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CS/11496

Le Conseil de sécurité félicite les parties au Mali d’avoir engagé un dialogue constructif et adopté par consensus la feuille de route dans le cadre du processus d’Alger

28/7/2014
Conseil de sécuritéCS/11496
Département de l’information • Service des informations et des accréditations • New York

Conseil de sécurité

7227e séance – matin


LE CONSEIL DE SÉCURITÉ FÉLICITE LES PARTIES AU MALI D’AVOIR ENGAGÉ UN DIALOGUE CONSTRUCTIF

ET ADOPTÉ PAR CONSENSUS LA FEUILLE DE ROUTE DANS LE CADRE DU PROCESSUS D’ALGER


Le Conseil de sécurité, dans une déclaration présidentielle lue par son Président pour le mois de juillet, l’Ambassadeur Eugène-Richard Gasana, du Rwanda, s’est félicité, ce matin, du rôle de facilitation joué par l’Algérie, à la demande des autorités maliennes, dans le lancement des pourparlers, qui ont commencé à Alger le 16 juillet 2014, et de la convocation du Gouvernement malien et des groupes armés signataires de l’Accord de Ouagadougou.  Il se félicite également de l’étroite coordination qui a été établie entre l’Algérie, le Représentant spécial du Secrétaire général et Chef de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation au Mali (MINUSMA), l’Union africaine, la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), l’équipe de médiation, l’Union européenne et les autres partenaires régionaux et internationaux et les invite à poursuivre ces efforts importants.


Le Conseil félicite les parties d’avoir engagé le dialogue constructif et les discussions qui se sont tenues à Alger du 16 juillet au 24 juillet 2014 et abouti à l’adoption par consensus de la feuille de route des négociations dans le cadre du processus d’Alger.


Les parties se doivent de respecter pleinement les engagements énoncés dans la feuille de route, y compris l’ouverture de pourparlers de paix globaux à Alger, le 17 août 2014.  Le Conseil souligne qu’il importe que les négociations soient crédibles et ouvertes à toutes les communautés du nord du Mali, l’objectif étant d’obtenir un règlement politique durable de la crise et une paix et une stabilité à long terme dans l’ensemble du pays, dans le respect de la souveraineté, de l’unité et de l’intégrité territoriale de l’État malien.


Préoccupé par la précarité de la situation en matière de sécurité dans le nord du Mali, le Conseil de sécurité demande à tous les groupes armés au Mali de cesser les hostilités sur le champ et de rejeter le recours à la violence.  Il demande également à toutes les parties d’appliquer les mesures de confiance adoptées et renouvelle son appel en faveur de l’accélération du cantonnement des groupes armés, comme mesure pratique susceptible d’entraîner un processus de désarmement, de démobilisation et de réintégration efficace, dans le cadre d’un règlement de paix global.  Le Conseil se félicite ainsi de la création d’une commission conjointe sous l’égide de la MINUSMA pour faciliter l’application de l’accord de cessez-le-feu et la déclaration de cessation des hostilités.


Déclaration présidentielle


Le Conseil de sécurité se félicite que des négociations intermaliennes aient commencé à Alger le 16 juillet 2014, conformément à ses résolutions 2100 (2013) et 2164 (2014), à la déclaration de son président (S/2014/2) et aux déclarations antérieures faites à la presse, ainsi qu’à l’Accord préliminaire de Ouagadougou du 18 juin 2013, en vue d’un accord de paix global qui mette un terme à la crise.


Le Conseil se félicite du rôle de facilitation joué par l’Algérie, à la demande des autorités maliennes, dans le lancement de ces pourparlers de paix officiels et la convocation du Gouvernement malien et des groupes armés signataires de l’Accord de Ouagadougou.  Le Conseil se félicite également de l’étroite coordination qui a été établie entre l’Algérie, le Représentant spécial du Secrétaire général et Chef de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation au Mali (MINUSMA), l’Union africaine, la Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), l’équipe de médiation, l’Union européenne et les autres partenaires régionaux et internationaux et les invite à poursuivre ces efforts importants.


Le Conseil félicite les parties d’avoir engagé le dialogue constructif et les discussions qui se sont tenues à Alger du 16 juillet au 24 juillet 2014 et abouti à l’adoption par consensus de la Feuille de route des négociations dans le cadre du processus d’Alger.  Le Conseil demande aux parties de respecter pleinement les engagements énoncés dans la feuille de route, y compris l’ouverture de pourparlers de paix globaux à Alger, le 17 août 2014.  Le Conseil souligne qu’il importe que les négociations soient crédibles et ouvertes à toutes les communautés du nord du Mali, l’objectif étant d’obtenir un règlement politique durable de la crise et une paix et une stabilité à long terme dans l’ensemble du pays, dans le respect de la souveraineté, de l’unité et de l’intégrité territoriale de l’État malien.


Le Conseil se dit à nouveau préoccupé par la précarité de l’état de la sécurité dans le nord du Mali et demande à toutes les parties de respecter immédiatement et pleinement l’accord de cessez-le-feu signé le 23 mai 2014 et la déclaration sur la cessation des hostilités signée à Alger le 24 juillet 2014.  Le Conseil demande à nouveau à tous les groupes armés au Mali de cesser les hostilités sur le champ et de rejeter le recours à la violence.


Le Conseil demande à toutes les parties d’appliquer les mesures de confiance adoptées et renouvelle son appel en faveur de l’accélération du cantonnement des groupes armés, comme mesure pratique susceptible d’entraîner un processus de désarmement, de démobilisation et de réintégration efficace, dans le cadre d’un règlement de paix global.  Le Conseil se félicite de la création d’une commission conjointe sous l’égide de la MINUSMA pour faciliter l’application de l’accord de cessez-le-feu et la déclaration de cessation des hostilités.  Le Conseil encourage le Secrétaire général à prendre des mesures supplémentaires pour permettre à la MINUSMA d’atteindre sa pleine capacité opérationnelle le plus tôt possible, notamment dans le cadre de la nouvelle configuration de sa force, dans le nord du Mali.


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À l’intention des organes d’information • Document non officiel
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