Le Comité des ONG entame une session d’une « importance particulière » dans le contexte du Programme de développement durable à l’horizon 2030
Organe subsidiaire du Conseil économique et social (ECOSOC), le Comité chargé des ONG a entamé aujourd’hui sa session 2016 qui, selon les dires de son Président, revêt une « importance particulière » dans le contexte du Programme de développement durable à l’horizon 2030, adopté par le Sommet des chefs d’État et de gouvernement, en septembre dernier.
Réélu par acclamation à la tête du Comité pour un second mandat, M. Jorge Dota, de l’Uruguay, a insisté sur le fait que l’impact du travail du Comité est bien réel puisqu’il s’agit de faciliter l’implication des ONG au travail de l’ECOSOC qui a précisément été chargé de suivre la mise en œuvre du Programme de développement durable à l’horizon 2030.
Nous avons beaucoup à accomplir en peu de temps, a averti le Président, devant une charge de travail en forte augmentation, alors que le nombre des réunions reste le même. Au cours de cette session, le Comité prévoit d’examiner, jusqu’au 3 février, 275 nouvelles demandes de statut qui s’ajoutent aux 200 dossiers reportés lors des sessions précédentes*. Le Comité examinera aussi 404 nouveaux rapports présentés tous les quatre ans par les ONG et 47 en suspens**.
S’il a reconnu le droit des États à poser des questions aux ONG, le Président leur a rappelé qu’ils le font au nom du Comité. En conséquence, les questions ne peuvent être posées que dans le cadre formel des réunions et de manière transparente. Il est hors de question, a-t-il averti, d’amender les questions une fois qu’une réunion est terminée. Les membres du Comité doivent aussi éviter, a poursuivi le Président, de faire des observations générales et des déclarations qui font perdre un temps précieux. Posez des questions sur le détail des dossiers et donnez aux ONG suffisamment de temps pour y répondre, a-t-il conseillé.
L’engagement renouvelé de la communauté internationale à mettre en œuvre les objectifs de développement durable devrait nous encourager à faire en sorte que les ONG, qui ont beaucoup contribué au travail de l’ECOSOC, reçoivent un statut consultatif aussi vite que possible, a insisté le Président.
Composé de 19 États Membres, le Comité des ONG peut recommander trois statuts consultatifs auprès de l’ECOSOC: le statut consultatif général, le statut consultatif spécial et l’inscription sur la Liste. Le statut consultatif général est réservé aux grandes ONG internationales, dont les domaines d’action et de travail couvrent la majorité des points contenus dans l’agenda de l’ECOSOC et de ses organes subsidiaires. Le statut consultatif spécial est octroyé aux ONG travaillant dans un domaine spécifique et qui ne sont concernées que par certaines activités de l’ECOSOC. La Liste va aux ONG qui ne rentrent dans aucune de ces deux catégories et qui ont plutôt tendance à travailler d’une manière plus technique et/ou restreinte.
Aujourd’hui, le Comité a octroyé le statut consultatif spécial à une quarantaine d’ONG.
Les ONG veulent participer à la mise en œuvre du Programme de développement durable à l’horizon 2030 et au suivi de cette mise en œuvre, a renchéri le Directeur du Bureau de l’appui à l’ECOSOC et de la coordination. M. Navid Hanif a mentionné la toute première réunion de son histoire que la Deuxième Commission chargée des questions économiques et financières a organisée, le 25 octobre 2015, pour recueillir les suggestions des ONG sur la manière de rationaliser son agenda et de l’harmoniser avec celui de la Troisième Commission chargée des questions sociales, humanitaires et culturelles.
On peut toujours tirer parti de la participation active des ONG pour engendrer une « culture du résultat », a souligné M. Hanif qui a rappelé que le thème de la session de fond de l’ECOSOC sera « la mise en œuvre du Programme de développement durable à l’horizon 2030: passer des engagements aux résultats ». Il a estimé que le fait que les demandes de statut consultatif soient passées de 293 en 2009, à 542 en 2015 et à environ 675 en 2016, prouve l’intérêt croissant des ONG pour le travail de l’ONU.
Le Comité est « victime de son succès », a commenté, à son tour, le Chef par intérim de la Branche ONG du Bureau de l’appui à l’ECOSOC et de la coordination, M. Alberto Padova, qui a annoncé que le Comité travaillera désormais avec le système i-CSO et son système de messagerie CSO Net.
