Le Comité des ONG recommande le statut consultatif auprès de l’ECOSOC pour « Press Emblem Campaign » et prend note des rapports quadriennaux de 171 ONG
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Comité chargé des ONG
Session ordinaire de 2010
11e et 12e séances – matin et après-midi
LE COMITÉ DES ONG RECOMMANDE LE STATUT CONSULTATIF AUPRÈS DE L’ECOSOC POUR « PRESS EMBLEM CAMPAIGN »
ET PREND NOTE DES RAPPORTS QUADRIENNAUX DE 171 ONG
Il reporte l’examen de 18 demandes et clôt les demandes de huit autres ONG n’ayant pas réagi à trois rappels du Comité
Le Comité des organisations non gouvernementales (Comité des ONG) a poursuivi aujourd’hui les travaux de sa session 2010 en recommandant l’octroi du statut consultatif spécial auprès du Conseil économique et social (ECOSOC) à l’organisation Press Embleme Campagne. Il a également pris note des rapports quadriennaux de 171 ONG, reporté l’examen des demandes de 18 ONG dans l’attente de réponses à des questions posées par les membres du Comité et clôturé « sans préjudice », l’examen des demandes de huit organisations, qui n’ont pas réagi à trois rappels du Comité.
En raison de l’absence de réponses de certaines organisations requérantes, après trois rappels du Comité, leurs dossiers ont été clôturés « sans préjudice », c’est-à-dire en leur laissant la possibilité de présenter une nouvelle demande. Il s’agit des demandes des huit organisations suivantes: Better Life Programme for the African (Rural) Woman (BLPAW), Lesbenorganisation Schweiz; PeaceJam Foundation; Sub-Priorato del Piemonte dell’Ordine di San Fortunato onlus; Negev Coexistence Forum for Civil Equality; Opportunity International; Yun Lin Temple; et LESTIME.
L’examen de cette dernière a été l’objet d’un long débat de près d’une heure, la délégation observatrice de la Suisse, appuyée par les représentants de la Roumanie, du Pérou, du Royaume-Uni et de l’Inde, souhaitant un délai supplémentaire pour laisser le temps aux représentants de LESTIME de répondre. Sur proposition des représentants de l’Égypte, du Qatar, de la Chine et du Pakistan, le Comité a finalement décidé de clore l’examen de cette demande. Les délégations susmentionnées ont souhaité que cette demande soit traitée comme les autres estimant que l’avis d’une délégation observatrice ne devait pas empêcher le Comité de prendre une décision.
En ce qui concerne les demandes de Muslim Aid Australia et Students for Sensible Drug Policy, le Comité, sur la demande du représentant de l’Égypte, a décidé d’envoyer un rappel final à ces ONG avant de se prononcer, en précisant que leur examen sera clôturé sans réponse de cette ONG avant le mois de mai 2010.
Une question de procédure a été posée ce matin par le représentant de l’Égypte, à propos de deux organisations requérantes, « Universitas 21 » et « UN Peacebuilders », qui ont présenté leurs demandes lors de sessions précédentes mais n’ont jamais obtenu de décision. Un avis juridique avait été demandé et il faudrait pouvoir revenir sur ces dossiers, a-t-il souhaité, appuyé en ce sens par la Chine, en proposant de les replacer sur la liste des organisations dont l’examen a été reporté. Le représentant des États-Unis a rappelé qu’une décision avait déjà été prise et s’est opposé à ce qu’on revienne sur leurs demandes. Le Secrétaire du Comité a précisé que la demande d’avis juridique avait été formulée par l’Inde, rappelant que seul le Comité était habilité à le faire.
Le Comité des ONG poursuivra ses travaux demain mardi, 2 février à 10 heures.
Le statut consultatif est subdivisé en trois catégories: le statut consultatif général, le statut consultatif spécial et l’inscription sur la Liste. Le statut consultatif général concerne les ONG qui poursuivent des activités couvrant la plupart des domaines d’action du Conseil économique et social. Ces ONG sont ainsi autorisées à soumettre au Conseil des communications écrites et des pétitions, et à proposer l’inscription de points à l’ordre du jour du Conseil et de ses organes subsidiaires. Le statut consultatif spécial concerne, quant à lui, des ONG internationalement reconnues pour leur compétence particulière dans certains domaines d’activité du Conseil. Ces ONG peuvent également soumettre des communications écrites et des pétitions. L’inscription sur la Liste concerne les ONG qui contribuent de temps à autre aux travaux du Conseil. Celles-ci ne peuvent soumettre au Conseil que des communications écrites.
