Assemblée générale: le Secrétaire général dit craindre une absence de consensus sur le texte relatif à la Stratégie antiterroriste mondiale
Le Secrétaire général de l’ONU, qui présentait aujourd’hui à l’Assemblée générale deux rapports liés à la Stratégie antiterroriste mondiale des Nations Unies, s’est dit « profondément déçu » par les négociations en cours, qui laissent craindre, pour la première fois, une absence de consensus sur le projet de résolution relatif à la Stratégie, laquelle fête son dixième anniversaire.
Lors de cette séance, l’Assemblée générale a enfin élu l’Italie au dernier des cinq sièges non permanents à pourvoir au Conseil de sécurité et adopté sans vote une résolution sur les modalités de la Réunion du 19 septembre sur la gestion des déplacements massifs de réfugiés et de migrants. L’Assemblée n’a pas manqué de rendre hommage à John W. Ashe, Président de sa soixante-huitième session, décédé le mercredi 22 juin.
« Le monde attend que nous agissions de manière coordonnée » pour combattre le fléau du terrorisme, a déclaré le Secrétaire général, en présentant ses deux rapports sur la Stratégie antiterroriste mondiale. Il a rappelé l’attaque menée mardi dernier contre l’aéroport Atatürk d’Istanbul, soulignant que les diverses composantes de la Stratégie sont plus encore pertinentes aujourd’hui que par le passé. Il faut une coopération très forte, à tous les niveaux, pour assurer une mise en œuvre équilibrée de ses quatre piliers.
Adoptée en 2006 et révisée tous les deux ans, la Stratégie antiterroriste mondiale repose sur quatre piliers: l’élimination des conditions propices à la propagation du terrorisme; la prévention et la lutte contre le terrorisme; le renforcement des moyens dont les États disposent pour prévenir et combattre le terrorisme et du rôle joué en ce sens par l’ONU; et la garantie du respect des droits de l’homme pour tous et de l’état de droit dans le cadre de la lutte contre le terrorisme.
Dans son rapport, Ban Ki-moon décrit l’évolution du terrorisme depuis 10 ans, estimant que, de tous les défis, « la propagation d’idéologies extrémistes violentes et l’émergence de groupes terroristes alimentée par ces idéologies constituent les plus graves ». Il note qu’entre 2004 et 2014, le nombre des attentats a été multiplié par plus de 6, et par 3,5 entre 2010 et 2014, année où leur nombre est monté à 16 818. Le Secrétaire général attribue cette évolution « à la montée en puissance de l’État islamique d’Iraq et du Levant et d’Al-Qaida à la suite des guerres en Iraq, en République arabe syrienne et au Yémen ». Il met aussi l’accent sur le caractère transnational des groupes terroristes, ce qui rend encore plus nécessaire la coopération internationale.
Rappelant que l’adoption de la Stratégie a donné lieu « à un consensus international sans précédent quant à la nécessité d’une action conjointe contre le terrorisme », le Secrétaire général estime que l’une des grandes réussites a été de « préserver l’entente sur le fait que tous les États Membres sont touchés par le problème du terrorisme et gagnent donc à participer à l’action ». Pour lui, la Stratégie constitue « une base solide à partir de laquelle les États Membres peuvent collaborer ». Elle doit donc être préservée et renforcée.
Pour la mettre en œuvre avec succès, la communauté internationale doit à nouveau s’engager à appliquer ses quatre piliers de manière globale et équilibrée, ajoute le Secrétaire général. Il prévient que l’attention et les ressources consacrées aux activités de prévention restent insuffisantes. Il avertit donc qu’il faudra « redoubler d’efforts », et placer l’élimination des conditions qui favorisent la propagation du terrorisme -le pilier I– au cœur des activités de prévention. De même, « la communauté internationale ne peut pas se permettre de créer davantage de terroristes tout en essayant de lutter contre eux », d’où l’importance du pilier sur les droits de l’homme et l’état de droit.
Aujourd’hui, le Secrétaire général de l’ONU n’a pas hésité à faire part de sa profonde déception et de sa crainte que, pour la première fois, les États Membres ne parviennent pas au consensus sur le projet de résolution bisannuel sur la Stratégie antiterroriste mondiale.