Le Comité, qui a élu à ses vices-présidences, Mme Elif Caliskan, de la Turquie et MM. El Hacen Eleyatt, de la Mauritanie et Farid Jabrayilov, de l’Azerbaïdjan, également Rapporteur, poursuivra ses travaux demain mardi 26 janvier à partir de 10 heures. Le quatrième vice-président sera élu ultérieurement, après que le Groupe des États d’Asie et du Pacifique se soit mis d’accord sur un candidat.
**E/C.2/2016/R.2, E/C.2/2016/R.2/Addenda 1 à 27 et E/C.2/2016/R.3
Octroi du statut consultatif spécial
- « Coup de pousse » Chaîne de l’Espoir Nord-Sud (C.D.P.-C.E.N.S.) - Togo
- « IDEA » International Dialogue for Environnemental Action Public Association – Azerbaïdjan
- « Tort for Torture Victims Centre » (TT-VC) – Cameroun
- ABADD Resource Center for Gender Equality – Liban
- Action Communautaire Femme et Enfant - République démocratique du Congo
- Action Jeunesse pour le Développement – République du Congo
- Action pour la protection des droits de l'homme en Mauritanie - Mauritanie
- Action pour le Développement Humain au Congo - République démocratique du Congo
- Agency for Health and Food Security - Ghana
- Alliance nationale des consommateurs et de l'environnement (ANCE) – Togo
- ANAJA (L'Eternel a répondu) – Togo
- Asian Disaster Preparedness Center – Thaïlande
- Asociación Civil Generación Par – Argentine
- Asociaţia Obştească "Centrul Ecologic-Recuperare, Reciclare, Reintegrare" – Moldova
- Association Aide aux femmes et enfants – République du Congo
- Association Genèse – République du Congo
- Association mauritanienne pour la promotion des droits de l'homme – Mauritanie
- Association pour le Développement Humain en Mauritanie – Mauritanie
- Bakhter Development Network (BDN) – Afghanistan
- Buddies Association of Volunteers for Orphans, Disabled and Abandoned Children – Chine
- Bureau Pour la Croissance Intégrale et la Dignité de L'enfant – République démocratique du Congo
- Center of Civil Initiatives Support – Ouzbékistan
- Centre d'accompagnement des filles désœuvrées – République démocratique du Congo
- Change Human's Life – Côte d’Ivoire
- Climate Change Excellence Africa (Climate XL - Africa) - Kenya
- Conquer Nepal – Népal
- DHAN (Development of Humane Action) Foundation – Inde
- Disability Association of Tavana – République islamique d’Iran
- Enable India – Inde
- Fondation Monseigneur Emmanuel Kataliko - République démocratique du Congo
- Fondation Ngangambi- République démocratique du Congo
- Fondation Tamukwidi Matiti Donatien – République démocratique du Congo
- Global Youth Organization - Iraq
- Indian Trust for Rural Heritage and Development - Inde
- Initiative d'opposition contre les discours extrémistes - Mauritanie
- Jeevan Jyothi Charitable Trust - inde,
- Kapo Seba Sangha (KSS) - Bangladesh
- Karna-Subarna Welfare Society - Inde
- Malankara Social Service Society - Inde
- Mouvement des Jeunes pour le Réveil et le Développement - Bénin
- National Educational, Social and Traditional Knowledge (NEST) Foundation - Inde
- National Old Folks of Liberia, Inc. - Libéria
- Nimbus Foundation - Ghana
- Observatório Nacional de Segurança Viária e Veicular - Brésil
- ONG Aesadev Togo - Togo
- Orphan Charity Foundation - Iraq
- Pakistan Lions Youth Council Khanewal - Pakistan
- Pakistan Rural Workers Social Welfare Organization (PRWSWO) - Pakistan
- Palestinian Center for Development and Media Freedoms "MADA" - État de Palestine
- Phamous Vision - Ghana
- Porini Welfare Association - Kenya
- Potohar Organization for Development Advocacy (PODA) - Pakistan
- Redemption Research for Health and Educational Development Society - Inde
- Regroupement des Jeunes Africains pour la Démocratie et le Développement - Section Togo - Togo
- Réseau Unité pour le Développement de Mauritanie - Mauritanie
- Asian Association for Public Administration (AAPA) - République de Corée
- Ariel Foundation International - Suisse
Report de la décision dans l’attente des réponses aux questions posées par le Comité
Le représentant de l’Afrique du Sud a demandé que le Comité réserve sa réponse à la demande de African Arts Institute (Afrique du Sud), jugeant incohérentes certaines réponses aux questions posées et exprimant son intention de poser par écrit une question spécifique. Son homologue de l’Inde a voulu une explication du solde négatif important dans le budget de l’ONG, ainsi que des dépenses énormes pour son fonctionnement.
