Le Président de l’Assemblée générale choisit pour thème de la 68e session « le programme de développement pour l’après-2015: préparons le terrain! »
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Assemblée générale
Soixante-huitième session
1re séance plénière - après-midi
LE PRÉSIDENT DE L’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE CHOISIT POUR THÈME DE LA 68E SESSION
« LE PROGRAMME DE DÉVELOPPEMENT POUR L’APRÈS-2015: PRÉPARONS LE TERRAIN! »
Après avoir pris hier le marteau des mains de son prédécesseur, M. Vuk Jeremić, de la Serbie, le Président élu de l’Assemblée générale a donné aujourd’hui le coup d’envoi d’une soixante-huitième session dont le thème choisi est « Le programme de développement pour l’après-2015: Préparons le terrain ». En présence du Secrétaire général de l’ONU, M. John William Ashe, d’Antigua-et-Barbuda, a dit: « Ensemble, nous pouvons faire de cette année une ligne de rupture dans l’histoire de l’Organisation, en formulant l’agenda novateur et déterminant d’un développement qui à la fois protège notre planète et garantit équité, justice et prospérité au monde entier ».
Le Président de l’Assemblée a dit avoir prévu trois manifestations de haut niveau sur différentes contributions au prochain programme de développement et d’abord celles des femmes, des jeunes et de la société civile; puis celles des droits de l’homme et de l’état de droit; et enfin celles de la coopération Sud-Sud, de la coopération triangulaire et des technologies de l’information et de la communication.
M. Ashe a aussi prévu trois débats thématiques sur le rôle des partenariats dans le programme de développement pour l’après-20015, sur la manière de créer des sociétés stables et pacifiques grâce au cadre post-2015 et sur la place de l’eau, de l’assainissement, et des énergies durables dans ce même programme.
« Nous sommes à la veille d’un travail très important » a commenté M. Ban Ki-moon, Secrétaire général de l’ONU, qui s’est félicité du thème choisi cette année. Après avoir annoncé des réunions sur d’autres questions urgentes comme la Syrie, la région des Grands Lacs ou les négociations israélo-palestiniennes, le Secrétaire général a conclu: « Même si la demeure temporaire de l’Assemblée n’est ni aussi belle ni aussi évocatrice que sa salle historique, ce qui importe le plus est ce que nous faisons ici, le travail acharné qui matérialisera nos paroles en progrès concrets pour les peuples du monde ».
En début de séance, l’Assemblée générale a observé une minute de silence consacrée à la prière ou à la méditation. Elle a également nommé la Belgique, la Chine, la Colombie, les États-Unis, la Fédération de Russie, le Gabon, la République-Unie de Tanzanie et Singapour, membres de la Commission de vérification des pouvoirs.
L’Assemblée a par ailleurs autorisé*, à leur demande, un certain nombre d’entités à se réunir durant la partie principale de sa soixante-huitième session. Enfin, elle a pris note** du fait que les Comores, la Guinée-Bissau, la République centrafricaine, Sao Tomé-et-Principe et la Somalie sont en retard dans le paiement de leurs contributions, au sens de l’Article 19 de la Charte relatif au droit de vote.
La prochaine réunion de l’Assemblée générale sera annoncée dans le Journal des Nations Unies.
* A/68/367
** A/68/374
Déclarations
M. JOHN WILLIAM ASHE (Antigua-et-Barbuda), Président de la soixante-huitième session de l’Assemblée générale, a indiqué que le thème de cette session est « Le programme de développement pour l’après-2015: Planter le décor ». Dans ce cadre, a-t-il ajouté, il convoquera trois manifestations de haut niveau et trois débats thématiques.
Les trois manifestations de haut niveau porteront sur différentes contributions au prochain programme de développement et d’abord celles des femmes, des jeunes et de la société civile; puis celles des droits de l’homme et de l’état de droit; et enfin celles de la coopération Sud-Sud, de la coopération triangulaire et des technologies de l’information et de la communication.
Le premier débat thématique sera quant à lui axé sur le rôle des partenariats dans le programme de développement pour l’après-20015. Le deuxième s’attardera sur la manière de créer des sociétés stables et pacifiques grâce au cadre post-2015 et le troisième sur la place de l’eau, de l’assainissement, et des énergies durables dans ce même programme.
Le Président a dit être conscient des autres questions critiques telles que la migration, le désarmement nucléaire, les Objectifs du Millénaire pour le développement (OMD) et le handicap qui ne manqueront pas d’être abordées pendant les réunions de haut niveau prévues pour les prochaines semaines. Au cours de cette session, a-t-il aussi indiqué, nous aurons un débat de haut niveau sur les investissements en Afrique et leur rôle dans la réalisation des objectifs de développement.
Le Président a conclu en promettant de consacrer du temps et des ressources à la question de la réforme et de la revitalisation des organes principaux des Nations Unies, notamment l’Assemblée générale et le Conseil de sécurité. Nous savons tous, a-t-il insisté, que ces organes sont nécessaires et qu’il est tout simplement inacceptable de rester les bras croisés alors que ce serait un obstacle à l’accomplissement de nos tâches et un service à ne pas rendre aux peuples du monde qui comptent sur nous et nous regardent avec un sentiment d’espoir. Dans ce contexte, le Président a dit son intention de convoquer, une nouvelle fois, le groupe de travail sur la réforme du Conseil de sécurité, dès la moitié du mois d’octobre.
Ensemble, nous pouvons faire de cette année une ligne de rupture dans l’histoire de l’Organisation, en formulant un agenda novateur et déterminant d’un développement qui protège notre planète tout en assurant équité, justice et prospérité au monde entier, a conclu le Président.
« Le sentiment d’attente est clair. Nous sommes à la veille d’un travail très important », a déclaré d’emblée M. BAN KI-MOON, Secrétaire général de l’ONU. Le Secrétaire général s’est félicité du thème choisi par le Président de l’Assemblée générale, sans oublier qu’en 2014, il s’agira aussi d’avancer dans les préparatifs de la Conférence de 2014 sur le développement des petits États insulaires en développement.
La Syrie, a avoué le Secrétaire général, est « sans contexte » la plus grave crise à laquelle la communauté internationale est confrontée et figurera sans aucun doute et à « juste titre », au cœur des discours et des réunions prévues pendant le Débat général. L’Assemblée a un rôle et une voix à faire valoir dans les efforts visant à résoudre cette crise et à répondre aux souffrances.
Le Secrétaire général a aussi rappelé la réunion à venir sur le mécanisme de suivi de l’Accords de paix que l’ONU a contribué à conclure, cette année, sur la République démocratique du Congo et la région des Grands Lacs. Il a aussi signalé que le Quatuor pour le Moyen-Orient se réunira, pour la première fois depuis plus d’un an, pour appuyer les négociations directes entre Israéliens et Palestiniens qui viennent de reprendre.
Nous discuterons aussi, a ajouté M. Ban, de l’appui aux processus de transition au Yémen et au Myanmar et de la manière de consolider la stabilité au Mali. Nous célébrerons enfin le vingtième anniversaire de la Conférence de Vienne sur les droits de l’homme, une manifestation historique qui a conduit à la création du Bureau de la Haut-Commissaire aux droits de l’homme.
« Même si la demeure temporaire de l’Assemblée générale n’est pas aussi belle ni aussi évocatrice que sa salle historique actuellement fermée pour rénovation, a enchainé le Secrétaire général, ce qui importe le plus est ce que nous faisons ici, le travail acharné que nous effectuons qui matérialisera nos paroles en progrès concrets pour les peuples du monde ».
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