* E/C.2/2010/CRP.1, E/C.2/2010/CRP.2, E/C.2/2010/CRP.3, E/C.2/2010/CRP.4,
E/C.2/2010/R.2, E/C.2/2010/R.2/Add.1-18, E/C.2/2010/2, E/C.2/2010/2/Add.1-29
REPORT DE L’EXAMEN DES DEMANDES
Le Comité a reporté l’examen des demandes des ONG suivantes: NAFSA - Association of International Educators, le représentant de l’Inde ayant demandé si l’organisation avait ou non retiré sa demande et la représentante de la Chine ayant souhaité qu’elle respecte la terminologie des Nations Unies; et National Association of Friendship Centers, le représentant de l’Égypte voulant savoir si les programmes qu’elle effectue au nom du Gouvernement fédéral sont choisis par l’organisation. Il a également demandé des précisions sur la nature de ses liens avec l’Assemblée des Premières Nations du Nord au Québec.
Le Comité a également reporté l’examen des demandes de: National Association of Home Builders of the United States, sur une question du représentant de l’Égypte à propos des membres de l’organisation; Orphans International Worldwide, le représentant de l’Égypte ayant demandé la production des documents d’enregistrement de cette « organisation parapluie » de l’organisation Orphans International America; et Peace Action, Training and Research Institute of Romania - dont la demande était appuyée par la Roumanie - sur demande de la représentante de la Chine qui a voulu connaître les projets de l’ONG dans son pays et fait remarquer qu’elle parlait de « Birmanie » au lieu de « Myanmar ».
L’examen des demandes des ONG suivantes a aussi été reporté: The Peacebuilders, la représentante de la Chine ayant demandé des précisions sur la participation de l’organisation à une conférence; Society for Industrial and Organizational Psychology, le représentant de l’Égypte voulant savoir si cette division de l’organisation mère partageait les objectifs de l’ONG requérante et ce qu’elle apportera aux travaux de l’ECOSOC par rapport à son organisation mère, qui est déjà dotée du statut consultatif; et Students for Sensible Drug Policy, le représentant de l’Égypte faisant remarquer que l’organisation n’a toujours pas répondu à des questions posées l’année dernière et ayant demandé qu’on lui fasse un dernier rappel, et la représentante de la Chine souhaitant qu’elle respecte la terminologie des Nations Unies.
Le Comité a encore reporté l’examen des demandes de: Syrian Center for Media and Freedom of Expression, sur demande du représentant du Soudan; WITNESS, sur demande de la représentante de la Chine de respecter la terminologie officielle de l’ONU; Wildlife Conservation Society, à la demande de la Chine sur des questions de terminologie et de l’Égypte souhaitant des précisions sur le droit de vote des membres de l’organisation; et World Buddhist Supreme Tathagata Followers Peace Foundation, la représentante de la Chine voulant connaître les activités de l’organisation dans son pays et celui de l’Égypte souhaitant connaître la position de l’ONG sur la Déclaration et le Programme d’action de Vienne sur les droits de l’homme.
En outre, le Comité a reporté les demandes suivantes: celles de World Granny, à la demande du représentant de l’Égypte qui a noté l’absence de réponses de l’organisation aux questions posées le 7 mai dernier; et celle de World Igbo Congress, la représentante de la Chine ayant demandé des précisions sur les membres situés dans son pays et celui de l’Égypte voulant connaître notamment des détails sur les structures et activités de l’organisation au Nigéria. Le délégué du Burundi a demandé, pour sa part, quelle était la place que l’organisation accordait au principe d’intégrité territoriale des États Membres des Nations Unies.
