L’ECOSOC achève les travaux de sa session de fond de 2010 en procédant à l’élection des membres de plusieurs de ses organes subsidiaires
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Conseil économique et social
Reprise de la session de fond de 2010
52e séance – après-midi
L’ECOSOC ACHÈVE LES TRAVAUX DE SA SESSION DE FOND DE 2010 EN PROCÉDANT
À L’ÉLECTION DES MEMBRES DE PLUSIEURS DE SES ORGANES SUBSIDIAIRES
Le Conseil économique et social adopte, d’autre part, une résolution encourageant l’utilisation
et l’accessibilité optimales, par tous les États Membres, des systèmes informatiques de l’ONU
Alors qu’il achevait aujourd’hui les travaux de sa session de fond de 2010, le Conseil économique et social (ECOSOC) a procédé à des élections destinées à pourvoir les sept sièges qui vont être attribués à ses États membres au sein du Comité d’organisation de la Commission de consolidation de la paix. Les scrutins, tenus ce jour au Conseil, avaient également pour but de choisir les États qui occuperont des sièges actuellement vacants au sein de l’Instance permanente sur les questions autochtones, ainsi qu’à la Commission de la science et de la technique au service du développement et au sein du Groupe de travail intergouvernemental d’experts des normes internationales de comptabilité.
Conformément aux termes de sa résolution 2010/36, adoptée hier, l’ECOSOC a élu aujourd’hui, par acclamation, sept de ses membres pour occuper des sièges au Comité d’organisation de la Commission de consolidation de la paix (CCP), qui en compte au total 31. Ainsi, l’Égypte, le Rwanda, la Zambie, la République de Corée, l’Ukraine, le Guatemala et l’Espagne qui ont été désignés à l’unanimité, siègeront au sein du Comité pour remplir un mandat qui prendra effet le 1er janvier 2011. Ce mandat est d’une durée de deux ans. Mais l’ECOSOC devra tenir d’autres élections en 2011 pour pourvoir les sièges attribués aujourd’hui à l’Espagne et au Guatemala, puisque le mandat de ces États comme membres du Conseil économique et social lui-même s’achèvera à la fin de l’année 2011 et que les membres du Comité d’organisation de la CCP doivent être obligatoirement membres de l’ECOSOC.
Par ailleurs, Mme Bertie Xavier, du Guyana, a, cet après-midi, été élue par 26 voix, l’emportant ainsi sur Mme Mónica Roxana Alvarez, de la Bolivie, qui a reçu 25 voix, pour pourvoir un siège vacant au sein de l’Instance permanente sur les questions autochtones. Mme Xavier siègera à l’Instance pour un mandat qui commencera le 1er janvier 2011, à la suite de la démission de Mme Mirian Masaquiza, de l’Équateur.
Au terme d’une procédure de désignation, la France, a cet après-midi, été élue par acclamation pour pourvoir un des sept sièges vacants à la Commission de la science et de la technique au service du développement, pour remplir un mandat d’une durée de quatre ans prenant effet le 1er janvier 2011, tandis que l’élection des six autres membres devant occuper des sièges au sein de la même Commission a été reportée à une date ultérieure.
En ce qui concerne le Groupe de travail intergouvernemental d’experts des normes internationales de comptabilité et de publication, l’ECOSOC a élu par acclamation la Croatie pour un mandat qui commence aujourd’hui et s’achèvera le 31 décembre 2012. L’élection des détenteurs des 12 autres sièges encore vacants a été reportée à une date ultérieure.
Le Conseil économique et social a ensuite adopté un projet de résolution* intitulé « Nécessité d’harmoniser et d’améliorer les systèmes informatiques de l’Organisation des Nations Unies en vue de leur utilisation et de leur accessibilité optimales par tous les États ». Aux termes de cette résolution, le Conseil rappelle une fois de plus qu’il est hautement prioritaire que les États Membres de l’ONU et les observateurs auprès de l’Organisation, ainsi que les organisations non gouvernementales accréditées auprès de celle-ci, puissent accéder facilement, simplement, librement et à un coût abordable aux bases de données informatisées et aux systèmes et services informatiques de l’ONU.
Aux termes de ce texte, l’ECOSOC prie son Président de reconduire pour un an encore le mandat du Groupe de travail à composition non limitée sur l’informatique. En outre, le Conseil priele Secrétaire général de coopérer pleinement avec le Groupe de travail et d’accorder la priorité à la mise en œuvre de ses recommandations et orientations, en particulier en ce qui concerne la mise à niveau des services Web, y compris à travers le remplacement du site CandiWeb de centralisation des informations sur les élections et les candidatures.
Après l’adoption du texte, le représentant de la Belgique, s’exprimant au nom de l’Union européenne, a regretté que le projet de résolution ait été soumis à l’ECOSOC sans qu’il en soit débattu préalablement en séance informelle et alors qu’il a été distribué seulement hier aux membres du Conseil. Il a estimé qu’il y avait « un certain laxisme » dans les méthodes de travail de l’ECOSOC.
Le Conseil économique et social a par ailleurs décidé de poursuivre en 2011 l’examen du projet** de résolution intitulé: « création d’un Groupe spécial d’experts sur la crise financière et économique mondiale et son incidence sur le développement », en vue de formuler des recommandations à l’Assemblée générale, conformément à son mandat défini au paragraphe 56 (e) du Document issu de la Conférence sur la crise financière et économique mondiale et son incidence sur le développement.
En ce qui concerne le point à l’ordre du jour relatif à la « coopération régionale », l’ECOSOC a différé à sa session de 2011 l’examen de deux projets*** de résolutions présentés précédemment par la Commission économique et sociale des Nations Unies pour l’Asie occidentale (CESAO), et relatifs à la Section des questions émergentes et questions liées aux conflits de la CESAO, d’une part, et au Centre pour les femmes de la CESAO, d’autre part.
L’ECOSOC a également reporté à une date ultérieure, avant sa session de fond de 2011, l’examen du rapport**** du Comité d’experts sur l’administration publique portant sur sa neuvième session.
Par ailleurs, le Président de l’ECOSOC, M. Hamidon Ali, de la Malaisie, a rappelé aux membres du Conseil que l’amendement proposé par la Bolivie à l’article 49 de la Convention unique sur les stupéfiants entrera en vigueur le 31 janvier 2011 si aucun État partie ne le rejette d’ici là. En effet, selon les termes de la Convention, un amendement proposé par un État membre entre en vigueur 18 mois après sa présentation, à moins qu’une autre partie ne s’y oppose.
Dans ses remarques de clôture des travaux de la session 2010 du Conseil économique et social, le Président de l’ECOSOC a salué l’esprit de collaboration dont ont fait preuve les délégations tout au long de l’année, et il les a remerciées d’avoir achevé avec succès les travaux de cette session de fond.
* résolution publiée sous la cote E/2010/L.44
** projet de résolution publié sous la cote E/2010/L.37
*** projets de résolution publiés dans le document E/2010/15/Add.1
**** rapport publié sous la cote E/2010/44
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