En cours au Siège de l'ONU

Conférence de presse

Conférence de presse sur les Centres d’excellence pour l’atténuation des risques chimiques, biologiques, radiologiques et nucléaires

22/06/2012
Communiqué de presseConférence de presse
Département de l’information • Service des informations et des accréditations • New York

CONFÉRENCE DE PRESSE SUR LES CENTRES D’EXCELLENCE POUR L’ATTÉNUATION

DES RISQUES CHIMIQUES, BIOLOGIQUES, RADIOLOGIQUES ET NUCLÉAIRES


Les Centres d’excellence pour l’atténuation des risques d’origine chimique, biologique, radiologique et nucléaire (CBRN) ont été expliqués aujourd’hui à la presse à l’occasion de la Conférence sur l’atténuation de ces risques, qui s’est tenue aujourd’hui au Siège de l’ONU, à New York.


Les Centres d’excellence sont une initiative de l’Union européenne mise en œuvre conjointement par l’Institut interrégional de recherche des Nations Unies sur la criminalité et la justice (UNICRI) et la Commission européenne avec pour objectif de limiter les risques chimiques, biologiques, radiologiques et nucléaires qu’ils viennent de la prolifération, du crime organisé, du terrorisme, des pandémies ou des catastrophes industrielles.


Plus que des outils de réponse aux crises, ce sont plutôt des systèmes d’alerte rapide qui fonctionnent grâce à une coopération entre policiers, juges et scientifiques, dans une zone géographique donnée, a expliqué M. Bruno Dupré, Coordonnateur des Centres d’excellence pour l’Union européenne.


« Cette initiative, lancée dans huit régions du monde et impliquant plus de 60 pays, consolide une culture régionale de sûreté et de sécurité », s’est réjoui M. Ioannis Vrailas, Chef adjoint de la délégation de l’Union européenne auprès des Nations Unies.


À ce jour, Abou Dhabi, Alger, Amman, Manille, Nairobi, Rabat, Tachkent et Tbilissi accueillent chacun un Centre d’excellence régional.


M. Francesco Marelli de l’UNICRI a souligné que ces Centres permettent un échange de bonnes pratiques, tout en offrant l’expertise juridique et scientifique nécessaire à une vision juste des risques chimiques, biologiques, radiologiques et nucléaires.  Un pays qui aurait classé un risque pathogène « sans danger » pourrait, grâce à l’expertise du Centre, le reclasser « dangereux », a expliqué le Coordonnateur des Centres.


« Ces Centres permettent de lutter contre la fragmentation des responsabilités », a ajouté le représentant de l’UNICRI qui n’a vu aucun double emploi avec les efforts du Comité créé en application de la résolution 1540 du Conseil de sécurité sur le non-accès des acteurs non étatiques aux armes de destruction massive.


« Nous ne cherchons pas à construire un autre niveau institutionnel mais à maximiser les ressources existantes », a-t-il souligné.  Loin d’être les éléments d’une politique d’assistance, les Centres sont les moyens au service d’une seule fin: une meilleure coopération mondiale face aux risques chimiques, biologiques, radiologiques et nucléaires, a conclu M.  Jonathan Lucas, Directeur de l’UNICRI. 


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À l’intention des organes d’information • Document non officiel
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