En fin d’après-midi, le Comité a également décidé de reporter l’examen de la demande de Abaawa Hagar Saah Memorial Foundation; Africa Safe Water Foundation; Association pour la Lutte contre le Travail des Enfants au Niger à la demande du représentant de l’Égypte qui souhaitait des précisions et de Aube Nouvelle pour la Femme et le Développement, à la demande dureprésentant du Burundi qui voulait des précisions sur l’acte d’enregistrement de cette ONG.
CLÔTURE DES REQUÊTES
Du fait de l’absence de réponses de certaines organisations requérantes, après trois rappels du Comité, leurs dossiers ont été clôturés « sans préjudice », c’est-à-dire en leur laissant la possibilité de présenter une nouvelle demande. Il s’agit des demandes des huit organisations suivantes: Better Life Programme for the African (Rural) Woman (BLPAW); Lesbenorganisation Schweiz; PeaceJam Foundation; Sub-Priorato del Piemonte dell’Ordine di San Fortunato onlus; Negev Coexistence Forum for Civil Equality; Opportunity International; Yun Lin Temple et LESTIME.
L’examen de cette dernière a été l’objet d’un long débat de près d’une heure, la délégation observatrice de la Suisse, appuyée par les représentants de la Roumanie, du Pérou, du Royaume-Uni et de l’Inde, souhaitant un délai supplémentaire pour laisser le temps aux représentants de LESTIME de répondre. Sur proposition des représentants de l’Égypte, du Qatar, de la Chine et du Pakistan, le Comité a finalement décidé de clore l’examen de cette demande. Les délégations susmentionnées ont souhaité que cette demande soit traitée comme les autres, estimant que l’avis d’une délégation observatrice ne devait pas empêcher le Comité de prendre une décision.
En ce qui concerne la demande de Muslim Aid Australia, le Comité, sur la demande du représentant de l’Égypte, a décidé d’envoyer un rappel final à cette organisation avant de se prononcer, en précisant que cet examen sera clôturé sans réponse de cette ONG avant le mois de mai 2010.
ÉCHANGE AVEC LES ORGANISATIONS
Comme chaque jour de 17 heures à 18 heures, les membres du Comité ont pu poser des questions à des représentants d’organisations requérantes venus spécialement à New York.
Les membres du Comité ont commencé par un dialogue avec le représentant d’International Human Rights Observers Pakistan, la représentante du Pakistan ayant souhaité des précisions sur les activités de cette ONG au Pakistan et d’autres pays de la région. Le représentant de l’ONG a expliqué le mandat de l’organisation, qui est de promouvoir les principes des Nations Unies et de la Déclaration universelle des droits de l’homme, ainsi que d’autres dispositions contenues dans la Constitution pakistanaise. Enregistrée en 2002, elle se concentre sur le suivi des droits de l’homme et des enfants. L’ONG a participé à la création de la Commission des droits de l’homme au Pakistan et son principal projet est la création d’une université internationale des droits de l’homme au Pakistan, a-t-il précisé. « Nous soutenons les travaux du Haut-Commissariat aux droits de l’homme et assurons la promotion de la lutte contre le terrorisme, notamment par la publication des documents pertinents, a-t-il indiqué. L’organisation elle-même publie une revue sur les droits de l’homme, a-t-il ajouté.
Après cette présentation, la représentante du Pakistan a exprimé son plein soutien à la demande de l’organisation. En réponse aux questions posées par le représentant de l’Inde, le représentant de l’organisation a expliqué que le projet d’université avait été retardé à cause de la période très difficile que traverse le pays, évoquant le terrorisme qui y sévit, notamment les explosions qui ont eu lieu sur le site choisi pour l’édification de l’université. « Nous recevons des contributions des philanthropes du pays, ce qui a permis de lancer le projet », a-t-il ensuite expliqué. Il a expliqué comment l’organisation avait réussi à convaincre le Gouvernement de créer la Commission nationale des droits de l’homme. Le projet est maintenant mûr et il sera bientôt soumis au Parlement pakistanais pour approbation, a-t-il indiqué. S’agissant des contributions étrangères, il n’y en a eu que deux, a-t-il encore précisé: une provenant d’une organisation basée au Royaume-Uni et celle versée par un centre pakistanais aux États-Unis. Les autres ressources sont constituées des cotisations ou versements effectués par nos membres et réseaux locaux, a-t-il ajouté.
