Déclaration à la presse faite par le Conseil de sécurité sur les attaques terroristes commises en France, au Koweït et en Tunisie
On trouvera ci-après le texte de la déclaration à la presse faite aujourd’hui par le Président du Conseil de sécurité pour le mois de juin, M. Ramlan Bin Ibrahim (Malaisie):
Les membres du Conseil de sécurité ont condamné avec la plus grande fermeté les attaques terroristes perpétrées le 26 juin 2015, à savoir l’attaque commise contre une usine de produits chimiques de Saint-Quentin-Fallavier (France), qui a déclenché une explosion et fait au moins un mort, décapité dans d’atroces conditions, ainsi que plusieurs blessés; l’attentat à la bombe qui a visé une mosquée chiite de Koweït, dans lequel 24 personnes ont perdu la vie et de nombreuses autres ont été blessées; et l’attentat dans lequel des hommes ont ouvert le feu dans deux hôtels près de Sousse (Tunisie), faisant au moins 32 morts et nombre de blessés.
Les membres du Conseil ont adressé leurs condoléances aux familles des victimes et exprimé leur sympathie à tous ceux qui ont été blessés dans ces attentats odieux, ainsi qu’aux peuples et aux Gouvernements français, koweïtiens et tunisiens et aux autres peuples et Gouvernements que ces tragédies ont endeuillés.
Les membres du Conseil ont insisté sur la nécessité de traduire en justice les auteurs de ces crimes terroristes.
Les membres du Conseil ont réaffirmé qu’il fallait combattre par tous les moyens, dans le respect de la Charte des Nations Unies, les menaces que les actes de terrorisme faisaient peser sur la paix et la sécurité internationales, et que tous les actes de terrorisme étaient criminels et injustifiables, quels qu’en soient les motivations et les auteurs et indépendamment de l’endroit et du moment où ils sont commis.
Les membres du Conseil ont rappelé aux États qu’ils devaient veiller à ce que les mesures qu’ils prennent pour combattre le terrorisme soient conformes à toutes les obligations que leur impose le droit international, en particulier le droit international des droits de l’homme, le droit international humanitaire et le droit international des réfugiés.