SC/11675-AFR/3029-PKO/455

Déclaration à la presse faite par le Conseil de sécurité sur la République démocratique du Congo

On trouvera ci-après le texte de la déclaration à la presse faite aujourd’hui par le Président du Conseil de sécurité pour le mois de novembre, M. Gary Francis Quinlan (Australie):

Les membres du Conseil de sécurité ont condamné avec la plus grande fermeté les massacres perpétrés contre des civils, le 20 novembre, près de la ville de Beni, dans le Nord-Kivu.  Ces attaques ont porté à plus de 200 le nombre de civils tués depuis la mi-octobre dans cette région.  Les membres du Conseil ont exprimé leurs condoléances les plus sincères aux familles des victimes.

Ils ont également condamné les attaques ciblées contre des Casques bleus de la Mission de l’Organisation des Nations Unies pour la stabilisation en République démocratique du Congo (MONUSCO).  Ils ont souligné qu’aucune action visant à empêcher la MONUSCO de s’acquitter de son mandat ne sera tolérée et que les auteurs de menaces ou d’attaques contre les soldats de la paix auront à répondre de leurs actes.

Les membres du Conseil ont rappelé qu’il est de la plus haute importance que le Gouvernement de la République démocratique du Congo et la MONUSCO, conformément au mandat qui lui a été confié par la résolution 2147 (2014) du Conseil de sécurité, atténuent définitivement les menaces qui pèsent sur les civils, redoublent immédiatement d’efforts pour assurer la protection des civils en faisant preuve d’esprit d’anticipation et neutralisent les groupes armés qui continuent d’opérer dans l’est de la RDC.  Ils ont également souligné que les auteurs de ces attaques doivent être identifiés et poursuivis.

Les membres du Conseil ont demandé une fois encore que, outre les Forces de défense alliées (ADF), les Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR) soient neutralisées conformément aux résolutions pertinentes du Conseil et à la déclaration de son président en date du 5 novembre 2014.

Les membres du Conseil ont réaffirmé qu’ils appuient la MONUSCO et demandé à toutes les parties de coopérer pleinement avec elle et de continuer à s’employer résolument à lui permettre de s’acquitter pleinement de son mandat en toute objectivité.

 

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