Le Comité pour l’élimination de la discrimination à l’égard des femmes ouvre sa session en saluant à son tour la création d’« ONU-Femmes »
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Comité pour l’élimination de la
discrimination à l’égard des femmes
Quarante-sixième session
925e séance – matin
LE COMITÉ POUR L’ÉLIMINATION DE LA DISCRIMINATION À L’ÉGARD DES FEMMES OUVRE
SA SESSION EN SALUANT À SON TOUR LA CRÉATION D’« ONU FEMMES »
Les 23 experts du Comité pour l’élimination de la discrimination à l’égard des femmes ont ouvert aujourd’hui les travaux de leur quarante-sixième session, en saluant à leur tour, par la voix de leur Présidente, la création d’« ONU Femmes ».
La session qui se tiendra jusqu’au 30 juillet, sera consacrée à l’examen des rapports périodiques de l’Albanie, de l’Argentine, de l’Australie, de la Fédération de Russie, des Fidji, de la Papouasie-Nouvelle-Guinée et de la Turquie. Chargée de suivre la mise en œuvre au niveau national de la Convention sur l’élimination de toutes les formes de discrimination à l’égard des femmes (CEDAW), le Comité sera aussi saisi du rapport exceptionnel de l’Inde.
La session du Comité a été inaugurée par la Présidente, Naéla Gabr de l’Égypte, et la Haut-Commissaire adjointe aux droits de l’homme, Kyung-Wha Kanga. Elles se sont félicitées de ce que l’Assemblée générale ait adopté le 2 juillet dernier, la résolution sur la nouvelle entité « ONU Femmes », fusion de la Division de la promotion de la femme, de l’Institut international de recherche et de formation pour la promotion de la femme, du Bureau de la Conseillère spéciale pour la problématique hommes-femmes et la promotion de la femme et duFonds de développement des Nations Unies pour la femme (UNIFEM).
Les deux personnalités ont aussi rappelé le dixième anniversaire, le 31 octobre prochain, de la résolution 1325 (2000) du Conseil de sécurité sur les femmes, la paix et la sécurité. Avant cela, la Présidente du Comité a voulu que le Sommet prévu du 20 au 22 septembre sur les Objectifs du Millénaire du développement (OMD) soit l’occasion de souligner le caractère essentiel de l’objectif lié à la promotion de l’égalité entre les sexes pour la réalisation des autres sept OMD.
Naéla Gabr a indiqué qu’après la dernière session du Comité, en janvier dernier, elle a participé à Bruxelles, à la réunion des Présidents d’organes de traités, au cours de laquelle elle a souligné que la traite et la violence contre les femmes et les filles sont des questions transversales qui méritent une attention particulière.
Les participants à la réunion, a-t-elle ajouté, ont encouragé l’Union européenne à aligner ses politiques commerciales, de développement et d’aide sur les droits de l’homme et à prendre en compte les recommandations pertinentes des organes de traité.
La Présidente a rappelé qu’elle a fait part des travaux du Comité à la Commission de la condition de la femme et qu’elle a participé en mai dernier à Paris, à une réunion informelle sur les lois discriminatoires et le rôle des parlements ainsi que sur les femmes et les conflits armés, et l’accès des femmes à la santé et à la protection sociale.
La Haut-Commissaire adjointe aux droits de l’homme a rappelé, à son tour, que le mois dernier, les discussions du Conseil des droits de l’homme sur les droits des femmes ont eu pour thème « L’émancipation de la femme par l’éducation ».
Le Conseil a aussi examiné les questions des victimes et des survivants de la traite et celles de la mortalité et de la morbidité maternelles. Dans ce cadre, le Conseil a établi « un record » où l’on a vu pas moins de 108 États appuyer une déclaration. Au cours de la session, a-t-elle aussi indiqué, le Rapporteur spécial sur la violence contre les femmes a présenté un rapport sur la question des indemnisations. .
La Haut-Commissaire adjointe a conclu en appelant les organes de traités à coopérer davantage entre eux et à harmoniser leurs méthodes de travail. Elle s’est félicitée des mesures prises en ce sens.
La CEDAW compte actuellement 186 États parties; son Protocole facultatif en totalisant 99. Unique instrument international relatif aux droits de la femme, la Convention a été adoptée par l’Assemblée générale le 18 décembre 1979 et est entrée en vigueur le 3 septembre 1981.
Outre l’examen des huit rapports nationaux*, le Comité poursuivra, entre autres, son travail sur les recommandations générales relatives à l’article 2 de la Convention sur l’application du texte, aux droits des femmes âgées et aux conséquences économiques du mariage et de sa dissolution. Le Comité tiendra aussi des réunions informelles avec les ONG et les institutions nationales des droits de l’homme sur les communications –plaintes-.
Le Comité commencera l’examen du sixième rapport périodique de l’Argentine, demain mardi 13 juillet à partir de 10 heures.
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