Le Secrétaire général tire la sonnette d’alarme: les accidents de la route seront la cinquième principale cause de décès d’ici à 2030
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LE SECRÉTAIRE GÉNÉRAL TIRE LA SONNETTE D’ALARME: LES ACCIDENTS DE LA ROUTE SERONT
LA CINQUIÈME PRINCIPALE CAUSE DE DÉCÈS D’ICI À 2030
On trouvera ci-après le message publié par le Secrétaire général de l’ONU, M. Ban Ki-moon, à l’occasion de la Journée mondiale du souvenir des victimes des accidents de la route:
Cette année, environ 1,2 million de personnes ont perdu la vie sur les routes quelque part dans le monde. S’ajoutent à ce chiffre plus de 50 millions de blessés par an, dont beaucoup resteront handicapés et traumatisés à jamais.
Environ 90% des accidents de la route faisant des morts et des blessés surviennent dans des pays à revenu faible ou intermédiaire. La majorité des victimes sont des piétons, des cyclistes et des motocyclistes. L’Organisation mondiale de la Santé prédit que, si l’on ne prend pas rapidement des mesures, les accidents de la route seront la cinquième principale cause de décès d’ici à 2030.
Il y a 18 mois, les gouvernements ont décidé de déclarer la décennie 2011-2020 « Décennie d’action pour la sécurité routière » et se sont engagés à sauver 5 millions de vies en mettant en œuvre des stratégies de sécurité routière et des campagnes d’information et en adoptant et faisant appliquer des lois en la matière. Et ils agissent. La loi chilienne impose maintenant le port de la ceinture de sécurité à bord des autocars. En Chine, la conduite en état d’ivresse est désormais sanctionnée pénalement et les peines encourues sont plus lourdes. La Nouvelle-Zélande a, quant à elle, instauré des contrôles d’alcoolémie plus stricts pour les jeunes conducteurs.
Les lois en vigueur sont également appliquées plus énergiquement. Au Brésil, la police est bien plus sévère désormais en cas de conduite en état d’ivresse. En Turquie, 50% des conducteurs attachent maintenant leur ceinture de sécurité, contre 8% auparavant, et au Viet Nam, ce ne sont plus 30% mais 90% des motocyclistes qui portent le casque. Dans d’autres pays, comme le Ghana, l’Inde, le Mozambique et le Pakistan, on améliore les soins apportés aux victimes d’accidents de la route. Tous ces efforts permettent de sauver des vies.
Cette année, la Conférence des Nations Unies sur le développement durable Rio+20 a souligné l’importance de la sécurité routière. En cette Journée mondiale du souvenir des victimes des accidents de la route, engageons-nous à réduire le plus possible le nombre de ces victimes dans notre quête d’un avenir équitable et viable.
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