Au cours de son échange avec les membres du Comité, le représentant de l’organisation International Confederation of The Society of St. Vincent de Paul, a précisé que l’ONG comptait 7 000 membres dans 43 pays. « Nous sommes présents sur le terrain, ce qui permet d’intervenir en cas de catastrophe naturelle, comme dernièrement à Haïti ». L’ONG mène différentes activités comme l’organisation de soupe populaire, de camps pour des enfants défavorisés ou encore de funérailles.
La représentante de Cuba ayant demandé des précisions sur les activités de l’organisation à Haïti, le représentant a indiqué qu’elle envisageait de mettre en place des programmes pour rétablir les communications le long de la frontière et pour faire planter des arbres par des volontaires, afin de stabiliser le sol. « Nous n’avons pas de rôle en matière de secours, mais les personnes que nous déployons sur le terrain servent à long terme, comme à la Nouvelle-Orléans où des membres s’y trouvent depuis la catastrophe naturelle Katrina ».
Il semble qu’il s’agit d’une organisation intergouvernementale, a relevé le représentant de l’Égypte, qui a regretté une certaine confusion dans les termes employés dans la demande de l’ONG. Il a aussi demandé la production de documents sur l’enregistrement de l’ONG, ainsi que des éclaircissements sur le statut consultatif auprès de l’UNESCO qui est arrivé à expiration. Le représentant a expliqué que l’organisation comptait un conseil général, avec des personnes élues de façon démocratique, et que chaque organisation devait être enregistrée dans son pays. « Nous sommes passés d’un conseil général au statut de confédération internationale et la terminologie peut prêter à confusion », a-t-il reconnu. Comme le siège de la confédération est à Paris, l’organisation était accréditée à l’UNESCO, a-t-il aussi expliqué.
Répondant au délégué de l’Inde, sur le caractère ou non d’organisation parapluie sur le budget, le représentant a précisé que le budget d’un million de dollars était celui du conseil général, alors que celui de toutes les autres organisations s’élève à 700 millions. « Je ne crois pas qu’on puisse parler d’organisation parapluie », a-t-il fait observer.
En ce qui concerne International Gay and Lesbian Human Rights Commission, le représentant de la Section des ONG a rappelé les questions posées par écrit par l’Égypte, le Qatar et le Pakistan. Ces délégations ont demandé notamment si l’organisation est consciente de l’absence de consensus au sein des Nations Unies sur les définitions d’identité sexuelle et de minorité sexuelle. Elles ont aussi souhaité avoir des détails sur la position de l’organisation sur la Déclaration et le Programme d’action de Vienne sur les droits de l’homme.
Répondant à ces questions, le représentant de l’ONG a assuré reconnaître l’importance de la souveraineté des États et celle des obligations relatives au respect des droits de l’homme. « Nous savons que les principes dont nous assurons la promotion et qui interprètent les principes des Nations Unies ont été acceptés par un certain nombre d’États », a-t-il argué. Faisant référence à la « minorité sexuelle », l’ONG utilise dans sa demande les termes figurant dans de nombreux documents émanant de l’Assemblée générale et du Conseil des droits de l’homme, a-t-il fait valoir. Le représentant a indiqué que, l’ONG, qui siège à New York, a des bureaux et des collaborateurs dans les quatre continents, qui travaillent dans le respect du droit international et du droit en vigueur dans les pays où ils opèrent. « Nous travaillons ainsi sur la dépénalisation de la relation homosexuelle, a-t-il indiqué, en nous fondant sur des décisions de conseils des droits de l’homme comme celle adoptée en Australie en 1994. Le représentant de l’Égypte a enfin demandé des réponses écrites à ces questions.
Interrogé par la représentante du Royaume-Uni, le représentant de World Igbo Congress a ensuite expliqué que les Igbos sont une tribu au sud du Nigéria. L’organisation œuvre pour éliminer la pauvreté et favoriser le développement durable en particulier dans cette région, a-t-il dit. Des médecins sont envoyés pour fournir des conseils médicaux aux membres des communautés locales, a-t-il aussi expliqué. Précisant que de nombreux Haïtiens sont d’origine Igbo, il a indiqué qu’actuellement des collaborateurs de l’ONG sont à Haïti pour apporter leur aide. Le représentant de l’Égypte a posé des questions sur les structures et partenariats de l’organisation au Nigéria, souhaitant en particulier savoir si elle s’occupait d’autres minorités de ce pays et du Cameroun. Il a aussi demandé de préciser la position de l’ONG sur la création d’un État dans la région du Biafra.
