Déclaration conjointe des témoins de l’Accord de paix global sur les résultats du référendum du Sud-Soudan
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DÉCLARATION CONJOINTE DES TÉMOINS DE L’ACCORD DE PAIX GLOBAL SUR LES RÉSULTATS DU RÉFÉRENDUM DU SUD-SOUDAN
La déclaration conjointe ci-après a été faite par les témoins de l’Accord de paix global sur les résultats du référendum du Sud-Soudan (Union africaine, Égypte, Union européenne, Autorité intergouvernementale pour le développement, Italie, Kenya, Ligue des États arabes, Pays-Bas, Norvège, Ouganda, Royaume-Uni, Organisation des Nations Unies et États-Unis):
Nous, les États et organisations qui avons été témoins de la signature, en 2005, de l’Accord de paix global, accueillons favorablement la conclusion du référendum du Sud-Soudan et l’annonce, le 7 février 2011, du résultat final par la Commission du référendum du Sud-Soudan. Nous félicitons les parties à l’Accord de paix global et la Commission du référendum du Sud-Soudan pour la réussite du processus référendaire, et nous accueillons favorablement l’acceptation du résultat par le Gouvernement du Soudan. Nous avons pris note des déclarations positives formulées par les observateurs internationaux et locaux qui confirment que le référendum a été crédible, pacifique et à la hauteur des normes internationales. Nous avons également pris note de la déclaration du 16 janvier formulée par le Groupe de surveillance de haut niveau du Secrétaire général, selon laquelle le processus a permis à la population du Sud-Soudan d’exprimer sa volonté en toute liberté. Au regard de ces évaluations, nous confirmons notre acceptation du résultat du référendum, qui est en faveur de la sécession du Sud-Soudan.
Nous saluons les deux parties à l’Accord de paix global pour le leadership dont elles ont fait preuve. Nous les appelons à redoubler d’efforts afin de trouver, avec l’appui du Groupe de mise en œuvre de haut niveau de l’Union africaine, un accord sur les questions de l’Accord de paix global et les questions postréférendaires qui demeurent en suspend. La question du statut d’Abyei doit être résolue de façon à respecter les droits et les intérêts des populations affectées. Des consultations avec les populations des États du Nil Bleu et du Kordofan-Sud doivent également être menées en temps voulu et de façon inclusive. Enfin, nous exhortons les parties à continuer de travailler ensemble au cours des mois restants à l’Accord de paix global afin de mettre en place des dispositifs relatifs à la sécurité, à la nationalité, aux traités internationaux, à l’économie et aux ressources naturelles qui jettent les bases pour deux États stables, solides et économiquement prospères, vivant dans la paix l’un vis-à-vis de l’autre, et avec tous leurs voisins.
Nous soulignons notre engagement en faveur de l’établissement d’une paix, d’une sécurité et d’une prospérité à long terme pour l’ensemble des populations du Soudan. En tant que témoins de l’Accord de paix global, nous reconnaissons l’importance critique que revêt la poursuite de la coopération rapprochée entre le Nord-Soudan et le Sud-Soudan, et nous soulignons notre volonté à continuer de fournir un appui international allant dans ce sens.
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