Conférence de presse sur le Protocole additionnel de Nagoya-Kuala Lumpur relatif au Protocole de Cartagena sur la prévention des risques biotechnologiques
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CONFÉRENCE DE PRESSE SUR LE PROTOCOLE ADDITIONNEL DE NAGOYA-KUALA LUMPUR RELATIF
AU PROTOCOLE DE CARTAGENA SUR LA PRÉVENTION DES RISQUES BIOTECHNOLOGIQUES
Le Protocole additionnel de Nagoya–Kuala Lumpur sur la responsabilité et la réparation relatif au Protocole de Cartagena sur la prévention des risques biotechnologiques, ouvert depuis aujourd’hui à la signature, au Siège des Nations Unies à New York, « renforcera les règles et procédures internationales en matière de responsabilité relatives aux organismes vivants modifiés (OVM) », a déclaré, cet après-midi, M. Charles Gbedemah, du Secrétariat exécutif de la Convention sur la diversité biologique.
M. Gbedemah s’exprimait lors d’une conférence de presse conjointe en présence du Conseiller au Ministère de l’agriculture du Japon, M. Hidenori Murakami, et des Coprésidents du Groupe des Amis du Protocole additionnel, Mme Jimena Nieto (Colombie) et M. René Lefeber (Pays-Bas).
La Colombie, les Pays-Bas, le Danemark et la Suède ont procédé, ce matin, à la signature du texte additionnel, a annoncé M. Murakami, dont le pays assure à la fois la présidence du Protocole de Cartagena et celle du nouveau Protocole additionnel de Nagoya–Kuala. « Engagé pour l’instant dans la finalisation d’un processus juridique interne spécifique, le Japon devrait très bientôt signer ce Protocole additionnel », a-t-il ajouté, en soulignant la détermination de son pays à aider à la pleine mise en œuvre de cet instrument.
Le Protocole additionnel, qui a pour objectif de contribuer à la conservation et à l’utilisation durable de la diversité biologique, sera ouvert à la signature jusqu’au 6 mars 2012, et entrera en vigueur 90 jours après avoir été ratifié par au moins 40 Parties au Protocole de Cartagena sur la prévention des risques biotechnologiques.
« L’ouverture à la signature de cet instrument marque la fin d’un long processus de négociation sur la question de la prévention des risques biotechnologiques et l’aboutissement d’un travail complexe et difficile », a expliqué, à son tour, Mme Nieto. « En dépit des divergences apparues tout au long des négociations, les États Parties au Protocole de Cartagena ont réussi à surmonter leurs oppositions pour aboutir à un instrument juridiquement contraignant », s’est-elle réjouie.
En figurant parmi les premiers signataires du Protocole additionnel, la Colombie démontre, une fois encore, son engagement en faveur de la protection de l’environnement », a en outre déclaré Mme Nieto.
« Aujourd’hui est un grand jour pour les négociations internationales en matière d’environnement », a par ailleurs affirmé M. Lefeber, rappelant qu’il s’agissait d’un « pas important dans la mise en œuvre du principe 13 de la Déclaration de Rio sur l’environnement et le développement », qui invite les États à élaborer une législation nationale concernant la responsabilité de la pollution et d’autres dommages à l’environnement et l’indemnisation de leurs victimes ».
Dorénavant, grâce à ce texte, les gouvernements, et non plus simplement les victimes, disposeront de règles claires pour agir contre les auteurs de certains types de dommages environnementaux, a-t-il indiqué.
Le Protocole additionnel de Nagoya-Kuala Lumpur a été adopté le 15 octobre 2010 à la Conférence de Nagoya, au cours de laquelle a également été adopté le Protocole de Nagoya sur l’accès aux ressources génétiques et le partage juste et équitable des avantages tirés de leurs utilisations, ouvert à la signature le 2 février 2011.
Le Protocole de Cartagena auquel se rapporte le Protocole additionnel Nagoya-Kuala Lumpur est un instrument additionnel à la Convention sur la diversité biologique, adoptée sous l’égide de l’ONU le 29 janvier 2000. Il vise à protéger la diversité biologique des risques potentiels posés par les organismes vivants modifiés issus de la biotechnologie moderne.
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