Le représentant de World Igbo Congress a répondu que l’ONG a pour but d’aider les peuples vivant dans la région indiquée, au Nigéria, sans discrimination. Pour ce qui est du Biafra, l’ONG n’a aucune affiliation avec des groupes séparatistes et souhaite au contraire œuvrer pour l’unité du Nigéria, a-t-il assuré. Le représentant de l’Égypte a encore demandé des réponses écrites à ses questions.
LISTE DES RAPPORTS QUADRIENNAUX DES 170 ONG DONT LE COMITÉ A PRIS NOTE
Contenus au document E/C.2/2010/2
· Association américaine des juristes (2005-2008)
· Association pour la collaboration globale (2005-2008)
· Centro de Estudio y Formación Integral de la Mujer (2005-2008)
· Committee for Hispanic Children and Families (2005-2008)
· Consortium for Street Children (2005-2008)
· Feminist Club (2005-2008)
Contenus au document E/C.2/2010/2/Add.1
· Fundacion Intervida (2005-2008)
· Greek Orthodox Archdiocesan Council of North and South America (2005-2008)
· International Coalition (2005-2008)
· International Association of Judges (2005-2008)
· International Federation for Home Economics (2005-2008)
· International Federation of NGO for the Prevention of Drug and Substance Abuse (2005-2008)
Contenus au document E/C.2/2010/2/Add.2
· International Institute of Higher Studies in Criminal Sciences (2005-2008)
· Kenya Tuitakayo: Citizens Coalition for Constitutional Change (2005-2008)
· National Council of Women of Malta (2005-2008)
· Novartis Foundation for Sustainable Development (2005-2008)
· Synergos Institute, Inc. (2005-2008)
· Tamana Association (2005-2008)
Contenus au document E/C.2/2010/2/Add.3
· All India Movement for Seva (2005-2008)
· Bar Association (2005-2008)
· Fazaldad Human Rights Institute (2005-2008)
· Human Rights Advocates Inc. (2005-2008)
· Indigenous World Association (2005-2008)
· Reform International (2005-2008)
Contenus au document E/C.2/2010/2/Add.4
· Asociacion de Antiguas Alumnas del Colegio Madres Irlandesas (2005-2008)
· Chinese People’s Association for Friendship with Foreign Countries (2005-2008)
· International Road Transport Union (2005-2008)
· MiRA Resource Center for Black Immigrant and Refugee Women (2005-2008)
· Susila Dharma International Association (2005-2008)
· Unión de Asociaciones Familiares (2005-2008)
Contenus au document E/C.2/2010/2/Add.5
· Albert Schweitzer Institute, The (2005–2008)
· America Mideast Educational and Training Services, Inc (2005-2008)
· Arab Organization for Human Rights (2005-2008)
· Asia Pacific Network Information Centre (2005-2008)
· Asian Federation of Laryngectomees Association (2005-2008)
· Association for the Study of the World Refugee Problem (2005-2008)
· World Federation of Ukrainian Women’s Organizations (2005-2008)
Contenus au document E/C.2/2010/2/Add.6
· COBASE - Cooperativa Tecnico Scientifica di Base (2005-2008)
· (The) Center for Reproductive Rights, Inc., (2005-2008)
· Citizens United for Rehabilitation of Errants (2005-2008)
· Citizens for Decent Housing (2005-2008)
· Cultural Survival (2005-2008)
Contenus au document E/C.2/2010/2/Add.7
· Federation of American Scientists (2005-2008)
· Federation of American Women’s Clubs Overseas (FAWCO) (2005-2008)
· Fridtjof Nansen Institute (2005-2008)
· International Association for Impact Assessment (2005-2008)
· International Maritime Committee (2005-2008)
· International Women Bond (2005-2008)
Contenus au document E/C.2/2010/2/Add.8
· Association Culturelle d’Aide a la Promotion Educative et Sociale (2005-2008)
· Association Mauritanienne pour la santé de la mère et de l’enfant (2005-2008)
· Centre d’études diplomatiques et stratégiques (2005-2008)
· Fondation Surgir (2005-2008)
· Organisation Mondiale des associations pour l’éducation prénatale (2005-2008)