En ce qui concerne l’organisation Aleradah & Altageer National Society (Bahreïn), le représentant de la Mauritanie a remarqué qu’aucun détail n’était fourni sur les activités de l’an passé. Son homologue de l’Inde a relevé un budget négatif et demandé des explications sur le financement de l’organisation, de même que pour l’Association du Développement et de la Promotion des Droits de l’Homme (Mauritanie) qui fonctionne avec un solde négatif.
Le représentant de l’Afrique du Sud a fait les mêmes observations sur le budget négatif de l’Association for Integrated Sustainable Development Initiatives (AISDI-CIG) (Cameroun). Il s’est aussi interrogé sur la comptabilité de l’Association for the Protection of Women and Children’s Rights (APWCR) (Cameroun) dont les revenus et les dépenses sont égaux « au centime près ». Même interrogations de cette délégation sur le budget déficitaire de l’Association locale pour le développement intégral (République démocratique du Congo).
Le délégué de Cuba a demandé des détails sur le travail de l’Association nationale de promotion et de protection des droits de l’homme (Cameroun), plus exactement sur les autres ONG avec lesquelles l’Association travaille, a-t-il dit après une demande de précision de son homologue des États-Unis.
Le représentant de l’Afrique du Sud s’est encore interrogé sur le solde négatif du budget de l’Association of Youths with Vision (AOYWV) (Gambie), ainsi que sur celui de l’Association pour la lutte contre la dépendance (Mauritanie). Le représentant de la Mauritanie a demandé des précisions sur les sources de revenu provenant de contrats et sur les dépenses de l’Association pour la solidarité & le développement durable (Mauritanie). Il a posé des questions similaires à l’Association pour le Développement Durable la Promotion des Droits Humains et la Lutte Contre la Pauvreté (Mauritanie) qui dit recevoir des ressources d’organisations internationales. Le représentant du Burundi a demandé des détails sur les ONG qui financent l’Association Saemaul Undong Burundi (Burundi)
L’examen de la demande de l’Association Togolaise « Femmes et SIDA » (A.T.F.S) (Togo) a également été reporté après une question du représentant de l’Afrique du Sud sur le budget de l’organisation. La représentante du Nicaragua a demandé, quant à elle, des précisions sur l’indépendance de l’Association tunisienne de la santé de la reproduction (Tunisie) par rapport à une autre organisation avec laquelle elle travaille en lien étroit. Pour ce qui est de l’Association Un Enfant Un Cartable Du Burkina Faso (Burkina Faso), le représentant de l’Afrique du Sud a remarqué des problèmes liés au budget. Il a aussi posé des questions à Ballerina Management Institute (Inde) sur sa mission qui est, à son avis, énoncée de manière beaucoup trop générale, et à Beijing NGO Association for International Exchanges (Chine) sur l’ampleur de son déficit.
À l’organisation Cameroon League for Development (CAMLEAD) (Cameroun), le représentant de l’Afrique du Sud a demandé des détails sur les « principes d’or » sur lesquels se base cette organisation. En ce qui concerne le Centre for Corrections and Human Development (Nigéria), ce même représentant a demandé des explications sur la mission de l’organisation qui indique aider les « personnes socialement mal ajustées » au Nigéria et mettre au point des « documents législatifs viables ». Il s’est aussi interrogé sur le solde négatif du budget.
À Coastal Association for Social Transformation (COAST) Trust (Bangladesh), le représentant de l’Inde a demandé des précisions sur ce qui est appelé « service charge », sur l’absence de contribution de ses membres et sur les dons reçus. Il a aussi demandé au Comité de vérifier l’adresse de Conglomeration of Bengal’s Hotel Owners (Inde), après avoir constaté que l’adresse fournie par l’organisation n’existait pas.
Le représentant de la Mauritanie a relevé le manque de clarté dans le budget de l’organisation Coordination Waï (Eveil) relative à l’unité nationale et la lutte contre l’esclavage (Mauritanie). Le représentant de l’Inde a demandé des précisions sur les objectifs et les activités de l’organisation Dalit Welfare Organization (Nepal), ainsi que sur son plan de financement et sur des fonds reçus, des préoccupations partagées par son homologue de l’Afrique du Sud. Cette même délégation a également demandé des explications sur le budget de Démocratie Dans le Monde (DDM) (Bénin) et sur les buts et objectifs de l’organisation Eaglesworth Human Empowerment Foundation (Nigéria), ainsi que sur le don qu’elle indique avoir reçu du « Président ».
