L'Instance permanente choisit la « Doctrine de la découverte » comme thème de sa prochaine session et confie à ses membres une série d'études à examiner en 2012
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Instance permanente sur les questions autochtones
Dixième session
15e et 16e séances - matin et après-midi
L’INSTANCE PERMANENTE CHOISIT LA « DOCTRINE DE LA DÉCOUVERTE » COMME THÈME DE SA PROCHAINE SESSION ET CONFIE À SES MEMBRES UNE SÉRIE D’ÉTUDES À EXAMINER EN 2012
Au terme de deux semaines de débats nourris, l’Instance permanente sur les questions autochtones a conclu aujourd’hui sa dixième session, en recommandant* au Conseil économique et social (ECOSOC) d’approuver, pour la prochaine session, le thème de « Doctrine de la découverte: son impact durable sur les peuples autochtones et le droit à réparation pour les conquêtes du passé »**. Elle a aussi confié à plusieurs de ses membres une série d’études qu’elle compte également examiner du 7 au 18 mai 2012.
L’Instance permanente a aussi recommandé à l’ECOSOC d’autoriser, pendant trois jours, une réunion d’experts internationaux sur le thème de la lutte contre la violence faite aux femmes et aux filles autochtones, dont les conclusions devraient lui être communiquées à sa prochaine session.
L’Instance permanente a, par ailleurs, recommandé au Conseil l’adoption des modalités de la Conférence mondiale sur les droits des peuples autochtones avant la fin de 2011, la réunion internationale étant prévue pour 2014.
L’Instance permanente a enfin transmis à l’ECOSOC les conclusions des débats qu’elle a tenus, au cours des deux dernières semaines, sur des sujets aussi divers que le développement économique et le consentement préalable; la mise en œuvre de la Déclaration de 2007 sur les droits des peuples autochtones; le droit à l’eau; ou encore la concertation avec le Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF).
Dans sa déclaration de clôture, la Présidente de l’Instance permanente, Mme Mirna Cunningham Kain, a rappelé que le dialogue avec l’UNICEF avait, par exemple, révélé le manque cruel de données et de statistiques ainsi que d’approches stratégiques pour venir en aide aux enfants et aux jeunes autochtones, en particulier les filles.
Il est en effet apparu, d’une manière générale, que la faible intégration des problématiques autochtones dans les programmes du système des Nations Unies tenait à l’insuffisance de données fiables.
Aussi, plusieurs des membres de l’Instance permanente ont été priés de réaliser des études sur des questions qui formeront l’ossature des débats thématiques de la prochaine session. Il s’agit du niveau de violence dont sont victimes les femmes et filles autochtones ainsi que le degré d’intégration de la Déclaration de 2007 dans les constitutions nationales.
Une autre étude doit porter sur les mécanismes de participation autochtone au Conseil de l’Arctique, la Déclaration circumpolaire inuite sur les principes de mise en valeur des ressources d’Inuit Nunaat et le système de gestion lapon.
L’Instance permanente a aussi demandé l’analyse de l’agriculture itinérante et de l’intégrité socioculturelle des peuples autochtones; de l’industrie extractive au Mexique; et des effets des changements climatiques dans l’utilisation des sols, sur les moyens de subsistance et l’aménagement du territoire des éleveurs de rennes autochtones.
Enfin pour 2013, l’Instance permanente a demandé une étude sur les droits et les garanties assurés aux peuples autochtones dans les projets liés à la réduction des émissions causées par le déboisement et la dégradation des forêts dans les pays en développement (REDD plus).
* E/C.19/2011/L.2 à L.9
La version consolidée de ces documents paraîtra ultérieurement dans toutes les langues officielles des Nations Unies.
** Voir communiqué de presse DH/5063
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