Conférence de presse du Président élu de la soixante-cinquième session de l’Assemblée générale, M. Joseph Deiss, de la Suisse
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CONFÉRENCE DE PRESSE DU PRÉSIDENT ÉLU DE LA SOIXANTE-CINQUIÈME SESSION DE L’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE, M. JOSEPH DEISS, DE LA SUISSE
L’ancien Conseiller fédéral et Ministre suisse des affaires étrangères Joseph Deiss a présenté, cet après-midi, quelques-unes des orientations de la présidence de la soixante-cinquième session de l’Assemblée générale de l’Organisation des Nations Unies, qu’il exercera à partir du 14 septembre prochain.
« Nous devons faire des progrès, obtenir des résultats sur des dossiers fondamentaux pour le progrès de l’humanité », a déclaré M. Deiss, lors d’une conférence de presse organisée au Siège des Nations Unies, à New York, en soulignant la nécessité de renforcer l’efficacité des travaux de l’Assemblée générale, ainsi que sa crédibilité.
« L’apport helvétique consistera à faire partager l’expérience de notre pays, tant dans les méthodes de travail » où la Suisse a une « tradition du consensus et du dialogue », que dans les « thématiques qui lui sont chères, comme les droits de l’homme, la gouvernance économique, ou l’environnement ».
Les objectifs du Millénaire pour le développement (OMD) et les questions de gouvernance mondiale, notamment dans le domaine économique, seront parmi les sujets importants inscrits à l’ordre du jour de la prochaine session de l’Assemblée générale, a souligné Joseph Deiss, ancien Président de la Confédération helvétique.
M. Deiss, qui a été élu ce matin comme Président de la soixante-cinquième session de l’Assemblée générale, a estimé que les problèmes mondiaux exigeaient des réponses globales. L’Assemblée générale, a-t-il dit, « doit être l’endroit prééminent où se déroule le débat ». « Cela suppose que nous parvenions à établir des contacts et des passerelles avec les groupes qui émergent, notamment le G20 », a-t-il poursuivi.
Le Président élu de l’Assemblée générale a également mis l’accent sur la nécessité de « faire avancer la marche vers une économie verte », avec le traitement de « dossiers liés à l’environnement et à la crise économique ». Parlant de l’économie mondiale, il a précisé, « qu’on lui demande aujourd’hui d’être plus respectueuse de l’environnement ».
M. Deiss a dit, enfin, vouloir « apporter quelque chose au niveau de l’esprit ». Il a à cet égard souligné « l’importance accordée dans la Charte des Nations Unies à l’idée d’amitié entre les peuples ». Au vu de la « dureté qui peut naître parfois dans les débats entre les pays », il a affirmé qu’il demanderait aux États Membres de « soigner davantage cette dimension ».
Présente à ses côtés lors de la conférence de presse, la Conseillère fédérale Micheline Calmy-Rey, Ministre suisse des affaires étrangères, a indiqué que M. Deiss avait fait preuve, au cours de sa carrière, de « qualités évidentes dans la compréhension des relations internationales ».
L’élection de Joseph Deiss « est un succès de la diplomatie », s’est-elle félicitée, notant que son pays s’était « fortement engagé pour que l’ONU soit une organisation efficace ». Cette présidence, a-t-elle ajouté, représente également l’engagement de la Suisse, État Membre des Nations Unies depuis huit ans, en faveur du multilatéralisme, et sa « contribution active aux valeurs et objectifs des Nations Unies ».
Pour Mme Calmy-Rey, le Président élu de l’Assemblée générale « sait très bien ce que signifient compromis et consensus » et « sait être patient ».
M. Joseph Deiss a d’autre part exprimé son intention de travailler « en étroite coopération et avec loyauté avec le Secrétaire général », en précisant qu’il avait eu, ce matin, par téléphone, un premier contact avec M. Ban Ki-moon, actuellement en Afrique du Sud.
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