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Conférence de presse

Conférence de presse de Gabriele Goettsche-Wanli, Chef de la section des traités du Bureau des affaires juridiques de l’Organisation des Nations Unies

16/09/2011
Communiqué de presseConférence de presse
Département de l’information • Service des informations et des accréditations • New York

CONFÉRENCE DE PRESSE DE GABRIELE GOETTSCHE-WANLI, CHEF DE LA SECTION DES TRAITÉS DU BUREAU DES AFFAIRES JURIDIQUES DE L’ORGANISATION DES NATIONS UNIES


Dans le cadre des efforts déployés en vue de promouvoir le droit international, les Nations Unies organiseront leur manifestation annuelle autour des traités, du 20 au 22 septembre et les 26 et 27 septembre, en marge du débat général de l’Assemblée générale, ont annoncé aujourd’hui des responsables juridiques du système des Nations Unies.


Mme Gabriele Goettsche-Wanli, Chef de la Section des traités du Bureau des affaires juridiques et M. Udo Janz, Directeur et Conseiller spécial auprès du Haut-Commissaire des Nations Unies pour les réfugiés (HCR), se sont adressés aux journalistes accrédités auprès de l’ONU à l’occasion du soixantième anniversaire de la Convention relative au statut des réfugiés et du cinquantième anniversaire de la Convention sur la réduction des cas d’apatridie, deux instruments qui seront mis à l’honneur cette année.


Intitulé « Vers la participation et la mise en œuvre universelles », la manifestation de cette année ouvrira à signature 64 traités, dont cinq nouveaux accords adoptés en 2010, comme le Protocole de Nagoya sur l’utilisation des ressources génétiques ou encore l’Accord multilatéral portant création d'un groupe de réflexion international sur les pays en développement sans littoral.


« Cette manifestation donnera l’occasion aux États Membres de démontrer leur engagement en faveur du rôle central de l’état de droit aux niveaux international et national », a déclaré Mme Goettsche-Wanli.  M. Janz a précisé que la Convention relative au statut des réfugiés et la Convention sur la réduction des cas d’apatridie étaient considérées comme les « parents pauvres » du système des traités, puisqu’elles n’ont réuni à ce jour que 66 et 38 signatures, respectivement.


« Nous espérons vivement que cette situation changera d’ici à la fin de l’année, dans la mesure où le phénomène de l’apatridie bénéficie de trop peu d’attention », a-t-il précisé.


Le Conseiller spécial a indiqué que 12 millions de personnes étaient apatrides dans le monde, et la plupart d’entre elles sont des enfants.  Pour leur venir en aide, le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés à lancé, le 25 août dernier, une campagne, avec pour objectif de sensibiliser l’opinion publique à la gravité de leur sort et à engager les chefs d’État à adhérer à la Convention lors de la Réunion ministérielle prévue à Genève en décembre.


Répondant à la question d’un journaliste sur la situation des réfugiés palestiniens, M. Janz a indiqué qu’elle était du ressort de l’Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient (UNRWA) et que le Haut-Commissariat ne prenait le relais qu’à partir du moment où l’UNRWA n’était pas en mesure de répondre à leurs attentes.


Si les Palestiniens se voyaient octroyer le statut d’État observateur à l’Assemblée générale, et qu’ils envisageaient de devenir partie au Statut de Rome de la Cour pénale internationale (CPI), le Secrétaire général, en tant que dépositaire du Statut, se réfèrera à la clause finale du Traité et suivra la pratique de l’Assemblée générale dans les cas où le statut de l’entité n’est pas clair et qu’un traité est ouvert à signature par « n’importe quel État » ou par « tous les États ».  La pratique de l’Assemblée générale est consacrée par ses résolutions, a précisé Mme Goettsche-Wanli.


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À l’intention des organes d’information • Document non officiel
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