Exposé du Groupe d’experts sur le Yémen au Comité 2140 du Conseil de sécurité sur le droit international humanitaire et les aspects financiers de son mandat
Le 9 octobre, le Comité du Conseil de sécurité créé par la résolution 2140 (2014) a entendu un exposé du Groupe d’experts sur le Yémen portant sur le droit international humanitaire et les aspects financiers du mandat du Groupe. Le Comité a également a procédé à un échange de vues concernant l’exposé et les recommandations formulées par le Groupe d’experts.
Les membres du Groupe ont dit poursuivre leurs investigations concernant l’application du gel des avoirs ainsi que les tentatives de certaines personnes identifiées de contourner les effets des sanctions ciblées. Ils ont également souligné que le Groupe attend des États Membres qu’ils soient plus coopératifs et qu’ils donnent promptement suite à ses demandes afin de l’aider à exécuter son mandat.
Les membres du Groupe ont par ailleurs souligné la nécessité de prendre toutes les mesures qui s’imposent pour donner au Groupe les moyens d’enquêter sur toutes les violations du droit international, notamment en lui permettant d’accéder à toutes les régions du Yémen et de se déplacer librement dans le pays.
Les membres du Comité se sont de nouveau dits prêts à faciliter le travail du Groupe, conformément au mandat du Comité, notamment en priant instamment les États Membres de procéder au gel des avoirs des personnes ou entités désignées par le Comité, ou des personnes ou entités agissant pour leur compte ou sur leurs instructions, ou des entités appartenant à ces personnes ou contrôlées par elles.
Les membres du Comité ont également souligné que toutes les parties se devaient de respecter le droit international humanitaire, et notamment de prendre toutes les mesures de précaution en leur pouvoir pour réduire autant que possible les dommages causés aux civils et aux biens de caractère civil et pour mettre fin au recrutement et à l’utilisation d’enfants, qui constituent des violations du droit international applicable, et de travailler sans plus tarder en coopération avec l’Organisation des Nations Unies et les organisations d’aide humanitaire pour porter assistance aux populations dans le besoin dans l’ensemble du pays.