Reprise de la session de 2010: le Comité des ONG recommande à l’ECOSOC l’octroi du statut consultatif spécial à neuf organisations
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Comité chargé des ONG
17e & 18e séances
matin & après-midi
REPRISE DE LA SESSION DE 2010: LE COMITÉ DES ONG RECOMMANDE À L’ECOSOC
L’OCTROI DU STATUT CONSULTATIF SPÉCIAL À NEUF ORGANISATIONS
Le Comité chargé des organisations non gouvernementales –Comité des ONG- a repris aujourd’hui les travaux de sa session de 2010 en recommandant au Conseil économique et social (ECOSOC) l’octroi du statut consultatif spécial à neuf organisations.
Sur les 104 nouvelles demandes, le Comité en a examiné 36 et a recommandé au Conseil économique et social l’octroi du statut consultatif spécial aux organisations suivantes: Biogas Sector Partnership Népal; Capital humano y social alternativo; Miracle Corners of the World; Centre d’accompagnement des alternatives locales de développement; Coordinadora de la mujer; Kimse Yok Mu; National Organization of Women Association in the Bahamas; ONG Playdoo Côte d’Ivoire; et Academy of Labour and Social Relations.
Il reviendra sur les dossiers de 149 autres demandes dont l’examen avait été reporté dans l’attente de renseignements complémentaires de la part des organisations concernées.
Le Comité a également adopté la liste des organisations qui ont demandé à faire des déclarations devant le Conseil économique et social sur des points à l’ordre du jour de la session de fond de l’ECOSOC de 2010.
Le Président du Comité, M. Ramis Sen (Turquie), a indiqué, à l’ouverture de la session, que le Comité examinera 237 rapports quadriennaux, dont 221 nouveaux et 16 reportés. À cet égard, il a demandé aux 19 membres de cet organe subsidiaire de l’ECOSOC de respecter la procédure utilisée lors de la première partie de sa session de 2010.
À l’issue de la première partie de sa session, qui s’était tenue du 25 janvier au 3 février 2010, le Comité avait recommandé au Conseil économique et social d’octroyer le statut consultatif à 76 organisations non gouvernementales.
En début de séance ce matin, les représentants de l’Égypte, des États-Unis, du Qatar, du Soudan, de la Colombie, de Cuba, du Pakistan, du Royaume-Uni, de la Guinée et de la Chine ont participé à un débat de procédure sur la question de savoir s’il fallait d’abord adopter le projet de rapport de la première partie de la session 2010 de cet organe subsidiaire du Conseil économique et social. Certains ont regretté que le secrétariat n’ait pas consulté les États membres avant la publication de ce document.
Sur recommandation du Qatar, appuyée par le Groupe des États africains, le Comité des ONG a reporté l’examen de ce projet de rapport et l’inclusion éventuelle d’amendements au 1er juin.
Le secrétariat du Comité a proposé de regrouper dans un seul document les différents amendements formulés par les États membres. Le Président du Comité a indiqué que lorsque le rapport sera modifié et débattu, il sera présenté pour adoption avant la fin de cette reprise de session, tel que prévu au point 11 de l’ordre du jour. Le Comité des ONG a ensuite adopté son programme de travail tel qu’oralement amendé.
Il a également décidé de reporter l’élection d’un nouveau vice-président et d’un rapporteur à la suite de la démission de M. Crispin Gregoire, de la Dominique, qui occupait la double fonction de vice-président pour le Groupe d’Amérique latine et des Caraïbes et de rapporteur.
Abordant le point 5 de son ordre du jour intitulé « Application de la résolution 2006/46 et de la décision 2008/217 du Conseil économique et social (ECOSOC) », le Comité a décidé en outre que les ONG non dotées du statut consultatif auprès du Conseil, mais accréditées auprès du Sommet mondial sur la société de l’information, pourront participer -à titre exceptionnel– aux deux prochaines sessions de la Commission de la science et de la technique au service du développement.
