La Troisième Commission propose à l’Assemblée générale de convoquer une réunion de haut niveau sur la traite des personnes
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Troisième Commission
39e séance – matin
LA TROISIÈME COMMISSION PROPOSE À L’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE DE CONVOQUER
UNE RÉUNION DE HAUT NIVEAU SUR LA TRAITE DES PERSONNES
La Troisième Commission, chargée des questions sociales, humanitaires et culturelles, a adopté ce matin, sans vote, un projet de résolution* invitant l’Assemblée générale à convoquer une réunion de haut niveau en vue de procéder à une évaluation du Plan d’action mondial sur la traite des personnes, qu’elle avait entériné en juillet 2010.
Cette réunion se tiendrait, au plus tard, en juillet 2013 lors de sa soixante-septième session, afin d’évaluer « les réalisations, les lacunes et les difficultés en la matière, notamment pour la mise en œuvre des instruments juridiques concernés ».
Par ailleurs, l’Assemblée exhorteraitles États Membres à la ratification de la Convention des Nations Unies contre la criminalité transnationale organisée et de son Protocole additionnel visant à prévenir, réprimer et punir la traite des personnes, en particulier des femmes et des enfants.
La Troisième Commission reprendra ses travaux lundi 19 novembre, à 10 heures, pour procéder à l’examen de plusieurs projets de résolution.
PRÉVENTION DU CRIME ET JUSTICE PÉNALE
Décision sur le projet de résolution A/C.3/67/L.16/Rev.1
Aux termes d’un projet de résolution intitulé « Amélioration de la coordination de l’action contre la traite des personnes » (A/C.3/67/L.16/Rev.1), adopté sans vote, l’Assemblée généraledéciderait de convoquer une réunion de haut niveau qu’elle tiendrait lors de sa soixante-septième session, au plus tard en juillet 2013, afin d’évaluer les réalisations, les lacunes et les difficultés en la matière, notamment pour la mise en œuvre des instruments juridiques concernés.
Elle exhorteraitles États Membres qui ne l’ont pas encore fait à envisager, à titre prioritaire, de ratifier la Convention des Nations Unies contre la criminalité transnationale organisée et son Protocole additionnel visant à prévenir, réprimer et punir la traite des personnes, en particulier des femmes et des enfants.
L’Assemblée demanderait aussi aux gouvernements de continuer à s’employer à incriminer la traite des personnes sous toutes ses formes, y compris l’exploitation du travail et l’exploitation sexuelle des enfants, à prendre les dispositions voulues pour incriminer le tourisme sexuel pédophile, à condamner la pratique de la traite des personnes.
Elle leur demanderait également de rechercher, poursuivre, condamner et sanctionner ceux qui se livrent à la traite ainsi que les intermédiaires, tout en offrant protection et assistance aux victimes, dans le plein respect de leurs droits fondamentaux.
Le Bélarus a jugé qu’il s’agissait d’une résolution essentielle. Le texte, a dit la délégation, prévoit la présentation du rapport sur le Plan mondial de lutte contre la traite des personnes, surtout des femmes et des enfants. Le représentant a formé le vœu que les instruments pertinents deviennent universels. Le texte encourage les procédures spéciales du Conseil des droits de l’homme à prendre en compte cette lutte et à contribuer au Fonds volontaire d’assistance aux victimes de la traite. Le délégué a insisté sur le partenariat mondial et a invité à unir les efforts pour protéger les victimes de la traite.
Les États-Unis ont invité à la pleine application du Protocole sur la criminalité transnationale organisée. Des services de détection et de protection des victimes doivent figurer au titre des priorités, a souligné la représentante, avant d’exprimer sa préoccupation quant aux incidences budgétaires. Dans son rapport, avant l’adoption du projet de résolution, le Secrétariat a déclaré que tout serait fait pour absorber les coûts supplémentaires, a-t-il rappelé, soulignant la difficulté d’une telle tâche, compte tenu du fardeau additionnel que cela constituera pour l’Office des Nations Unies contre la drogue et le crime (ONUDC) en termes de personnel en particulier.
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