Le représentant de l’Inde a voulu savoir si Education, Communication and Development Trust (EDUCATR) (Inde) voulait le statut pour elle-même ou pour une de ses branches. Il a en outre demandé des précisions sur ses états financiers et sur son programme de collecte de fonds. Son homologue de l’Afrique du Sud a estimé que les ressources d’Entrepreneurship Development and Support Initiative (Nigéria) ne lui suffisaient pas pour mener à bien son mandat.
À Family Planning Association of Bangladesh (FPAB) (Bangladesh), la représentante du Nicaragua a demandé comment elle pouvait conserver son indépendance en recevant des fonds du Gouvernement. Pour ce qui est de la Fédération de la Ligue Démocratique des Droits des Femmes (Maroc), le représentant de l’Afrique du Sud a voulu savoir comment elle comptait éponger un déficit de près d’un million de dollars dans son budget opérationnel. Il a ensuite fait des observations sur le déséquilibre du budget de l’organisation FESTHES "Festival Pour la Santé" (Togo).
Frontier Reconstruction Welfare Agency (Pakistan) devra répondre au délégué du Pakistan qui a demandé la bonne adresse du site Internet. Le même délégué a demandé des détails sur les financements internationaux reçus par Fundamental Human Rights & Rural Developement Association, (Pakistan). Comment Gestos Soropositividade Comunicação e Gênero, (Brésil), fera-t-il pour combler le déficit de 42% de son budget, a voulu savoir le représentant du Nicaragua. Global Campaign for Education, (Afrique du Sud) travaille-t-elle avec l’Union africaine et l’UNESCO? a demandé le délégué de l’Afrique du Sud. Global Initiative for Positive Change, (Afrique du Sud), devra répondre au même représentant sur la manière dont elle compte assumer ses responsabilités avec un budget de 1 800 dollars. Quel est son statut auprès de l’Union africaine?
Glozells Renewable Energy and Environment Society, (Nigéria), devra préciser ses sources de financement au représentant de l’Afrique du Sud. Gulf Centre for Human Rights (GCHR) Limited, (Liban), devra expliquer l’écart entre ses recettes et ses dépenses, comme le lui demande le représentant du Soudan. Le délégué du Nigéria a demandé à Heal the Land Initiative in Nigeria, (Nigéria), quelles sont ses sources internes? Qui sont les partenaires de l’ONG? Comment s’acquitte-t-elle de son mandat? Quel est son statut auprès de l’Union africaine? Le délégué de l’Inde a voulu savoir de Hill-tribes' Mission Aid of India, (Inde), la définition qu’elle donne des « populations du nord de l’Inde ».
Le représentant du Nicaragua s’est inquiété des projets d’Humanity Family Foundation for peace and Dev, (Nigéria). Comment sont financés ces projets? Son homologue de l’Afrique du Sud a demandé comment Instituto de Desenvolvimento e Direitos Humanos – IDDH, (Brésil), compte travailler avec un « déficit budgétaire abyssal ». Le délégué du Pakistan a relevé des informations contradictoires sur le siège et le certificat d’enregistrement d’International Human Right Organization, (Pakistan). Son homologue de l’Inde lui a dit de fournir les noms et les nationalités des membres du Conseil d’administration de l’ONG.
Il a aussi fait savoir qu’International Non-Olympic Committee (Inde) n’a aucune activité en Inde. Les deux responsables de l’ONG se servent de l’organisation comme un dépôt. Ils ont commis des fraudes fiscales de plus d’un million de roupies. Comment peut-elle s’acquitter de son mandat auprès de l’ECOSOC alors qu’elle ne remplit pas les critères pour l’obtention d’un statut consultatif? Le représentant indien a demandé au Comité de retirer la demande de cette ONG. Il a ajouté que Ishaatool Mohammadiya Research and Development Foundation, Shevgaon, (Inde), n’a réalisé aucune activité au cours de ces dernières années. Son homologue de l’Afrique du Sud a demandé à Leadership Initiative for Transformation & Empowerment (Nigéria) comment elle est structurée? Quelles sont les sources de financement? Comment compte-t-elle combler son déficit budgétaire? s’est demandé le représentant de l’Iran.
Leah Charity Foundation (Nigéria) devra apporter des précisions au représentant de l’Afrique du sud sur son statut auprès de l’Union africaine et sur ses objectifs. Liberia Widow Assistance and Development Agency (Libéria), est-elle une banque? s’est aussi demandé le représentant sud-africain qui s’est également inquiété du statut de la Ligue camerounaise des Droits de l’homme (Cameroun) auprès de l’Union africaine? Quelles sont ses activités en matière de droits de l’homme? Le représentant a par ailleurs demandé à Lotus Initiative for the Blind (Nigéria) quels sont ses buts et objectifs? L’ONG est-elle nationale ou internationale? Quels sont ses partenaires nationaux et internationaux? Quel est son statut? La Maison d’Abraham (République du Congo) et Maiti Nepal (Népal) devront, de leur côté, expliquer au représentant comment elles comptent s’acquitter de leur mandat avec un budget déficitaire. Son homologue de l’Inde a demandé des explications à Message Welfare Society (Pakistan) sur les droits d’adhésion.