Il a également débattu du renforcement du service des organisations non gouvernementales du Département des affaires économiques et sociales du Secrétariat et du Fonds général de contributions volontaires à l’appui des activités du Réseau régional informel ONU-ONG (IRENE).
Dans ce cadre, le Chef de la Section des ONG du Bureau de l’appui au Conseil économique et social et de la coordination du Département des affaires économiques et sociales, M. Andrei Abramov, a informé que le Fonds avait reçu 142 000 dollars sous forme de contributions volontaires pour faciliter la participation d’ONG aux débats interactifs informels de la Réunion de haut niveau sur les Objectifs du Millénaire pour le développement, qui se tiendra au Siège de l’ONU à New York, en septembre prochain.
Les organisations Christian Solidarity Worldwide, Global African Congress, International Action Network on Small Arms et International Lesbian and Gay Association se sont également exprimées au cours du dialogue interactif avec le Comité dont les 19 membres font directement rapport à l’ECOSOC. Ils sont également chargés de veiller à l’application de la résolution 1996/31 du Conseil économique et social et du suivi des relations de consultation.
Les membres actuels du Comité sont l’Angola, le Burundi, la Chine, la Colombie, Cuba, la Dominique, l’Égypte, la Guinée, l’Inde, Israël, le Pakistan, le Pérou, le Qatar, la Roumanie, la Fédération de Russie, le Soudan, la Turquie, le Royaume-Uni et les États-Unis.
À ce jour, plus de 3 000 ONG disposent d’un statut consultatif auprès de l’ECOSOC.
Le Comité poursuivra ses travaux demain, jeudi 27 mai à 10 heures.
* E/C.2/2010/R.2/Add
** E/C.2/2010/CRP.10
REPRISE DES TRAVAUX DE LA SESSION DE 2010
Renforcement du Service des organisations non gouvernementales du Département des affaires économiques et sociales du Secrétariat
Présentation et dialogue interactif
M. ANDREI ABRAMOV, Chef de la Section des ONG du Département des affaires économiques et sociales (DESA), a présenté les points 5, 9 et 7 de l’ordre du jour qui ont pour but de renforcer le travail de la Section. Il a rappelé que la Section prend les mesures nécessaires pour faciliter le travail du Comité. Des efforts ont été consentis pour organiser les nouvelles demandes soumises au Comité. Le travail se poursuit en partenariat avec les programmes et fonds des Nations Unies. Des changements sont également opérés pour que les organisations non gouvernementales soient en mesure de présenter leurs demandes dans le respect des critères et des règles établis. La Section a intensifié son appui à la session de fond de l’ECOSOC, a-t-il assuré, avant d’indiquer qu’elle avait établi cette année un réseau d’échanges entre les institutions spécialisées des Nations Unies et les ONG. Des partenariats multiples ont été créés et la Section des ONG met la dernière main à la participation accrue des pays en développement. Il a dressé une liste des différentes réunions convoquées par la Section dans différentes régions pour appuyer les ONG et la société civile de pays en développement
D’autre part, le Fonds d’affectation spéciale pour l’appui du Réseau régional informel ONU-ONG a reçu des annonces de contributions d’environ 142 000 dollars, a informé M. Abramov. Il a déclaré que la Section était prête à apporter son appui au Comité et à donner suite aux propositions de ses membres sur toutes les questions qu’il a évoquées.
La Chine s’est félicitée de la participation chaque fois plus importante des ONG dans les activités des institutions de l’ONU. La Section des ONG a contribué à l’amélioration de cette participation, a noté l’intervenante, en souhaitant que cela continue dans le cadre des débats interactifs informels préalables au segment de haut niveau sur les progrès accomplis dans la réalisation des Objectifs du Millénaire pour le développement. Elle a fait état de la quatrième réunion des ONG d’Asie et du Pacifique, qui s’est tenue en Chine cette année. Elle a espéré que la Division des ONG continuera de favoriser la participation des ONG à l’ONU.
