Conférence de presse sur la prévention et la lutte contre les maladies non transmissibles
| |||
Département de l’information • Service des informations et des accréditations • New York |
CONFÉRENCE DE PRESSE SUR LA PRÉVENTION ET LA LUTTE CONTRE LES MALADIES NON TRANSMISSIBLES
La Représentante permanente de Trinité-et-Tobago s’est félicitée aujourd’hui de l’adoption par l’Assemblée générale d’une résolution sur la prévention et la lutte contre les maladies non transmissibles, qu’elle a qualifiée d’« historique ».
À l’occasion d’une conférence de presse au Siège de l’ONU, à New York, Mme Marina Annette Valère a salué une décision qui renforcera l’action multilatérale contre une « véritable épidémie dont la progression dans les pays de la Communauté des Caraïbes (CARICOM) et en Afrique est aussi silencieuse et insidieuse que dévastatrice ».
Mme Valère a souligné que grâce à cette résolution, l’Assemblée générale convoquera, en septembre 2011, une réunion de haut niveau sur la prévention et la lutte contre les maladies non transmissibles -en particulier les maladies cardiovasculaires, les cancers, les maladies respiratoires chroniques et le diabète- avec la participation de chefs d’État et de gouvernement.
« L’idée d’un tel sommet remonte à 2007, a-t-elle fait savoir, au moment où les dirigeants des pays de la CARICOM, forts de l’expertise de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), ont estimé que c’est désormais au plan international que doit s’organiser la lutte contre les maladies non transmissibles ».
La Représentante permanente de Trinité-et-Tobago a jugé que la lutte contre ces maladies est autant un enjeu de santé publique que de développement. « L’accès aux traitements, qui existent et sont peu coûteux, ainsi que la promotion d’une alimentation saine et l’amélioration générale de nos modes de vie, requièrent la mise en place d’initiatives intégrées, dont l’élaboration nécessite la contribution inestimable de la société civile», a-t-elle en effet considéré.
Mme Valère a ensuite affirmé qu’au lieu de s’interroger sur le coût de nouvelles stratégies internationales en matière de santé publique, il faut prendre la mesure du coût de l’inaction à l’égard des maladies non transmissibles. « En un an, ces maladies ont provoqué 1 000 amputations dans un pays aussi petit que la Barbade », a-t-elle lancé.
Il est également urgent, a-t-elle souligné, de briser le cercle vicieux de l’épidémie et du sous-développement, « qui se nourrissent mutuellement », pour regarder au-delà et envisager un avenir plus positif pour les sociétés humaines.
« La résolution que vient d’adopter l’Assemblée générale nous invite tous implicitement à repenser non seulement nos systèmes de santé et d’éducation, mais également l’organisation de notre production agricole, de l’exploitation de nos ressources naturelles et, même, nos comportements sociaux », a estimé la Représentante permanente de Trinité-et-Tobago. Avant de conclure, elle s’est dite convaincue de la nécessité d’adopter une démarche multisectorielle pour lutter contre les maladies non transmissibles.
* *** *
À l’intention des organes d’information • Document non officiel