Dans son second rapport, le Secrétaire général présente son « Plan d’action pour la prévention de l’extrémisme violent », qui vise à lutter contre ce « phénomène multiforme, qui échappe à toute définition claire » mais « tend à conduire au terrorisme ». Il demande notamment que chaque État Membre élabore un plan d’action national de prévention, en tenant compte des facteurs locaux et nationaux et en faisant participer tous les acteurs de la société, et propose de les compléter par des plans régionaux et sous-régionaux.
L’élection de l’Italie au dernier des cinq postes à pourvoir au Conseil de sécurité pour remplacer les membres dont le mandat arrive à expiration le 31 décembre 2016, s’est faite sans difficulté, aujourd’hui; les Pays-Bas s’étant retirés de la course. L’Italie a obtenu 179 voix dès le premier tour, la majorité requise des deux tiers des 184 États présents et votant étant de 123 voix. Toutefois, en vertu d’un arrangement présenté mardi et renouvelé cet après-midi, l’Italie quittera son siège le 31 décembre 2017, conduisant l’Assemblée générale à élire à sa place les Pays-Bas pour l’année 2018.
Dans son hommage à la mémoire de John W. Ashe, Président de la soixante-huitième session de l’Assemblée générale, décédé le 22 juin dernier, le Président actuel, M. Mogens Likketoft, a parlé d’un homme passionné par les questions touchant à la pauvreté, aux inégalités et à la dégradation de l’environnement. Après avoir fait observé une minute de silence, M. Lykketoft a rappelé la carrière de l’ancien représentant d’Antigua-et-Barbuda aux Nations Unies et insisté sur son rôle dans l’adoption du Programme de développement à l’horizon 2030, au centre duquel il a beaucoup contribué à mettre les objectifs de développement durable.
Le Secrétaire général de l’ONU, M. Ban Ki-moon, a également rappelé le rôle de l’ancien Président dans la préparation de l’Accord de Paris sur le climat conclu en décembre dernier. Les représentants des différents groupes régionaux, ainsi que celui d’Antigua-et-Barbuda, ont également pris la parole.
L’Assemblée générale poursuivra demain, vendredi 1er juillet, à partir de 10 heures, son débat sur la Stratégie antiterroriste mondiale avant d’adopter la résolution.
HOMMAGE DE L’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE À LA MÉMOIRE DE JOHN W. ASHE, PRÉSIDENT DE LA SOIXANTE-HUITIÈME SESSION DE L’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE
Déclarations
M. MOGENS LYKKETOFT, Président de la soixante-dixième session de l’Assemblée générale, a dit avoir appris avec une grande tristesse le décès, mercredi 22 juin, de John W. Ashe, qui avait présidé l’Assemblée générale durant sa soixante-huitième session, entre 2013 et 2014. Pour beaucoup dans cette salle, il était un ami et un collègue, a-t-il ajouté après avoir fait observer une minute de silence à l’Assemblée. Il était aussi un grand diplomate des Caraïbes, fortement impliqué dans les questions internationales depuis 35 ans et un serviteur fidèle de son pays, Antigua-et-Barbuda, depuis 1969. Il avait ainsi représenté son pays auprès des Nations Unies pendant plus de 10 ans
La passion de John Ashe pour les questions liées à la pauvreté, aux inégalités et à la dégradation de l’environnement était immense, a ajouté M. Likketoft, qui a rappelé la participation de son défunt collègue aux Sommets sur le développement durable de 2002 et 2012 à Rio, et à celui qui, en septembre dernier, a adopté le Programme de développement à l’horizon 2030. John Ashe avait également présidé le Groupe des 77 et la Chine et siégé aux conseils d’administration de plusieurs programmes et fonds des Nations Unies.
L’action de John Ashe en faveur d’un programme ambitieux pour l’après-2015 a été essentielle alors qu’il présidait la soixante-huitième session de l’Assemblée générale, a encore déclaré M. Lykketoft, qui a rappelé que c’est sous la direction de John Ashe que les propositions du Groupe de travail sur les objectifs de développement durable avaient pu être placées au centre du Programme 2030.