L’observatrice du Chili a insisté sur la nécessité de l’amélioration des méthodes de travail du Comité. Elle a réitéré sa proposition antérieure demandant que les observateurs puissent avoir accès aux documents sans papier, notamment en ce qui concerne l’examen des rapports quadriennaux. Elle a souhaité que les progrès réalisés récemment dans le domaine des technologies de l’information et des communications au sein de l’ONU améliorent la distribution des documents et qu’un calendrier précis soit établi pour améliorer la participation des ONG aux travaux du Comité. Elle a voulu savoir si les observations faites par sa délégation en janvier dernier avaient été intégrées dans le rapport du Comité. Elle a souhaité que la Cinquième Commission renforce l’appui à cette demande au cas où elle en serait saisie.
Le Président du Comité a répondu que cette question avait été discutée par le Bureau du Comité le 5 mai et que les vice-présidents des différents groupes régionaux devaient en informer les délégations concernées.
Le représentant de l’Égypte a considéré qu’en dépit du manque de financement, IRENE avait fait un excellent travail. Il a estimé que la « barre penche trop en faveur des ONG des pays développés » et que l’ECOSOC avait d’ailleurs reconnu la nécessité d’encourager davantage la participation des ONG provenant de pays en développement. À cet égard, il a demandé au Secrétariat de fournir des informations sur la garantie de financement.
Sa collègue des États-Unis a rappelé qu’il ne peut y avoir d’amendement à ce qui a déjà fait l’objet d’un accord.
Reprenant la parole, l’Égypte a souhaité obtenir du Secrétariat une réponse sur la prévisibilité de financement.
M. ABRAMOV a reconnu que cette prévisibilité était bien difficile, surtout en raison de la crise économique et financière actuelle. Il a rappelé que la Section disposait de 142 000 dollars pour l’organisation d’un événement précis et qu’elle œuvrait à la mise en place d’un projet de stratégie de financement qui sera examiné avec d’autres instances de l’ONU puisqu’il s’adresse aux mêmes donateurs. La seule façon de garantir la prévisibilité serait d’obtenir l’appui du Comité pour lever des fonds, a-t-il considéré.
L’Égypte a émis quelques commentaires sur la résolution 1996/31 de l’ECOSOC régissant les relations entre les ONG et l’ONU, en particulier son paragraphe 5 relatif à la garantie de la participation des ONG de toutes les régions géographiques du monde et à celles qui ont une compétence ou une expérience particulière dans le domaine d’activité de l’ECOSOC.
Application de la résolution 2006/46 et de la décision 2008/217 du Conseil économique et social (ECOSOC)
Le Comité a examiné le point 5 de son ordre du jour intitulé « Application de la résolution 2006/46 et de la décision 2008/217 du Conseil économique et social (ECOSOC) ». Le Comité a décidé que les ONG non dotées du statut consultatif auprès du Conseil, mais accréditées auprès du Sommet mondial sur la société de l’information, pourront participer, à titre exceptionnel à la treizième session de la Commission de la science et de la technique au service du développement.
Examen des rapports spéciaux
Entamant l’examen du point 8 de son ordre du jour: « Examen des rapports spéciaux », le Comité a été saisi d’une plainte de la Mission permanente de la Turquie auprès de l’ONU concernant l’Organisation Centre Europe-Tiers Monde/Third World Centre (CETIM).
Le représentant de la Turquie a adressé une lettre aux membres du Comité dans laquelle il déplore les activités de l’ONG Centre Europe-Tiers Monde/Third World Centre (CETIM), qui abuse de son statut général consultatif établi par l’ECOSOC. Le représentant a indiqué que l’ONG utilisait une terminologie erronée à l’égard de la Turquie et qu’elle défendait le PKK, qui figure sur la liste des organisations terroristes établie par les États-Unis, le Royaume-Uni, l’Australie, l’Union européenne et l’OTAN. Le représentant de la Turquie a souhaité la suspension du statut consultatif à l’organisation. Le représentant de l’Égypte a indiqué que cette lettre contenait des éléments très graves et a demandé au Comité de transmettre cette plainte à l’ONG afin que cette dernière ait l’occasion de s’exprimer avant la fin de la session.
