En cours au Siège de l'ONU

Conférence de presse

Conférence de presse conjointe de commandants de forces militaires d’opérations de maintien de la paix des Nations Unies

27/07/2011
Communiqué de presseConférence de presse
Département de l’information • Service des informations et des accréditations • New York

CONFÉRENCE DE PRESSE CONJOINTE DE COMMANDANTS DE FORCES MILITAIRES

D’OPÉRATIONS DE MAINTIEN DE LA PAIX DES NATIONS UNIES


Des commandants de forces d’opérations de maintien de la paix des Nations Unies ont répondu aux questions des correspondants de presse après la discussion qu’ils ont eue ce matin avec les membres du Conseil de sécurité.   


Le général Alberto Asarta Cuevas, Commandant de la composante militaire de la Force intérimaire des Nations Unies au Liban (FINUL), a réagi à l’attaque dont ont été victimes hier six Casques bleus français, cela en dehors de la zone d’opération de la Force, en notant que l’identité des assaillants n’était pas encore établie. 


Au cours de la conférence de presse organisée au Siège de l’ONU, à New York, le général Cuevas s’est refusé à « spéculer » sur l’origine ou les motivations des personnes coupables de cette attaque.  Le Commandant des contingents militaires de la FINUL n’a ainsi éliminé aucune possibilité: « peut-être s’agit-il d’un attentat commis par Al-Qaida, des Palestiniens, des Syriens, ou même pourquoi pas, des Israéliens.  Tout est possible dans une région aussi volatile et où beaucoup de différends ne sont toujours pas réglés.  Seules les enquêtes nous diront ce qui s’est passé », a-t-il dit. 


Sur le mandat de la FINUL, le Commandant a estimé que l’attaque d’hier ne remettait pas « fondamentalement en question les choses ».  « Ce que nous devons continuer de faire, c’est de renforcer la coordination avec les autorités libanaises et les pays concernés pour maximiser la sécurité des troupes lorsqu’elles opèrent en dehors de la zone d’action de la FINUL », a-t-il estimé. 


De son côté, le Commandant Chander Prakash, qui dirige les forces de la Mission de l’Organisation des Nations Unies pour la stabilisation en République démocratique du Congo (MONUSCO), a évoqué les poursuites engagées contre des Casques bleus ayant été déployés dans ce pays.  « Depuis que nous avons intensifié la lutte contre l’impunité en appliquant une politique de tolérance zéro, le taux d’allégations de mauvaise conduite visant des soldats de la paix en RDC a baissé de 75% », a relevé le général Prakash.  Il a assuré que le strict respect des codes de conduite et l’amélioration de la formation des troupes aux problématiques humanitaires expliquaient ce résultat. 


Concernant les activités de maintien de la paix menées au Soudan et au Soudan du Sud, le Commandant des Forces de l’Opération hybride Union africaine-Nations Unies au Darfour (MINUAD), le général Patrick Nyamvumba, a mis l’accent sur le fait que les actions et les chances de succès de l’ONU, en ce qui concerne la protection efficace des civils au Soudan, dépendaient de l’attitude et des mesures prises par le Gouvernement du Soudan.  « De trop nombreuses restrictions entravent les mouvements des Casques bleus et des organisations humanitaires, ceci, à travers un pays qui reste miné par les conflits », a déploré le général Nyamvumba.  Il a souligné que la difficulté à résoudre était donc de protéger les civils tout en assurant la sécurité des troupes qui, « très souvent sont prises entre plusieurs feux ». 


S’agissant de l’impact sur la MINUAD de la récente création de la Mission des Nations Unies au Soudan du Sud (MINUSS), le général Patrick Nyamvumba a indiqué que la donne serait clarifiée dès lors que la question du tracé de la frontière entre le Nord et le Sud aura été réglée. 


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À l’intention des organes d’information • Document non officiel
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