Déclaration à la presse faite par le Conseil de sécurité sur l’attentat terroriste perpétré à Kidal (Mali)
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DÉCLARATION À LA PRESSE FAITE PAR LE CONSEIL DE SÉCURITÉ
SUR L’ATTENTAT TERRORISTE PERPÉTRÉ À KIDAL (MALI)
On trouvera ci-après le texte de la déclaration à la presse faite aujourd’hui par le Président du Conseil de sécurité pour le mois de décembre, M. Gérard Araud (France):
Les membres du Conseil de sécurité ont condamné dans les termes les plus énergiques l’attentat perpétré le 14 décembre par des assaillants armés non identifiés contre la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation au Mali (MINUSMA) à Kidal (Mali), au cours duquel des soldats de la paix sénégalais ont été tués, d’autres grièvement blessés ainsi que des membres des forces armées maliennes.
Ils ont adressé leurs condoléances aux familles des soldats de la paix qui ont été tués lors de l’attaque, de même qu’aux Gouvernements malien et sénégalais et à la MINUSMA.
Les membres du Conseil ont réaffirmé leur plein appui à la MINUSMA et aux forces françaises qui leur apportent leur soutien. Ils ont souligné que les auteurs de l’attentat doivent répondre de leurs actes et lancé un appel au Gouvernement malien pour qu’il ouvre rapidement une enquête à ce sujet et traduise les responsables en justice.
Les membres du Conseil ont réaffirmé la nécessité de combattre par tous les moyens, dans le respect de la Charte des Nations Unies, les menaces que les actes de terrorisme font peser sur la paix et la sécurité internationales et que tout acte de terrorisme est un crime injustifiable, quels qu’en soient les motifs, le lieu, le moment et l’auteur.
Ils ont rappelé aux États qu’ils doivent veiller à ce que toutes les mesures qu’ils prennent pour lutter contre le terrorisme soient conformes à toutes les obligations que leur imposent le droit international, en particulier le droit international des droits de l’homme, le droit international des réfugiés et le droit international humanitaire.
Ils ont renouvelé leur soutien aux autorités maliennes et à la MINUSMA en faveur de la stabilisation au Mali, du rétablissement de l’administration de l’État sur l’ensemble du territoire et de l’amorce d’un dialogue national efficace et sans exclusive.
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