La représentante du Royaume-Uni a précisé que sa délégation appuyait fermement le droit des ONG à parler librement, mais qu’elle prenait également très au sérieux cette plainte. À l’instar des représentants du Soudan, du Pakistan, de Cuba, de la Fédération de Russie, de la Colombie et de l’Inde, elle a souhaité que l’ONG ait l’occasion de répondre à cette plainte au cours de cette reprise de session. « Il est très important que les organisations non gouvernementales respectent la Charte des Nations Unies. Dans le cas où des ONG auraient des liens avec des activités terroristes, le Comité doit agir avec fermeté », a souligné la représentante de Cuba.
Le Président du Comité a indiqué que la lettre présentée par la Mission permanente de la Turquie auprès de l’ONU sera communiquée à l’ONG Centre Europe-Tiers Monde/Third World Centre (CETIM), avant le lundi 31 mai et que cette dernière aura la possibilité de s’exprimer mardi 1er juin.
Par ailleurs, le Comité a reporté au mardi 1er juin l’examen de sa décision de suspendre le statut consultatif de l’organisation Arab Commission on Human Rights, à la demande de l’Égypte, qui a sollicité plus de temps pour examiner les documents.
Nouvelles demandes d’admission au statut consultatif ou de reclassement
Le Comité a tenu un débat pour déterminer la manière dont il examinerait la liste des nouvelles demandes. À cet égard, le Royaume-Uni a voulu que l’on donne les mêmes priorités à toutes les ONG en commençant par leur poser les questions nécessaires.
Le représentant de l’Égypte a souligné que toutes les ONG doivent être traitées sur un pied d’égalité. Faute de temps, les consultations officieuses n’ont pas permis de prendre une décision sur la liste des nouvelles demandes d’admission, a-t-il expliqué en proposant une suspension de 10 minutes pour tenir des consultations officieuses.
Le Qatar a été d’avis qu’il faudrait examiner les nouvelles demandes dans un cadre officieux, avant de se prononcer sur la demande. Il a considéré que c’est ainsi qu’il sera possible de maintenir la cohérence et la transparence des travaux du Comité.
Reprenant la parole, le représentant de l’Égypte a rappelé que le Comité devrait respecter les procédures établies depuis sa création. Il a réitéré sa proposition de suspendre la séance pour examiner les 39 nouvelles demandes. Si cela ne peut se faire, sa délégation se réserve le droit d’émettre des réserves sur l’ensemble des 39 demandes.
Pour accélérer les travaux, le Royaume-Uni et les États-Unis se sont ralliés à cette proposition.
La délégation de Cuba a déclaré qu’il était essentiel que le Comité respecte le mandat intergouvernemental approuvé par tous les États Membres. Il faut strictement respecter les procédures établies par les Nations Unies. Le Comité, en plénière, doit suivre la pratique en vigueur qui consiste à classer les ONG dans la liste I ou II, a rappelé Cuba.
Le Président du Comité a suspendu la séance pendant 15 minutes pour permettre aux membres du Comité de classer les nouvelles demandes d’ONG dans des listes correspondantes.
Le Comité a décidé de recommander à l’ECOSOC d’octroyer le statut consultatif spécial à: Biogas Sector Partnership Népal et Capital humano y Social alternativo.
Il a décidé de remettre à plus tard sa décision concernant le Centre for Development Strategy, en attente d’une réponse de cette ONG.
La représentante du Burundi a voulu savoir comment cette organisation a contribué à réduire le fossé dans son pays entre riches et pauvres. Elle a posé une question sur le critère d’admission de cette ONG.
L’Égypte ne comprend pas pourquoi les émoluments sont différents pour les deux catégories. Il a sollicité de plus amples informations sur les buts et les objectifs de l’ONG ainsi que sur les activités pour y parvenir.
