Kaboul
On trouvera ci-après le texte de la déclaration à la presse faite, aujourd’hui, par le Président du Conseil de sécurité pour le mois de janvier, M. Elbio Rosselli (Uruguay):
Les membres du Conseil de sécurité ont condamné avec la plus grande fermeté l’attaque terroriste commise le 20 janvier à Kaboul contre un minibus transportant des employés d’un organe de presse local et revendiquée par les Taliban. L’attaque a fait au moins 7 morts et plus de 20 blessés.
Les membres du Conseil ont exprimé leur profonde sympathie et leurs sincères condoléances aux familles des victimes ainsi qu’au peuple et au Gouvernement afghans, et ils ont souhaité un prompt rétablissement aux blessés.
Les membres du Conseil ont fermement condamné le fait que ce crime haineux ait non seulement attenté à la vie de civils, mais qu’il ait également visé le droit de tous les Afghans à la liberté d’expression.
Les membres du Conseil ont redit leur vive préoccupation face aux menaces posées par les Taliban, Al-Qaida, l’EIIL (Daech), les groupes qui leur sont affiliés ainsi que les groupes illégaux et armés contre la population locale, les forces nationales de défense et de sécurité et la présence internationale en Afghanistan.
Les membres du Conseil ont souligné qu’il fallait poursuivre en justice les auteurs, les organisateurs, les financiers et les commanditaires de ces actes de terrorisme odieux, et vivement engagé les États, conformément aux obligations qui leur incombent en vertu du droit international et des résolutions pertinentes du Conseil, à coopérer activement avec les autorités afghanes sur cette question.
Les membres du Conseil ont répété que le terrorisme, sous toutes ses formes et dans toutes ses manifestations, constitue un acte criminel et injustifiable, quels qu’en soient les motivations, le moment et les auteurs, et qu’il ne saurait être associé à une religion, une nationalité, une culture ou un groupe ethnique.
Les membres du Conseil ont réaffirmé la nécessité que les États luttent par tous les moyens, conformément à la Charte des Nations Unies et dans le respect de toutes les autres obligations édictées par le droit international, en particulier le droit international des droits de l’homme, le droit international des réfugiés et le droit international humanitaire, contre les menaces que les actes terroristes font peser sur la paix et la sécurité internationales.
Les membres du Conseil ont redit qu’aucun acte terroriste ne saurait remettre en cause le processus de paix mené par les Afghans et leur marche vers la démocratie et la stabilité, lesquels sont soutenus par le peuple et le Gouvernement afghans ainsi que la communauté internationale.