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ECOSOC/6478-ONG/722

Le Comité des ONG accorde le statut consultatif spécial à 38 ONG, après un débat animé avec « programme in international human rights law » et « women's advocates center »

18/05/2011
Conseil économique et socialECOSOC/6478
ONG/722
Département de l’information • Service des informations et des accréditations • New York

Comité chargé des organisations non gouvernementales

Reprise de la session de 2011

22e et 23e séances - matin et après-midi


LE COMITÉ DES ONG ACCORDE LE STATUT CONSULTATIF SPÉCIAL À 38 ONG, APRÈS UN DÉBAT ANIMÉ AVEC «  PROGRAMME IN INTERNATIONAL HUMAN RIGHTS LAW » ET « WOMEN’S ADVOCATES CENTER »


Aujourd’hui le Comité des ONG a accordé le statut consultatif spécial auprès du Conseil économique et social (ECOSOC) à 38 ONG dont « Programme in International Human Rights Law », États-Unis, et « Women’s Advocates Reseach and Documentation Center », Nigéria, avec lesquelles il a eu un débat animé. 


Le Comité a repoussé, une nouvelle fois, l’examen de la candidature de huit ONG.  « United Hatzalah (NP) », Israël, et « UPR Info », Suisse », qui présentaient leur dossier pour la première fois, ont connu le même sort.


Le Comité octroie trois types de statut: le statut consultatif général, le statut consultatif spécial et l’inscription sur la Liste.


Le statut consultatif général concerne les ONG dont les activités couvrent la plupart des domaines d’action du Conseil économique et social.  Ces ONG sont autorisées à soumettre à l’ECOSOC des communications écrites ainsi que des pétitions, et à proposer l’inscription de points à son ordre du jour.


Le statut consultatif spécial concerne, quant à lui, des ONG internationalement reconnues pour leur compétence particulière dans certains domaines d’activité du Conseil.  Ces dernières peuvent également soumettre des communications écrites et des pétitions.


Enfin, le Comité inscrit sur la Liste des ONG qui peuvent contribuer, de temps à autre, aux travaux de l’ECOSOC, qui ne sont habilitées à soumettre à ce dernier que des communications écrites.


Le Comité poursuivra ses travaux demain, jeudi 20 mai, à partir de 10 heures.


NOUVELLES DEMANDES D’ADMISSION AU STATUT CONSULTATIF DONT L’EXAMEN A ÉTÉ REPOUSSÉ


La représentante du Venezuela, relevant qu’un pourcentage élevé du budget de l’ONG United Hatzalah (NP), Israël, était consacré à des dépenses administratives, a réclamé plus d’informations sur ses projets.  Le représentant du Pakistan a voulu savoir à quoi faisait référence l’ONG lorsqu’elle évoque « Israël et Territoires ».  Pour sa part, le représentant du Soudan a fait remarquer que la déclaration d’impôts était écrite en hébreu tandis que celui du Maroc s’est demandé si cette ONG avait des orientations politiques.  Que fait-elle pour protéger les civils palestiniens, s’est-il interrogé avant que son homologue de la Chine demande un complément d’informations sur les activités menées par UPR Info, Suisse.


OCTROI DU STATUT CONSULTATIF AUX ONG DONT L’EXAMEN DES DEMANDES AVAIENT ÉTÉ REPORTÉ


Les 38 ONG suivantes se sont vues octroyer aujourd’hui, le statut consultatif spécial:


Abibimman Foundation, Ghana;

Africa Development Interchange Network, Cameroun;

Aid the Children Network, Gambie;

Alliance Forum Foundation, États-Unis;

Asociación de Federaciones y Asociaciones de Empresariales del Mediterráneo, Espagne;

Asociación Nacional de Empresarios de Colombia, Colombie;

Association pour le Développement Durable, Maurice;

Batool Welfare Trust, Pakistan;

Cameroun Terre Nouvelle, Cameroun;

Centre for International Sustainable Development Law , Canada;

Cercle d’initiative commune pour la recherche, l’environnement et la qualité, Cameroun;

Childlink Foundation, Ghana;

Children’s Human Rights Centre of Albania, Albanie;

Ensemble luttons contre le Sida, République démocratique du Congo;

Environment Support Group, Inde;

Free Africa Foundation Ghana, Ghana;

Gic Technologies Nouvelles au Cameroun, Cameroun;

Godwing Osung International Foundation, Inc. (The African Project) , Nigéria;

Indira Gandhi Integral Education Centre, Inde;

Isfahan Minority Rights and Development, Somalie;

National Council of Child Rights Advocates, Nigeria: South West Zone, Nigéria;

National Rural Development Society, Inde;

Programme in International Human Rights Law, États-Unis;

Project Green Nigeria , Nigéria;

Rural Community Development Program, Pakistan;

Self-Help Development Facilitators, Nigéria;

Shohratgarh Environmental Society, Inde;

Social Development International (SDI) , Cameroun;

SOS Éducation, Côte d’Ivoire;