L’Inde a déploré que le formulaire comportant les réponses de l’ONG n’inclut pas d’exemples clairs des activités ni des dépenses, qui ressemblent davantage à des dépenses administratives plutôt qu’au financement de projets. Elle a constaté une différence entre les recettes et les dépenses.
Fundación democrática Italo-americana
L’Égypte a constaté que cette organisation avait son siège à Buenos Aires, alors que son immatriculation avait été faite en Italie. Aucun document officiel n’atteste de l’enregistrement de l’organisation en Argentine, a-t-il fait remarquer. Notant que l’ONG avait indiqué qu’elle était propriétaire des biens immeubles, il a voulu obtenir plus de précisions à ce sujet ainsi qu’un état détaillé du budget.
Help Old People, ONG internationale basée au Nigéria, qui œuvre en faveur des défavorisés et des personnes âgées. La Fédération de Russie a souhaité des informations complémentaires sur ses activités. La déléguée de Cuba a demandé des précisions sur les activités de l’ONG dans le domaine de la santé et ses bénéficiaires.
European Union Association in the United States
La représentante du Burundi a considéré que l’ONG semble mener des activités comparables à celles d’un Département de l’information.
Le représentant de l’Égypte a souhaité plus de détails sur la valeur ajoutée qu’elle peut apporter à l’ECOSOC, compte tenu de son caractère très spécialisé. Il a fait observer que l’ONG accuse un déficit budgétaire qui représente 100% de son revenu actuel.
La déléguée de Cuba s’est associée à la déclaration du Burundi et a demandé si l’ONG était liée ou non par la politique officielle de l’Union européenne. Dans quelles autres régions compte-t-elle travailler? Comment entend-elle régler son déficit budgétaire?
Dans l’attente d’une réponse de Give to Colombia, le Comité se prononcera ultérieurement.
Alliance mondiale contre le sida/Global AIDS Alliance
La représentante de Cuba a demandé si cette organisation travaillait sur la question de l’entrée et de la sortie de personnes séropositives dans leur pays respectif.
L’Égypte a souhaité que l’ONG présente sa position sur l’éducation sexuelle et sur les directives dans ce domaine. Il a voulu savoir si elle avait établi une coopération avec l’UNESCO à cet égard. Il a demandé des clarifications sur les expressions « droits à la santé sexuelle et droits sexuels et reproductifs » figurant sur son site Internet et dans sa documentation.
Global Alliance on Accessible Technologies and Environments
La déléguée de Cuba a demandé à l’ONG de préciser la manière dont elle met en œuvre les mesures adoptées par la Conférence DPI/ONG, ainsi que les activités concrètes qu’elle mène dans les pays en développement et celles qui sont envisagées en 2010. Elle a également souhaité savoir si l’ONG a publié des articles et des documents sur sa contribution au Sommet mondial sur l’information.
La déléguée de la Chine a demandé à l’ONG, qui est enregistrée au Canada, si elle avait un statut de société commerciale à l’égard du fisc.
Le représentant de la Guinée s’est demandé comment cette ONG pouvait assurer l’accès de pays fragiles à la technologie comme ceux d’Afrique subsaharienne.
Le délégué de l’Égypte a voulu savoir si l’ONG pouvait produire des pièces justificatives de son statut non lucratif. Il lui a demandé d’expliquer plus en détails ses activités liées au transfert de technologie et ses activités dans plusieurs régions alors qu’elle dispose d’un budget extrêmement limité.
Hope International
Concernant Hope International, organisation suisse basée à Genève, la représentante de Cuba a voulu savoir si cette organisation travaillait auprès du Conseil des droits de l’homme. La représentante a souhaité connaître la procédure d’enregistrement d’une ONG en Suisse et obtenir la liste actualisée de toutes les ONG qui appartiennent à Hope International. Le représentant de la Suisse a expliqué que l’enregistrement pour les organisations à but non lucratif était facultatif et que, par conséquent, ces organisations n’avaient pas à payer d’impôts. Le représentant de l’Égypte a, par ailleurs, souhaité que l’organisation fournisse un certificat d’enregistrement antérieur à celui fourni qui date de 2006.