Contenus au document E/C.2/2010/2/Add.9
· Dhaka Ahsania Mission (2005-2008)
· International Federation of Building and Wood Workers (2005-2008)
· Lawyers’ Rights Watch Canada (2005-2008)
· Pathways to Peace (2005-2008)
· Peace Child International (2005-2008)
· Sawiris Foundation for Social Development (2005-2008)
Contenus au document E/C.2/2010/2/Add.10
· Association of the Bar of the City of New York (2005-2008)
· Foundation for the Refugee Education Trust (2005-2008)
· International Association of Science Parks (2005-2008)
· Nigerian Institute of Homeopathy (2005-2008)
· Osservatorio per la Comunicazione Culturale e l’Audiovisivo nel Mediterraneo e nel Mondo (2005-2008)
· Women’s Board Educational Cooperation Society (2005-2008)
Contenus au document E/C.2/2010/2/Add.11
· National Abortion Federation (2005-2008)
· National Association of Housing and Redevelopment Officials (2005-2008)
· Pan Pacific and South East Asia Women’s Association (2005-2008)
· People with Disability Australia, Inc. (2005-2008)
· War Resisters International (2005-2008)
· Women’s Learning Partnership for Rights, Development, and Peace (2005-2008)
Contenus au document E/C.2/2010/2/Add.12
· Centre for Research in Rural and Industrial Development (2005-2008)
· Sign of Hope e.V.-Hoffnungszeichen (2005-2008)
· Survivors Corps (2005-2008)
· Tarumitra (2005-2008)
· United States Federation for Middle East Peace (2005-2008)
Contenus au document E/C.2/2010/2/Add.13
· Felix Varela Center (2005-2008)
· Foundation for the Rights of Future Generations (2005-2008)
· Institute of Cultural Affairs International (2005-2008)
· International Council of Jewish Women (2005-2008)
· International Shinto Foundation (ISF) (2005-2008)
· UNANIMA International (2005-2008)
Contenus au document E/C.2/2010/2/Add.14
· Cairo Institute for Human Rights Studies (2005-2008)
· Global Youth Action Network (2005-2008)
· International Organization for the Elimination of All Forms of Racial Discrimination (2005-2008)
· Watson Institute for International Studies (2005-2008)
· Women’s Federation for World Peace International (2005-2008)
Contenus au document E/C.2/2010/2/Add.15
· International Development Enterprises ( India) (2005-2008)
· International Work Group for Indigenous Affairs (2005-2008)
· Istanbul International Brotherhood and Solidarity Association (2005-2008)
· Pasumai Thaayagam Foundation (2005-2008)
· World Association for Psychosocial Rehabilitation (2005-2008)
· World Russian People’s Council (2005-2008)
Contenus au document E/C.2/2010/2/Add.16
· Adventist Development and Relief Agency (2005-2008)
· Institute for Policy Studies (2005-2008)
· Mbororo Social and Cultural Development Association (2005-2008)
· S. M. Sehgal Foundation ( India) (2005-2008)
· Simply Help, Inc. (2005-2008)
· Yad Sarah (2005-2008)
Contenus au document E/C.2/2010/2/Add.17
· Aviation sans frontières (2005-2008)
· Center for Migration Studies of New York, The (2005-2008)
· Cercle des Dames Mourides (2005-2008)
· Coalition Against Trafficking in Women (2005-2008)
· Dui Hua Foundation (2005-2008)
· European AIDS Treatment Group (2005-2008)
Contenus au document E/C.2/2010/2/Add.18
· European Solidarity Towards Equal Participation of People (2005-2008)
· Forum of Women’s NGOs of Kyrgyzstan (2005-2008)
· Fundacion de Ayuda contra la Drogadiccion (2005-2008)
· Fundación Mujeres en Igualdad (2005-2008)
· Global Network of People Living with HIV/AIDS (2005-2008)
· Inter-African Committee on Traditional Practices Affecting the Health of Women and Children (2005-2008)
Contenus au document E/C.2/2010/2/Add.19
· International Association of Prosecutors (2005-2008)