Trust for Sustainable Livelihoods, Trinité-et-Tobago;

Union Internationale des Voyageurs, Togo;

Un Techo para mi Pais, Chili;

Vision Welfare Group, Kenya;

Western Cape Therapeutic Community Centre, Afrique du Sud;

Women’s Advocates Research and Documentation Center, Nigéria;

Young People We Care, Ghana;

Youth Bridge Foundation, Ghana;

Youth Empowerment Synergy, Ghana;


DEMANDES D’ADMISSION AU STATUT CONSULTATIF DONT L’EXAMEN A ÉTÉ DE NOUVEAU REPOUSSÉ


Le représentant de l’Inde a remarqué que les questions précédemment soumises à l’ONG Baidarie, Pakistan, sont restées sans réponse.  Celui du Pakistan a émis des réserves quant à l’adéquation entre la promotion des pratiques traditionnelles que promeut Foundation for Human Horizon, Inde, et les lois nationales du pays.  Il a également demandé des éclaircissements sur les activités de désarmement que mène GGS Institute of Information Communication Technology India, Inde.


La représentante du Venezuela a suggéré que la question à laquelle n’a pas répondu Global Economist Forum, Bangladesh, lui soit renvoyée sous une forme plus compréhensible.  La représentante de la Chine a souhaité avoir des précisions sur les rapports entre Kuchlak Welfare Society, Pakistan, et les gouvernements étrangers.  Elle a aussi demandé des précisions sur les activités que mène Rural Development Organization, Pakistan, en collaboration avec le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD).


Le représentant du Pakistana relevé que des précisions méritent d’être apportées sur les activités de Programme on Women’s Economic Social and Cultural Rights, Inde, dans les pays autres que l’Inde.  Il a en outre demandé que le document officiel de légalisation de l’organisation soit versé au dossier.


Le représentant du Pakistan a relevé des erreurs dans les documents de base de l’ONG Autonomous Women’s Center, Serbie, et a souhaité que des corrections y soient apportées.  La représentante des États-Unis a estimé, pour sa part, que le représentant du Pakistan ne devrait pas demander des rectifications sur des réponses liées à l’aspect légal ou non de l’orientation sexuelle qui relève de la loi de chaque pays. 


Le représentant du Maroc a réagi en demandant si l’ONG évoque juste des réalités sociales ou si elle est engagée dans la promotion d’une orientation sexuelle particulière.  La représentante de la Bulgarie a souligné que l’ONG bénéficie d’une bonne réputation en Europe orientale. 


Le représentant du Pakistan a demandé la liste complète des pays asiatiques partenaires de l’ONG European Union Association in the United States, États-Unis, et les noms d’organisations criminelles internationales contre lesquelles elle travaille.


ÉCHANGE AVEC LES ONG


Au représentant du Kirghizistan, l’ONG Programme in International Human Rights Law, États-Unis, a répondu que ses dernières activités ont porté sur les mineurs en détention et le travail des Tribunaux spéciaux des Nations Unies.  Après les questions de la représentante de Cuba sur les activités de l’ONG à Guantanamo, l’ONG a indiqué que l’un de ses membres, le professeur George Edwards, expert sur les questions liées aux Taliban, a fait un témoignage devant les Tribunaux militaires des États-Unis. 


Le porte-parole de l’ONG a ensuite précisé, à l’endroit du représentant de la Chine, que le professeur Edward est membre de plusieurs organisations distinctes, ce qui explique sa présence comme représentant d’une autre ONG dotée du statut consultatif spécial auprès de l’ECOSOC.


La représentante du Venezuela a demandé si l’ONG Un Techo para mi País, Chili, envisage de s’installer dans son pays.  La porte-parole de l’organisation a affirmé que son organisation a déjà un statut d’association au Venezuela avec un numéro de légalisation, et a entamé un partenariat avec une organisation locale évoluant dans le domaine de l’assainissement.


La représentante du Venezuela a demandé des informations sur les bailleurs de fonds de Women’s Advocates Research and Documentation Center , Nigéria.  L’ONG a cité le « National Endowment for Democracy », des Etats-Unis, comme son principal bailleur de fonds et a souligné qu’elle travaille pour la consolidation de la paix dans le delta du Niger, en mettant en exergue le rôle des femmes.  Interrogée par le représentant de la Chine sur son rapport avec le Gouvernement, l’ONG a indiqué qu’elle travaille dans le renforcement des capacités des femmes dans le domaine politique, une activité qui vient en appui aux programmes du Gouvernement. 


Elle a également cité quelques réalisations phares menées, dont la mise en place du Comité des femmes au Parlement nigérian et le plaidoyer qui a conduit à la loi de 2007 sur les violences conjugales.


Les travaux du Comité ont été rythmés par des discussions ponctuelles portant sur des sujets tels que la nouvelle approche de communication entre le Secrétariat du Comité et les ONG ainsi que de la durée du temps de parole des ONG invitées à échanger avec les membres du Comité.


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À l’intention des organes d’information • Document non officiel
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