Le Président de l’Assemblée générale a ensuite présenté ses condoléances à la délégation et au Gouvernement d’Antigua-et-Barbuda, ainsi qu’à la famille du défunt.
M. BAN KI-MOON, Secrétaire général de l’ONU, a rappelé les fonctions éminentes occupées par John Ashe pendant les quelque 25 années qu’il a passées à New York. Il a notamment en 2012 été Co-Président du Sommet de Rio sur le développement durable et Président de l’Assemblée générale de 2013 à 2014. Ses efforts ont permis d’aboutir au Programme de développement durable à l’horizon 2030 et à l’Accord de Paris sur le climat, a affirmé, à son tour, le Secrétaire général.
Au nom du Groupe des États d’Europe orientale, M. TAFROV (Bulgarie) a insisté sur le fait que John Ashe a consacré 23 ans de sa carrière aux Nations Unies et présidé, dans ce cadre, le Groupe des 77 et la Chine, tandis qu’au nom du Groupe des États d’Afrique, Mme KASESE-BOTA (Zambie) a loué l’intellect de John Ashe et son engagement en faveur du développement durable. Elle a aussi mentionné le nouvel élan que l’ancien Président de l’Assemblée générale a imprimé aux discussions sur la réforme du Conseil de sécurité. « John Ashe était le champion du développement durable », a affirmé, à son tour, Mme STENER (Norvège), au nom du Groupe des États d’Europe occidentale et autres États. Au nom de celui des États d’Asie et du Pacifique, M. OKAMURA (Japon) a également fait part de sa tristesse.
M. KEITH MARSHALL (Barbade), au nom du Groupe des États d’Amérique latine et des Caraïbes, a insisté sur l’engagement de John Ashe lors des négociations relatives au Programme de développement durable à l’horizon 2030 pour veiller à ce que le monde se dote d’un texte véritablement transformateur propre à apporter à tous justice et prospérité. Au nom de la Communauté des Caraïbes (CARICOM), Mme KITTY SWEEB (Suriname) a salué l’extraordinaire diplomate, profondément respectueux des principes du multilatéralisme, que John Ashe était. Réputé pour son calme et sa détermination, il était un parfait exemple de la manière d’assumer les responsabilités internationales et de parvenir à des résultats concrets dans l’intérêt de l’Organisation et du monde. John Ashe disait souvent, a-t-elle confié: « aucun homme n’est une île », une phrase qui reflète sa profonde conviction que les défis internationaux doivent être réglés non de manière unilatérale mais multilatérale.
John Ashe était un homme exceptionnel, a conclu M. WEBSON (Antigua-et-Barbuda). « Son rôle de chef de file lors de la Conférence de Rio est inoubliable », a-t-il poursuivi, ajoutant que son héritage est visible dans l’Accord de Paris sur le climat. Le délégué a rappelé que c’est John Ashe lui-même qui avait dévoilé le Mémorial dédié aux victimes de la traite transatlantique. « Il était bien plus que la somme de ses réalisations. Il était un excellent père et un excellent époux. »
ÉLECTIONS AUX SIÈGES DEVENUS VACANTS DANS LES ORGANES PRINCIPAUX: ÉLECTION DE CINQ MEMBRES NON PERMANENTS DU CONSEIL DE SÉCURITÉ
L’Assemblée générale a élu l’Italie au dernier des cinq sièges non permanents du Conseil de sécurité qu’elle devait pourvoir pour remplacer les membres dont le mandat arrive à expiration le 31 décembre 2016.
Avant l’ouverture du scrutin, le Président de l’Assemblée générale, Mogens Likketoft, a annoncé à l’Assemblée qu’il avait reçu une lettre de la Présidente du Groupe des États d’Europe occidentale et autres États, l’informant du retrait des Pays-Bas; l’Italie restant ainsi seule candidate en lice.
Lors de l’unique tour de scrutin, l’Italie a été élue avec 179 voix, la majorité requise des deux tiers des 184 États présents et votant étant de 123 voix.
La composition du Conseil de sécurité durant l’année 2017 devrait donc être la suivante: Bolivie, Chine, Égypte, États-Unis, Éthiopie, Fédération de Russie, France, Italie, Japon, Kazakhstan, Royaume-Uni, Sénégal, Suède, Ukraine et Uruguay.