Au sujet d’International Council for Human Rights, la représentante du Burundi a souhaité connaître le nombre d’agences installées dans le monde. La représentante de Cuba, qui a rappelé que l’organisation travaillait auprès des peuples non représentés, a souhaité savoir dans quelle mesure elle participait à l’Instance permanente des peuples autochtones. Le représentant de l’Égypte, à l’instar du représentant de l’Inde, a souhaité que l’ONG fournisse davantage de détails et qu’elle définisse la notion de « peuples et nations non représentés ». Par ailleurs, il a voulu savoir de quelle manière cette organisation menait et finançait ses activités, a-t-il ajouté.
S’agissant de Mediators Beyond Borders, la représentante de Cuba a demandé la liste de tous les groupes auprès desquels cette organisation travaille et la liste des activités dans les territoires occupés. Le représentant de la Fédération de Russie a demandé davantage de précisions sur le travail de l’organisation. Reprenant les questions précédemment posées, le représentant de l’Égypte a souhaité connaître la nature de la coopération que l’ONG avait établie avec des institutions chargées du maintien et de la consolidation de la paix. Il a aussi demandé en quoi cette organisation apporte une valeur ajoutée au travail de l’ECOSOC, notamment auprès du Conseil des droits de l’homme et de ses organes subsidiaires.
Le Comité a recommandé à l’ECOSOC d’octroyer le statut consultatif spécial à l’ONG Miracle Corners of the World.
Concernant Memorial de Shoah, le représentant de l’Égypte a souhaité savoir qui était membre de l’ONG et quels étaient les liens entre cette organisation et La Fondation pour la mémoire de la Shoah. Il a aussi demandé à l’ONG de préciser la valeur ajoutée qu’elle apporterait aux travaux de l’ECOSOC.
Examinant Soroptimist international of Europe, la représentante de la Chine a souhaité connaître la relation entre cette organisation et Soroptimist international. Le représentant de l’Égypte a demandé à l’Organisation de définir la valeur ajoutée qu’elle apporterait à l’ECOSOC par rapport à Soroptimist international.
Concernant Yale International Relations Association, la représentante du Burundi a souhaité connaître en détails les exercices de simulation de cette association, notamment en ce qui concerne le Conseil de sécurité. Le représentant de l’Égypte a demandé davantage de détails sur la déclaration officieuse faite par cette ONG auprès de l’ECOSOC, ainsi qu’un résumé clair et concis des buts et objectifs de l’organisation.
Concernant Association de la jeunesse congolaise pour le développement et Association des jeunes pour le développement humain et la protection de l’environnement, le Président du Comité des ONG a rappelé que des réponses avaient déjà été transmises.
Assyrian Aid Society – Iraq
L’Égypte a pris en considération la situation particulière dans le pays et a accepté que l’ONG pose sa candidature à travers sa filiale en Australie. L’intervenant a souhaité des précisions sur le siège de cette organisation. Est-ce que l’ONG loue ses locaux ou en est-elle propriétaire? Il a également demandé d’indiquer les récipiendaires de ses programmes ainsi que ses relations avec l’organisation Assyriens sans frontières. Est-ce qu’elle verse des fonds à l’Assyrian Aid Society Iraq? Il s’est également interrogé sur les relations entre cette organisation et d’autres similaires dans plusieurs pays comme le Canada, l’Australie et le Royaume-Uni. Il a voulu savoir si l’organisation a des membres en Iraq et si les termes « havre de paix » ont été utilisés à mauvais escient. Le délégué a également abordé la protection de la liberté religieuse des Assyriens en Iraq. Il a souhaité que l’organisation fournisse ses documents d’enregistrement d’août 2003 à ce jour.
Bridges International
La déléguée du Burundi a sollicité une explication sur ce que l’organisation entend par l’autonomisation des familles et des enfants, ainsi que sur des projets concrets dans les régions où l’organisation opère.
