Le Conseil de sécurité « déplore, en s’en inquiétant » que l’élection d’un nouveau président du Liban n’ait pas eu lieu dans les délais fixés par la Constitution
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Conseil de sécurité
7190e séance – après-midi
LE CONSEIL DE SÉCURITÉ « DÉPLORE, EN S’EN INQUIÉTANT » QUE L’ÉLECTION D’UN NOUVEAU
PRÉSIDENT DU LIBAN N’AIT PAS EU LIEU DANS LES DÉLAIS FIXÉS PAR LA CONSTITUTION
Cet après-midi, le Président du Conseil de sécurité pour le mois de mai, M. Oh Joon, de la République de Corée a lu, au nom des membres du Conseil, la déclaration suivante sur le Liban:
« Le Conseil de sécurité rappelle ses résolutions antérieures et les déclarations de son président sur la situation au Liban.
Le Conseil salue le travail accompli par le Président sortant du Liban, M. Michel Sleiman, et déplore en s’en inquiétant que l’élection d’un nouveau président de la République du Liban n’ait pas eu lieu dans les délais fixés par la Constitution. Il invite le Gouvernement à maintenir sa longue tradition démocratique et à faire en sorte que l’élection présidentielle se tienne sans retard.
Le Conseil réaffirme qu’il prête son plein concours au Gouvernement libanais afin qu’il s’acquitte de ses fonctions durant cette période de transition conformément à la Constitution, jusqu’à l’élection du nouveau président.
Le Conseil espère que les autorités libanaises continueront de coopérer avec la communauté internationale, en particulier le Groupe international d’appui, en vue de mobiliser un soutien en faveur du Liban. Il réaffirme qu’une assistance internationale soutenue est nécessaire pour aider le pays à faire face aux problèmes qu’il rencontre sur les plans économique, humanitaire et en matière de sécurité et à honorer ses obligations internationales.
Rappelant la déclaration de son président en date du 10 juillet 2013, le Conseil invite tous les Libanais à protéger l’unité nationale face aux atteintes à la stabilité du pays et souligne qu’il importe que toutes les parties libanaises respectent la politique libanaise de dissociation et se tiennent à l’écart de la crise syrienne, comme elles s’y sont engagées dans la Déclaration de Baabda.
Le Conseil souligne en outre que l’application effective de sa résolution 1701 (2006) et de toutes ses autres résolutions pertinentes demeure essentielle pour assurer la stabilité au Liban et le plein respect de sa souveraineté, de son intégrité territoriale, de son unité et de son indépendance politique. »
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