Mardi dernier, l’Assemblée générale avait entamé le processus annuel d’élection de cinq membres non permanents du Conseil pour la période allant du 1er janvier 2017 au 31 décembre 2018. Étaient à pourvoir deux sièges pour l’Afrique et l’Asie-Pacifique, un pour l’Amérique latine et les Caraïbes et deux pour l’Europe occidentale.
Après avoir élu rapidement la Bolivie, l’Éthiopie et la Suède, puis le Kazakhstan, lors des deux premiers tours de scrutin, l’Assemblée générale n’était pas parvenue à départager les deux candidats au second siège réservé à l’Europe occidentale. Après cinq tours de scrutin extrêmement serrés, les Ministres italien et néerlandais des affaires étrangères avaient proposé à l’Assemblée générale de se partager le siège disputé: l’Italie l’occuperait en 2017 et les Pays-Bas, en 2018. Le Groupe des États d’Europe occidentale et autres États a fait sienne cette proposition à l’issue d’une réunion tenue mercredi.
Cet après-midi, le représentant de l’Italie a remercié l’Assemblée générale pour son appui et pour avoir accepté cet accord, avant de reconfirmer que son pays se retirera l’année prochaine et laissera alors la place aux Pays-Bas, a-t-il expliqué.
Techniquement, l’Italie a été élue aujourd’hui selon la procédure normale pour un mandat normal de deux ans, jusqu’au 31 décembre 2018. Mais, comme l’a rappelé le représentant de l’Italie, il est entendu que son pays quittera son siège au Conseil le 31 décembre 2017. L’Assemblée générale devra donc organiser avant cette date une élection séparée conformément à l’article 140 de son règlement intérieur. Ce dernier dispose que « si un membre cesse d’appartenir à un conseil avant l’expiration de son mandat, il est pourvu à son remplacement pour la durée restant à couvrir de son mandat au moyen d’une élection partielle qui a lieu séparément à la session suivante de l’Assemblée générale ». Il restera aux Pays-Bas à obtenir la majorité des deux-tiers des États présents et votants lors du scrutin.
C’est la première fois depuis l’élargissement du Conseil de sécurité de 11 à 15 membres en 1965, et l’augmentation du nombre des sièges non permanents de 6 à 10, qu’un siège non permanent est ainsi « divisé » entre deux États candidats que l’Assemblée générale ne parvient pas à départager. Utilisée à plusieurs reprises entre 1955 et 1965, la pratique avait été abandonnée. Les élections disputées s’étaient depuis lors poursuivies soit jusqu’à la victoire d’un des candidats ou son retrait, soit par l’élection d’un troisième pays, non initialement candidat mais qui avait obtenu l’accord des deux concurrents que l’Assemblée générale ne pouvait départager.
STRATÉGIE ANTITERRORISTE MONDIALE DES NATIONS UNIES (A/70/674, A/70/826, A/70/826.CORR.1)
Le Président de l’Assemblée générale, M. MOGENS LYKKETOFT, a présenté ses condoléances au Gouvernement et au peuple de la Turquie, déplorant que les victimes de ces violences insensées soient devenues trop nombreuses. La communauté internationale doit agir résolument, a-t-il dit, en appelant à une intensification des efforts pour lutter contre le terrorisme. Le Président a insisté sur la pertinence de la Stratégie antiterroriste mondiale des Nations Unies. « Ensemble, dans cette salle, nous devons nous acquitter de notre mandat et faire face à ce fléau », a-t-il déclaré, rappelant que cette année marque le dixième anniversaire de la Stratégie.
Le Président a rappelé que les actes terroristes visent à éliminer les droits de l’homme et les principes démocratiques et cherchent à déstabiliser des gouvernements légitimement constitués. Il a exhorté tous les États Membres à offrir à leurs peuples la garantie que cette Stratégie reste pertinente, à l’heure où de nouvelles menaces sont apparues. Le Président a noté la souplesse des délégations lors des négociations sur l’examen de la Stratégie. « Nous devrions nous mettre d’accord sur un document de consensus qui permettra aux Nations Unies d’améliorer leur action », a-t-il conclu.