Centre d’accompagnement des alternatives locales de développement
Le Comité a recommandé l’octroi d’un statut consultatif spécial à cette organisation.
Coordinadora de la mujer
Le Comité a recommandé l’octroi d’un statut consultatif spécial à cette organisation.
Equit Institute - en attente de réponse
GGS Institute of Information Communication Technology India
La déléguée du Pakistan a sollicité des renseignements sur les projets relatifs au désarmement et aux changements climatiques.
Kimse Yok Mu
Le Comité a recommandé l’octroi d’un statut consultatif spécial à cette organisation.
Maarij Foundation for Peace and Development
Le délégué du Soudan a requis davantage de temps pour étudier cette demande.
Le délégué d’Israël a constaté qu’il y avait un nombre colossal d’activités et de projets au quotidien, ce qu’il a trouvé en porte à faux avec le budget présenté.
Le Comité a décidé de reporter la décision concernant la demande de NGO’s Computer Literacy Shelter Zelfare, dans l’attente de précisions.
National Organization of Women Association in the Bahamas
Le Comité a recommandé l’octroi d’un statut consultatif spécial à cette organisation.
ONG Playdoo Côte d’Ivoire
Le Comité a recommandé l’octroi d’un statut consultatif spécial à cette organisation.
South Sudanese Women Christian Mission for Peace
Le Soudan, tout en approuvant les activités de cette organisation, a souhaité savoir pourquoi cette ONG avait une adresse au Kenya.
L’Égyptea voulu des précisions sur le nombre des membres de cette ONG, ainsi que les cotisations de ses membres et son budget.
Fifth Pillar
La Fédération de Russie a demandé plus de détails sur ses activités.
L’Égypte a fait une remarque sur le nombre de membres de l’organisation et a demandé une explication sur le décalage entre les chiffres figurant dans les réponses de l’organisation.
Academy of Labour and Social Relations
Le Comité a recommandé l’octroi d’un statut consultatif spécial à cette organisation.
American Bible Society
La déléguée de la Chine a attiré l’attention sur des erreurs de terminologie sur le site Internet de cette organisation ayant trait à Taiwan
Le représentant de l’Égypte a constaté que cette organisation n’avait toujours pas traité de la question posée par sa délégation et s’était contentée de fournir une copie de son statut et de sa mission. Il a réitéré sa demande sur les objectifs de l’organisation et sur la valeur ajoutée qu’elle serait susceptible d’apporter aux travaux de l’ECOSOC. Il a appelé l’organisation à mieux étoffer sa réponse et à expliquer plus en avant les activités qu’elle mène dans ses différents chapitres. Il a voulu avoir des détails sur les dépenses de cette organisation qui, a-t-il fait remarquer, sont de l’ordre de 700 millions de dollars, ainsi que sur l’utilisation de l’excédent budgétaire actuel.
Échange avec les ONG
Dans le cadre de l’heure consacrée à un échange avec les ONG présentes dans la salle de conférence, le Comité a entendu les représentants des ONG Christian Solidarity Worldwide, Global Afrikan Congress, International Action Network on Small Arms, International Lesbian and Gay Association. Le Président a précisé que les ONG devraient fournir des réponses écrites aux diverses questions posées.
Le représentant de l’ONG Christian Solidarity Worldwide a répondu aux questions posées par les représentants de l’Inde, du Pakistan, du Royaume-Uni, de la Chine, de l’Égypte, de Cuba et du Soudan. Le représentant a précisé que son ONG était, depuis 1997, détachée de l’organisation Suisse Christian Solidarity international. « Nous n’avons aucune attache avec l’organisation suisse, et notre organisation, qui est enregistrée au Royaume-Uni, mène des activités caritatives », a-t-il ajouté. « Notre devise est d’être une voix pour ceux qui n’en ont pas. C’est la raison pour laquelle nous souhaitons participer aux travaux de l’ECOSOC », a-t-il dit. En étant dotée d’un statut consultatif, notre ONG entend renforcer le droit international en matière de liberté des religions, a-t-il précisé. Il a expliqué que l’ONG proposait des formations régulières, juridiques et qu’elle effectuait des visites sur le terrain. Nous cherchons, a ajouté le représentant, « à promouvoir la liberté de religion et de culte dans le monde et nous encourageons la communauté internationale à observer cette liberté de religion ».
