Conférence de presse de la Présidente du Conseil de sécurité pour le mois de juillet et Représentante permanente adjointe des États-Unis, Mme Rosemary A. DiCarlo
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CONFÉRENCE DE PRESSE DE LA PRÉSIDENTE DU CONSEIL DE SÉCURITÉ POUR LE MOIS DE JUILLET
ET REPRÉSENTANTE PERMANENTE ADJOINTE DES ÉTATS-UNIS, MME ROSEMARY A. DICARLO
La Présidente du Conseil de sécurité pour le mois de juillet et Représentante permanente adjointe des États-Unis, Mme Rosemary A. DiCarlo, a présenté à la presse, cet après-midi, le programme de travail mensuel de cet organe, qui sera en particulier marqué, le 25, par un débat ministériel sur la situation en République démocratique du Congo (RDC) et la région des Grands Lacs.
Ce débat, a précisé Mme DiCarlo, lors d’une conférence de presse au Siège de l’ONU, à New York, sera présidé par le Secrétaire d’État américain, M. John Kerry. Le Secrétaire général, M. Ban Ki-moon, son Envoyée spéciale pour la région des Grands Lacs, Mme Mary Robinson, et le Président de la Banque mondiale, M. Jim Yong Kim, y feront des exposés.
La Présidente du Conseil a souligné que ce débat, qui devrait donner lieu à l’adoption d’une déclaration présidentielle, « aidera à maintenir l’attention internationale sur la région des Grands Lacs et encouragera la poursuite d’une dynamique positive après la signature de l’Accord-cadre pour la paix, la sécurité et la coopération en République démocratique du Congo et dans la région ».
Outre le Rwanda, qui est membre du Conseil de sécurité, la RDC, l’Ouganda et l’Union africaine seront également représentés à un haut niveau, a-t-elle indiqué.
Le 16 juillet, le Conseil tiendra un autre débat important qui sera consacré à la protection des journalistes en période de conflit et postconflit.
Depuis 23 décembre 2006, date à laquelle le Conseil de sécurité avait examiné cette question pour la première fois, et avait adopté la résolution 1738 (2006), « la violence contre les journalistes dans le monde s’est aggravée », a-t-elle dit, en constatant une augmentation des meurtres et des emprisonnements lors de situations de conflit.
Cette réunion thématique devrait être ainsi l’occasion pour le Conseil de sécurité et tous les États Membres d’entendre directement les journalistes parler de la violence à laquelle ils sont confrontés dans les zones de conflit, a ajouté Mme DiCarlo. À cette occasion, outre le Vice-Secrétaire général, M. Jan Eliasson, le journaliste américain Richard Engel, de la chaîne de télévision NBC, le journaliste somalien Mustafa Haji Abdinur, de Radio Simba et de l’Agence France-Presse (AFP), le journaliste iraquien Ghaith Abdul-Ahad, du « Guardian », et Kathleen Carroll, d’« Associated Press » et du Comité pour la protection des journalistes, prendront la parole.
Ces derniers, a-t-elle affirmé, « apporteront des témoignages de première main sur les dangers inhérents au métier de journalisme en période de conflit », sachant aussi que leurs comptes rendus dans les zones de guerre constituent des « sources inestimables et indirectes d’information pour le Conseil ».
Par ailleurs, le Conseil de sécurité doit renouveler les mandats de la Mission des Nations Unies au Soudan du Sud (MINUSS), le 8 juillet; de l’Opération des Nations Unies en Côte d’Ivoire (ONUCI), de la Mission d’assistance des Nations Unies pour l’Iraq (MANUI) et du Groupe de contrôle du Comité de sanctions 751/1907 sur la Somalie et l’Érythrée, le 24 juillet; de l’Opération hybride Union africaine-Nations Unies au Darfour (MINUAD) et de la Force des Nations Unies chargée du maintien de la paix à Chypre (UNFICYP), le 30 juillet.
Le Conseil entendra des exposés sur la MINUSS, le 8 juillet, sur le Bureau des Nations Unies pour l’Afrique de l’Ouest, le 10 juillet, sur l’ONUCI et la MANUI, le 16 juillet; sur le Bureau des Nations Unies au Burundi (BNUB), le 22 juillet et, enfin, sur la MINUAD, le 24 juillet.
S’agissant du Soudan et du Soudan du Sud, le Conseil de sécurité tiendra des consultations le 11 et adoptera le même jour un projet de résolution sur la MINUSS. Le 24 juillet, il entendra un exposé sur la MINUAD, avant de poursuivre, en consultations, l’examen de cette même question et de la question Soudan/Soudan du Sud, en particulier la situation sécuritaire sur le terrain, la mise en œuvre du Mécanisme conjoint de vérification et de surveillance de la frontière et le statut de l’accord sur le pétrole et la coopération économique.
Le 15 juillet, il examinera, également lors de consultations, la situation à Chypre, ainsi que les activités du Centre régional des Nations Unies pour la diplomatie préventive en Asie centrale.
Deux séances privées sur les pays contributeurs de troupes sont prévues, la première, le 10 juillet, sur l’ONUCI et l’UNFICYP, et la seconde, le 18 juillet, sur la MINUAD.
L’examen mensuel de la situation au Moyen-Orient, y compris la question palestinienne, prendra la forme, le 23 juillet, d’un débat ouvert.
Auparavant, le 9 juillet, le Coordonnateur spécial pour le Liban, M. Derek Plumbly, aura, lors de consultations, présenté un exposé sur le rapport du Secrétaire général sur la mise en œuvre de la résolution 1701 (2006), l’occasion de faire le point sur l’impact du conflit syrien sur ce pays.
Mme DiCarlo a, à cet égard, été interrogée à plusieurs reprises par les journalistes. Le Conseil, a-t-elle dit, « suivra plusieurs autres situations préoccupantes, en particulier la Syrie ».
Concernant laConférence internationale sur la Syrie, dite « Genève 2 », proposée conjointement par son pays et la Fédération de Russie dans le but de faciliter l’ouverture de négociations entre le régime de Bashar Al-Assad et l’opposition syrienne, elle a noté, en sa capacité nationale, qu’aucune date n’avait été déterminée et qu’aucune date limite n’avait été fixée.
La Conférence sera convoquée dès que possible, a-t-elle affirmé, en précisant que le Secrétaire d’État américain, M. John Kerry, avait eu une « bonne discussion » avec son homologue russe, M. Sergueï Lavrov, à Brunei Darussalam, pour tenter de résoudre certaines des questions soulevées.
Les membres du Conseil de sécurité suivent avec attention la situation en Égypte, qui est en proie à des manifestations massives, a assuré Mme DiCarlo, tout en faisant remarquer que, même si elle n’est pas inscrite à l’ordre du jour du Conseil, cette situation n’en demeure pas moins pas préoccupante.
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