Conférence de presse de la Présidente du Conseil de sécurité pour le mois de mai, Mme Raimonda Murmokaitė, de la Lituanie
La Représentante permanente de la Lituanie, Mme Raimonda Murmokaitė, qui préside ce mois-ci le Conseil de sécurité, a présenté, cet après-midi, au cours d’une conférence de presse au Siège de l’ONU à New York, le programme de travail mensuel du Conseil, qui sera notamment marqué par deux débats thématiques publics ouverts, l’un sur la protection des journalistes et l’autre sur les armes légères.
Le débat sur la protection des journalistes, qui aura lieu, le 27 mai, au niveau ministériel, sera présidé par le Ministre lituanien des affaires étrangères, M. Linas Linkevičius, a précisé Mme Murmokaitė, en précisant que le Vice-Secrétaire général, M. Jan Eliasson, y participera également.
Lors de son débat sur les armes légères, le 13 mai, le Conseil entendra des exposés du Secrétaire général, Ban Ki-moon, et du Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l'homme, M. Zeid Ra'ad Al Hussein.
Ces deux débats publics, a-t-elle ajouté, sont susceptibles de donner lieu à l’adoption de résolutions. Mme Murmokaitė a ensuite indiqué que des discussions étaient également prévues sur les situations en Bosnie-Herzégovine, le 12 mai, avec un exposé du Haut-Représentant, M. Valentin Inzko, et au Kosovo, avec un exposé du Représentant spécial du Secrétaire général et Chef de la Mission d'administration intérimaire des Nations Unies au Kosovo (MINUK), M. Farid Zarif.
De même, la Présidente du Conseil a annoncé qu’un débat au niveau des ministres de l’intérieur et de la justice, le 29 mai, que présidera également M. Linkevičius, aurait pour thème « les menaces à la paix et à la sécurité internationales posées par les actes des terroristes étrangers ». À cette occasion, M. Eliasson, le Secrétaire général d’INTERPOL, M. Jürgen Stock, le Président du Comité créé par les résolutions 1267 (1999) et 1989 (2011) sur les sanctions contre Al-Qaida, M. Gerard van Bohemen, et elle-même, en tant que Présidente du Comité contre le terrorisme, s’exprimeront, a-t-elle assuré.
Le travail du Bureau régional des Nations Unies pour l'Afrique centrale (UNOCA) et la mise en œuvre de la stratégie régionale de l'ONU pour lutter contre l'Armée de résistance du Seigneur (LRA) seront examinés le 26 mai, à la faveur d’un exposé du Chef de l'UNOCA, M. Abdoulaye Bathily.
En outre, a affirmé Mme Murmokaitė, le Conseil entendra, le 12 mai, l’exposé semestriel sur la Libye de la Procureure de la Cour pénale internationale (CPI), Mme Fatou Bensouda, sur la Libye.
Le Conseil de sécurité devrait entendre d’autres exposés par la Représentante spéciale du Secrétaire général et Chef de la Mission des Nations Unies au Libéria (MINUL), Mme Karin Landgren, le 5 mai; le Représentant spécial du Secrétaire général et Chef de la Mission d’assistance des Nations Unies pour l’Iraq (MANUI), M. Ján Kubiš, le 14 mai; la Représentante spéciale du Secrétaire général et Chef de la Mission des Nations Unies au Soudan du Sud (MINUSS), Mme Ellen Margrethe Løj, le 14 mai; et par le Représentant spécial du Secrétaire général et Chef de la Mission d'assistance des Nations Unies en Somalie (MANUSOM), M. Nicholas Kay, le 19 mai.
L’exposé mensuel du Secrétariat sur le Moyen-Orient, y compris la question palestinienne aura lieu 28 mai, a fait savoir la Présidente du Conseil, avant d’ajouter que des consultations auraient lieu sur les situations humanitaires en Syrie et au Yémen.
D’autres consultations sont à l’ordre du jour des travaux du Conseil de sécurité concernant la Force intérimaire de sécurité des Nations Unies pour Abyei (FISNUA), les armes chimiques en Syrie, le Comité des sanctions 1591 (2005) sur les sanctions contre le Soudan et le Comité 1718 (2006) sur les sanctions contre la République populaire démocratique de Corée (RPDC).
Le Conseil de sécurité aura par ailleurs à se prononcer, le 26 mai, sur le renouvellement des mandats de l’MANUSOM et de la MINUSS.
Enfin, a souligné Mme Murmokaitė, tout au long du mois, les membres du Conseil suivront de près l’évolution de la situation en Ukraine, au Burundi, en République démocratique du Congo (RDC), au Mali, dans les zones touchées par Boko Haram, ainsi que la crise des migrants en mer Méditerranée, en signalant que des séances supplémentaires pourraient être programmées sur ces sujets.