À Neighbourhood Community Network (Inde), le représentant de l’Afrique du Sud a demandé quelles sont ses sources de financement. Quelle part de ce financement vient des gouvernements et comment cette ONG compte-t-elle préserver son indépendance? Que représentante pour cette ONG, l’organisation « Neighbourhood forums », s’est demandé le représentant de l’Inde dans le dossier de l’ONG. Qu’entend Neighbourhood Environment Watch Foundation (Nigéria) par “Naighbourhood”, s’est aussi demandé le représentant de l’Afrique du Sud qui a signalé que le site Internet de l’ONG ne fonctionne pas?
Qui gère le budget de Network for Adolescent and Youth of Africa (NAYA) (Kenya), s’est interrogé son homologue du Nicaragua. Le représentant de l’Afrique du Sud est de nouveau intervenu pour demander à Ngamiland Council of Non-Governmental Organisations (Botswana) comment elle compte préserver son indépendance vis-à-vis d’USAID qui assume plus de 80% de son budget. O.N.G. ACHE Internacional (Chili) a été priée de donner au représentant de Cuba la liste des gouvernements qui la financent. Le délégué du Pakistan a voulu des informations complémentaires sur les activités de Pakistan Society for the Rehabilitation of the Disabled (Pakistan) pour l’année 2014. Celui de l’Afrique du Sud a demandé à Pan African Institute for Entrepreneurship and Community Development (Ltd/Gte) (Nigéria) son statut. Quels sont ses rapports avec le Ministère des finances? Est-elle accréditée auprès de l’Union africaine?
L’Afrique du Sud a aussi voulu savoir pourquoi Partnership for Justice Ltd/Gte (Nigéria) n’a qu’une seule source de financement? Comment réalise-t-elle ses projets? Le délégué du Soudan a prié People and Police for Egypt for Culture and Scientific Services (Égypte) de décrire ses prochains projets. Son homologue de l’Inde a voulu savoir à quelles conférences des Nations Unies l’ONG a effectivement participé. Il a aussi demandé à Pranab Gandharva Gurukul (Inde) de fournir la liste de ses activités au cours de ces dernières années. Quelles sont ses sources de financement? Le représentant de l’Afrique du Sud a voulu savoir de Ruldin-Society for Neglected Women of Nigeria (Nigéria) la nature de ses investissements? Quels sont les investisseurs et les parrains? Quelle est l’adresse exacte du site Internet? Son homologue de l’Inde a demandé si Saavan Foundation (Inde) a reçu des financements du Gouvernement ou non.
Dialogue avec les ONG
L’Asian Association for Public Administration (AAPA) (République de Corée) a expliqué qu’elle a une vocation purement universitaire et qu’elle organise depuis sa création une Conférence annuelle des universitaires de l’Asie. Son but est de développer et d’améliorer la recherche et les échanges sur l’administration et la gestion de la chose publique. Le délégué de l’Inde a demandé comment l’ONG compte contribuer au travail de l’ECOSOC. L’ONG a répondu qu’elle s’efforce de renforcer son interaction avec les Nations Unies, faisant siens les objectifs de développement durable. Comment comptez-vous faire la différence sur le terrain? s’est demandé le représentant de l’Afrique du Sud. Votre budget ne semble pas pouvoir couvrir toutes vos activités, a commenté la déléguée de l’Iran. Quelle est la nature de vos relations avec vos membres en Iran? L’ONG a expliqué qu’elle mène des « activités pratiques » sur le terrain. Concernant le budget, les Conférences annuelles sont parrainées par plusieurs universités.
Ariel Foundation International (Suisse) a indiqué qu’elle promeut les partenariats, la paix et la prospérité. Les partenariats avec les organisations locales, nationales et internationales permettent d’organiser des manifestations et d’élaborer des programmes pour les enfants et les jeunes. Comment l’idée vous est-elle venue? s’est demandé le délégué de l’Inde. L’ONG a répondu qu’elle a été créée avec le concours d’un ambassadeur du Botswana, d’un autre des États-Unis et des bénévoles pour répondre aux besoins des enfants là où ils vivent.