Conférence de presse du Représentant permanent de l’Afghanistan, Zahir Tanin, qui préside les négociations intergouvernementales sur la réforme du Conseil de sécurité
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CONFÉRENCE DE PRESSE DU REPRÉSENTANT PERMANENT DE L’AFGHANISTAN, ZAHIR TANIN, QUI PRÉSIDE
LES NÉGOCIATIONS INTERGOUVERNEMENTALES SUR LA RÉFORME DU CONSEIL DE SÉCURITÉ
Le Représentant permanent de l’Afghanistan auprès de l’Organisation des Nations Unies, M. Zahir Tanin, qui préside les négociations intergouvernementales sur la réforme du Conseil de sécurité, a indiqué aujourd’hui que les « États Membres disposaient, au terme du cinquième round de pourparlers sur la question, « d’un texte de base pour les discussions futures ».
Lors d’une conférence de presse au Siège des Nations Unies à New York, M. Tanin a ainsi déclaré: « en mars, j’avais demandé aux délégations de me transmettre leurs propositions en vue de l’élaboration d’un texte dans lequel figureraient les positions de tous les États Membres sur les questions clefs de la réforme du Conseil de sécurité, à savoir les catégories de membres; le droit de veto; la représentativité régionale; l’élargissement du Conseil; et les méthodes de travail, en particulier les relations entre le Conseil de sécurité et l’Assemblée générale ».
M. Tanin a qualifié d’« historique » la finalisation du texte, qui, « en articulant une trentaine de propositions, fournit un authentique cadre universel de négociations ».
« La réforme du Conseil de sécurité a débuté il y a plus de 16 ans, et toutes les discussions qui se sont tenues à New York et dans les capitales des pays intéressés ne reposaient sur aucune base écrite, et sur aucune feuille de route », a-t-il d’autre part rappelé.
Le Représentant permanent de l’Afghanistan a ensuite évité de faire des prévisions sur l’issue des négociations et a refusé d’avancer une quelconque date butoir pour l’obtention d’un éventuel accord. « Un accord peut être trouvé dans deux mois, ou dans deux ans. La balle est dans le camp des États Membres. Mon travail n’est pas de vous livrer mon sentiment ou de dégager des tendances, mais de fournir aux délégations un cadre de travail cohérent pour les aider à parvenir à un agrément dont les négociations se trouvent tout juste à mi-parcours », a indiqué Zahir Tanin.
Enfin, il a salué le fait que des membres permanents du Conseil de sécurité, comme la France, à propos de l’Afrique, ou les États-Unis, au sujet de l’Inde, « continuent de plaider pour l’élargissement de cet organe dont chacun s’accorde à souligner qu’il est absolument nécessaire qu’il reflète les réalités du monde actuel ».
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