M. BAN KI-MOON, Secrétaire général de l’ONU a indiqué qu’il suivait de très près les négociations. « Je suis profondément déçu », a-t-il avoué. « Cette année, nous ne parviendrons peut-être pas à l’adoption d’une résolution par consensus. » Indiquant que tous les États reconnaissent qu’ils sont touchés, le Secrétaire général a affirmé que « le monde attend que nous agissions de manière coordonnée pour combattre ce fléau ». Cela est urgent, comme le rappelle l’attaque menée contre l’aéroport d’Istanbul, a-t-il poursuivi. Il a noté les bouleversements qui se sont produits depuis l’adoption de la Stratégie, en mentionnant les obstacles imprévus qui sont apparus tels que la propagation des idéologies de l’extrémisme violent, l’accès élargi aux armes ou encore le flux des combattants terroristes étrangers qui se jouent des frontières. Grâce à ces facteurs, les terroristes ont pu s’emparer de larges pans de territoires et exercer leur emprise sur les populations, a-t-il dit, prévenant que la communauté internationale se trouve aujourd’hui à la croisée des chemins.
Il a souhaité que des mesures soient prises sur les quatre piliers de la Stratégie. Les mesures militaires ont leur place, mais notre riposte doit être cohérente et respecter l’état de droit, a affirmé M. Ban, jugeant que cela était essentiel pour garantir l’efficacité et la légitimité des mesures antiterroristes. Il a en particulier appelé à l’adoption de mesures préventives contre l’extrémisme violent, rappelant qu’il a, dans le cadre de son Plan d’action, demandé aux États d’élaborer des plans d’action nationaux. Face aux menées des terroristes qui « polarisent les sociétés », il a estimé que la lutte contre le terrorisme était « une question de leadership ». « Nous ne devons pas laisser la peur l’emporter. »
Il a ensuite dit sa préoccupation devant « le glissement vers le racisme, l’islamophobie, l’antisémitisme et l’homophobie » constatés dans certaines sociétés. « Nous devons dénoncer la démagogie et édifier des sociétés où toutes les expressions légitimes ont leur place, des sociétés qui n’excluent pas mais incluent. » Estimant que les composantes de la Stratégie étaient encore plus pertinentes que par le passé, il a plaidé pour une mise en œuvre équilibrée de ses quatre piliers et insisté sur l’importance d’appliquer les engagements pris ensemble. L’ONU est prête à apporter son appui, a-t-il dit. Au titre des ressources mobilisées dans le cadre de la lutte antiterroriste, « outre une contribution généreuse de l’Arabie saoudite », il a indiqué que peu de ressources ont pour l’instant été apportées. « Nos efforts ne seront pas suffisants s’il n’y a pas de ressources suffisantes. »
Enfin, il a évoqué la mémoire des milliers d’enfants, de femmes et d’hommes victimes du terrorisme alors qu’ils « entendaient juste vivre leur vie ». « Je lance un appel: montrez au monde que vous êtes prêts à travailler ensemble. »
SUITE DONNÉE AUX TEXTES ISSUS DU SOMMET DU MILLÉNAIRE: PROJET DE RÉSOLUTION (A/70/L.54)
L’Assemblée générale a adopté, sans vote, une résolution relative à la Réunion plénière de haut niveau sur la gestion des déplacements massifs de réfugiés et de migrants, qui se tiendra le 19 septembre à New York, dans laquelle elle détaille l’organisation de cette journée.
La séance plénière d’ouverture sera notamment marquée par des déclarations du Président de l’Assemblée, du Président de l’Assemblée de la session précédente, du Secrétaire général, du Haut-Commissaire des Nations Unies pour les réfugiés, du Directeur général de l’Organisation internationale pour les migrations ou bien encore d’un membre d’une communauté de migrants. Six tables rondes sont prévues, portant sur les thèmes de l’élimination des causes profondes des déplacements massifs de réfugiés et sur un Pacte mondial pour le partage des responsabilités en faveur des réfugiés, dans le respect du droit international. Des dépenses supplémentaires de 305 000 dollars sont prévues.