L’Équipe spéciale ONU-Union africaine sur la paix et la sécurité a tenu sa neuvième réunion consultative le 29 septembre au siège de l’ONU à New York
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L’ÉQUIPE SPÉCIALE ONU-UNION AFRICAINE SUR LA PAIX ET LA SÉCURITÉ A TENU SA NEUVIÈME RÉUNION CONSULTATIVE LE 29 SEPTEMBRE AU SIÈGE DE L’ONU À NEW YORK
(Adapté de l’anglais)
L’Équipe spéciale ONU-Union africaine sur la paix et la sécurité a tenu sa neuvième réunion consultative au Siège de l’ONU à New York, en marge de la soixante-neuvième session de l’Assemblée générale.
L’Équipe spéciale conjointe a examiné des questions d’intérêt commun et identifié les domaines de collaboration entre l’Union africaine et l’ONU dans un certain nombre de pays, notamment la Libye, le Soudan du Sud, et dans la région du Sahel. Il a également été question de la tenue des prochaines élections dans des pays du continent et sur les voies et moyens de coordonner l’action des deux organisations en appui aux efforts nationaux, de sorte que ces élections se déroulent sans entrave, contribuant ainsi à la consolidation de la paix et la sécurité.
L’Équipe spéciale s’est également penchée sur la coopération entre l’ONU et l’Union africaine et sur les enseignements tirés des transitions opérées quand on passe des opérations de paix de l’Union africaine à des opérations de maintien de la paix onusiennes, comme cela a été le cas au Mali et en République centrafricaine.
Vivement préoccupés par la situation sécuritaire et humanitaire au Soudan du Sud, où la famine guette, les participants à la réunion –des hauts fonctionnaires des deux organisations– ont exhorté les parties au conflit à apporter leur pleine coopération à la médiation dirigée par l’Autorité intergouvernementale pour le développement (IGAD), et à participer aux pourparlers en toute bonne foi, en vue de conclure un accord de paix inclusif traitant des causes profondes du conflit.
L’Équipe spéciale ONU-Union africaine a apporté son plein appui à la Mission des Nations Unies au Soudan du Sud (MINUSS), et elle a appelé toutes les parties à respecter son mandat, à coopérer avec les opérations d’appui humanitaire et à mettre fin à toute entrave à leur liberté de mouvement. Elle a déclaré qu’il ne saurait y avoir de paix durable sans des efforts déterminés à garantir la reddition de comptes, la cicatrisation des plaies ouvertes par les conflits et la réconciliation. À cet égard, elle a exprimé son soutien total au travail mené par la Commission d’enquête de l’Union africaine pour le Soudan du Sud, la MINUSS, et le Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme.
Profondément préoccupée par la poursuite du conflit en Libye, l’Équipe spéciale a appelé les parties à cesser les hostilités et à s’engager dans un dialogue inclusif, à une meilleure coordination des parties prenantes autour des initiatives de promotion de la paix, et à un soutien à la facilitation du rôle du Représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies, M. Bernardino León. Les participants se sont dits encouragés par les résultats de la réunion des parties, tenue à Ghadamès (29 septembre 2014) et ont exhorté les parties à mettre à profit cet élan pour progresser dans le processus de paix et de réconciliation.
S’agissant de la situation au Mali, l’Équipe spéciale a appuyé les pourparlers intermaliens d’Alger, sur la base des principes du respect de l’unité et de l’intégrité territoriale, et la laïcité de l’État. Elle a exhorté les mouvements armés représentés à Alger à respecter les engagements qu’ils ont pris de coopérer pleinement avec la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation au Mali et d’autres efforts visant à faire cesser les attaques contre les Casques bleus.
Les participants ont également mis l’accent sur la nécessité d’améliorer la coordination entre les différentes initiatives sur le Sahel en veillant au bon fonctionnement de la Plateforme de coordination pour le Sahel, notamment le renforcement des capacités du secrétariat technique et d’appui au Mali dans sa présidence de ladite plateforme.
L’Équipe spéciale est tombée d’accord sur le fait qu’il faut pour consolider le partenariat entre l’ONU et l’Union africaine sur les questions électorales, à la lumière de la résolution 2167 (2014) du Conseil de sécurité. Cette résolution prie le Secrétaire général d’engager, en étroite coopération avec l’Union africaine, une réflexion sur les enseignements tirés de l’expérience acquise lors du passage des opérations de paix de l’Union africaine aux opérations de maintien de la paix des Nations Unies au Mali et en République centrafricaine, ainsi que de formuler des recommandations concrètes qui pourraient être mises en œuvre à l’occasion de futures transitions, au plus tard le 31 décembre 2014.
Il a également été décidé, lors de cette réunion consultative, d’intensifier les efforts en vue de la conception de politiques et de mesures de mise en œuvre de stratégies dans les domaines de l’état de droit et des institutions de sécurité.
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