En cours au Siège de l'ONU

SC/11668-AFR/3027

Déclaration à la presse faite par le Conseil de sécurité sur l’attentat terroriste perpétré à Mandera (Kenya)

On trouvera ci-après le texte de la déclaration à la presse faite aujourd’hui par le Président du Conseil de sécurité pour le mois de novembre, M. Gary Francis Quinlan (Australie): 

Les membres du Conseil de sécurité condamnent avec la plus grande fermeté l’attentat perpétré samedi dernier à Mandera (Kenya), que le Mouvement des Chabab a depuis revendiqué et qui a coûté la vie à de nombreux innocents.  Les membres du Conseil ont présenté leurs condoléances aux familles des victimes, ainsi qu’au peuple kenyan et au Gouvernement de la République du Kenya.

Les membres du Conseil ont réaffirmé leur solidarité avec le peuple et le Gouvernement kenyan dans la lutte contre le terrorisme.  Ils ont notamment rendu hommage au rôle joué par le Kenya dans le cadre de la Mission de l’Union africaine en Somalie (AMISOM) et dans la lutte menée par celle-ci contre le Mouvement des Chabab.

Les membres du Conseil ont réaffirmé que le terrorisme constituait, sous toutes ses formes et dans toutes ses manifestations, l’une des menaces les plus graves pour la paix et la sécurité internationales, et que tous les actes de terrorisme étaient des crimes injustifiables, quels qu’en soient les motivations, le lieu, l’époque et les auteurs.

Les membres du Conseil ont réaffirmé leur détermination à lutter contre toutes les formes de terrorisme, conformément aux responsabilités qui leur incombent au titre de la Charte des Nations Unies.

Les membres du Conseil ont insisté sur le fait que les auteurs, organisateurs et commanditaires de ces actes de terrorisme inqualifiables et ceux qui les ont financés devaient être traduits en justice, et ont instamment prié tous les États de coopérer activement, en ce sens, avec les autorités régionales compétentes, conformément aux obligations qui leur incombent en vertu du droit international et aux résolutions pertinentes du Conseil de sécurité.

Les membres du Conseil ont rappelé aux États qu’ils devaient veiller à ce que toutes les mesures prises pour combattre le terrorisme soient conformes à toutes leurs obligations au regard du droit international, en particulier du droit international des droits de l’homme, du droit international des réfugiés et du droit international humanitaire.

Les membres du Conseil ont réaffirmé le soutien sans réserve qu’ils témoignent de longue date à toutes celles et tous ceux qui œuvrent à mettre un terme à la menace que constitue le Mouvement des Chabab pour la région.

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