Conférence de presse sur la quatrième Conférence des États parties à la Convention relative aux droits des personnes handicapées
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CONFÉRENCE DE PRESSE SUR LA QUATRIÈME CONFÉRENCE DES ÉTATS PARTIES À LA CONVENTION RELATIVE AUX DROITS DES PERSONNES HANDICAPÉES
La Ministre de l’enfance et des personnes âgées de la Suède, Mme Maria Larsson, a présenté à la presse, cet après-midi, les enjeux de la quatrième Conférence des États parties à la Convention relative aux droits des personnes handicapées, qui s’ouvre demain au Siège des Nations Unies, à New York.
Ces trois jours que durera la Conférence seront une occasion pour les participants de « partager des idées et des expériences » qui permettront aux gouvernements d’« élaborer des cadres législatifs pour soutenir les personnes handicapées », a déclaré Mme Larsson, qui était accompagnée du Représentant permanent de la Suède auprès des Nations Unies, M. Mårten Grunditz, et du Président du Comité des droits des personnes handicapées, M. Ronald Clive McCallum.
La quatrième Conférence des États parties à la Convention doit rassembler, a souligné M. Grunditz, 400 à 500 délégués, y compris 200 à 300 représentants de la société civile et du système des Nations Unies. Les commissions régionales feront ainsi des présentations sur la mise en œuvre de la Convention, a-t-il précisé.
Le thème général de la Conférence, « Favoriser le développement, réaliser les droits des personnes handicapées », qui permettra d’aborder des questions liées aux défis de l’emploi et de la coopération internationale, constitue, selon la Ministre suédoise un « sujet d’actualité ».
« Unique dans la famille des instruments des droits de l’homme », la Convention, a-t-elle dit, est un « mécanisme essentiel », qui contribue à « bâtir une société plus inclusive » où « chacun gagne ».
La Convention relative aux droits des personnes handicapées, qui a été adoptée le 13 décembre 2006 par l’Assemblée générale des Nations Unies, est entrée en vigueur en mai 2008. Elle a pour objet de « promouvoir, protéger et assurer la pleine et égale jouissance de tous les droits de l’homme et de toutes les libertés fondamentales par les personnes handicapées et de promouvoir le respect de leur dignité intrinsèque ».
« Beaucoup reste à faire », a estimé Mme Larsson, qui a rappelé l’engagement de la Suède à travailler aux côtés des Nations Unies en vue d’assurer la pleine protection et la promotion des droits des personnes handicapées. La Ministre a indiqué que 103 États avaient jusqu’à présent ratifié la Convention et que 149 l’avaient signée.
Ce texte, a expliqué le Président du Comité des droits des personnes handicapées, a enregistré les ratifications les plus rapides de l’histoire des conventions des Nations Unies après la Convention relative aux droits de l’enfant.
M. McCallum s’est néanmoins déclaré déçu que seuls 62 pays aient ratifié le Protocole facultatif à la Convention, lequel permet à des individus ou à des organisations de personnes handicapées de saisir le Comité d’une plainte pour non-respect de la Convention par un gouvernement.
Le Président du Comité a également fait référence au dernier rapport de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) et de la Banque mondiale qui démontre que plus d’un milliard de personnes souffrent d’une forme de handicap dans le monde et qu’au moins un cinquième d’entre elles rencontre des difficultés importantes liées au handicap. Le rapport fait des recommandations afin d’améliorer leur situation.
Site Internet de la Conférence: http://www.un.org/french/disabilities/.
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