Le représentant de l’ONG Global Afrikan Congress a répondu aux questions formulées par les représentants de la Chine, du Soudan et de la Guinée. Répondant à la question posée par la représentante de la Chine sur les projets d’avenir de l’ONG, le représentant a indiqué que du fait de « l’esclavage transatlantique et du colonialisme, les Africains ont été déshumanisés ». Le processus éducatif de notre association doit avoir lieu à plusieurs niveaux et nous tentons de répondre aux questions « Qui sommes nous? », « Pourquoi vivons-nous dans les Caraïbes ou aux États-Unis? », a indiqué le représentant. Il a rappelé que l’esclavage avait conduit au racisme. « C’est pourquoi, aujourd’hui l’Organisation tente d’enseigner l’histoire des esclaves et de réclamer notre identité », a-t-il insisté.
Le représentant d’International Action Network on Small Arms a répondu aux questions posées par les représentants du Soudan, de la Guinée, de Cuba et du Pakistan. Répondant à la question sur les liens de son association avec l’ONG Amnesty international, il a indiqué que son organisation collaborait à certains projets, notamment avec Amnesty International dans des campagnes telles que le commerce des armes. « Notre organisation s’intéresse au trafic illicite des armes et au commerce des armes, a-t-il précisé. Le statut consultatif permettrait, a-t-il ajouté, à son organisation d’échanger et de partager sur ces questions au sein d’enceinte telle que les Nations Unies. Les membres de l’ONG, a indiqué le représentant, sont préoccupés par la violence résultant de l’utilisation des armes à feu. L’ONG vise à partager ses informations avec d’autres ONG ou des réseaux plus officiels, a-t-il précisé.
Le représentant d’International Lesbian and Gay Association, répondant aux questions des représentants des États-Unis, de l’Égypte et du Royaume-Uni, a indiqué qu’en présentant sa demande d’octroi du statut consultatif, l’ONG souhaitait contribuer aux travaux des Nations Unies pour promouvoir les droits de l’homme. Le représentant de l’Égypte a déploré que l’ONG n’ait jamais, depuis 15 ans, répondu au questionnaire du Comité, notamment concernant la pédophilie. « C’est une condition nécessaire pour envisager la demande de cette organisation », a insisté le représentant. L’importance de cette question, a-t-il dit, est de savoir si « l’association est responsable de ses actes ou non, s’agissant en particulier de la pédophilie ». Le représentant a indiqué que l’ONG n’acceptait pas la pédophilie et qu’à ce titre, la constitution de l’ONG avait, depuis 1995, été amendée. La représentante du Royaume-Uni a souligné, pour sa part, que l’ONG avait amendé sa propre constitution et que ses membres n’acceptaient et ne défendaient d’aucune manière la pédophilie comme l’a expliqué le représentant de l’organisation.
Le statut consultatif est subdivisé en trois catégories: le statut consultatif général, le statut consultatif spécial et l’inscription sur la Liste. Le statut consultatif général concerne les ONG qui poursuivent des activités couvrant la plupart des domaines d'action du Conseil économique et social. Ces ONG sont ainsi autorisées à soumettre au Conseil des communications écrites et des pétitions, et à proposer l’inscription de points à l'ordre du jour du Conseil et de ses organes subsidiaires. Le statut consultatif spécial concerne, quant à lui, des ONG internationalement reconnues pour leur compétence particulière dans certains domaines d'activité du Conseil. Ces ONG peuvent également soumettre des communications écrites et des pétitions. L’inscription sur la Liste concerne les ONG qui contribuent de temps à autre aux travaux du Conseil. Celles-ci ne peuvent soumettre au Conseil que des communications écrites.
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