· International Council For Caring Communities, Inc. (2005-2008)
· International Indian Treaty Council (2005-2008)
· International Society for Prosthetics and Orthotics (2005–2008)
· Latin American Federation of Associations of Relatives of Disappeared Detainees (2005-2008)
Contenus au document E/C.2/2010/2/Add.20
· Comité Français des ONG pour la liaison et l’information de l’ONU (2005-2008)
· ICVolunteers (2005-2008)
· Institut Arabe des Droits de l’Homme (2005-2008)
· International Organization for the Right to Education and Freedom of Education(OIDEL) (2005-2008)
· PARTAGE (2005-2008)
Contenus au document E/C.2/2010/2/Add.21
· American Jewish Committee (2005-2008)
· Association for Women’s Rights in Development (AWID) (2005-2008)
· International Justice Mission (2005-2008)
· Mata Amritanandamayi Math (2005-2008)
· Peace Worldwide (2005-2008)
· Philippine Human Rights Information Center, Inc. (2005-2008)
Contenus au document E/C.2/2010/2/Add.22
· International Association of Applied Psychology (2005-2008)
· International Association of Democratic Lawyers (IADL) (2005-2008)
· Netherlands Association of Women’s Interests, Women’s Work and Equal Citizenship (2005-2008)
· Sisters of Charity Federation (2005-2008)
· Society to Support Children Suffering from Cancer (MAHAK) (2005-2008)
· Women’s Centre for Legal Aid and Counseling (2005-2008)
Contenus au document E/C.2/2010/2/Add.23
· Association of Development Financing Institutions in Asia and the Pacific (ADFIAP) (2005-2008)
· Child Foundation (2005-2008)
· China Arms Control and Disarmament Association (2005-2008)
· Foundation for International Training (2005-2008)
· Green Cross International (2005-2008)
· Humanitarian Foundation of Canada (2005-2008)
Contenus au document E/C.2/2010/2/Add.24
· ADALAH - Legal Center for Arab Minority Rights in Israel (2005-2008)
· Greek Council for Refugees (2005-2008)
· Indigenous Peoples’ International Centre for Policy Research and Education (2005-2008)
· International Academy of Architecture (2005-2008)
· United for Intercultural Action (2005-2008)
Contenus au document E/C.2/2010/2/Add.25
· Abdul Momen Khan Memorial Foundation (Khan Foundation) (2005-2008)
· Advocates for Youth (2005-2008)
· League of Women Voters of the United States (2005-2008)
· New Zealand Family Planning Association, Inc. (2005-2008)
· Rodale Institute (2005-2008)
· Sisters of Notre Dame de Namur (2005-2008)
Contenus au document E/C.2/2010/2/Add.26
· European Roma Rights Center (2005–2008)
· Firooznia Charity Foundation (2005-2008)
· Organization for International Economic Relations (2005-2008)
· Wellesley Centers for Women (WCW) (2005-2008)
· Widows Rights International (2005-2008)
· Women for Women’s Human Rights - New Ways (2005-2008)
Contenus au document E/C.2/2010/2/Add.27
· China Family Planning Association (2005-2008)
· INTERIGHTS, International Centre for the Legal Protection of Human Rights (2005-2008)
· Jaime Guzman Errazuriz Foundation (2005-2008)
· Law Association for Asia and the Pacific (2005-2008)
· Society for Development of Services in Heliopolis (2005-2008)
Contenus au document E/C.2/2010/2/Add.28
· Action contre la faim (2005-2008)
· Agence Internationale pour le Développement (2005-2008)
· Enfants du Monde - Droits de l’Homme (2005-2008)
· Scouts Musulmans Algeriens (2005-2008)
Contenus au document E/C.2/2010/2/Add.29
· Canadian Environmental Network (2005-2008)
· Family Care International (2005-2008)
· Latin American and Caribbean Continental Organization of Students (2005-2008)
· MINBYUN - Lawyers for a Democratic Society (2005-2008)
· Native Women’s Association of Canada (2005-2008)
· Rotary International (2005-2008)
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