AG/PAL/1166

Le Forum des Nations Unies en appui au peuple palestinien met en exergue la place et le rôle de Jérusalem, clef de la paix israélo-palestinienne

27/05/2010
Assemblée généraleAG/PAL/1166
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LE FORUM DES NATIONS UNIES EN APPUI AU PEUPLE PALESTINIEN MET EN EXERGUE LA PLACE ET LE RÔLE DE JÉRUSALEM, CLEF DE LA PAIX ISRAÉLO-PALESTINIENNE


Les experts et activistes tirent la sonnette d’alarme sur la politique israélienne en cours à Jérusalem-Est, en appelant à plus d’engagement de la société civile


(Adapté de l’anglais)


ISTANBUL, Turquie, 27 mai -– Alors que la tension est au plus haut à Jérusalem et que l’opinion publique, partout dans le monde, s’inquiète de l’absence de mesures qui devraient pourtant être prises pour améliorer la situation désespérée des Palestiniens, les experts, étudiants et représentants des organisations non gouvernementales (ONG) qui participent au Forum des Nations Unies ont appelé aujourd’hui à la fin des politiques répressives que mène Israël dans la ville de Jérusalem, et ont exhorté les représentants de la société civile à se mobiliser pour apporter une réponse coordonnée et basée sur le respect des droits et de la loi.


Le Forum des Nations Unies en appui au peuple palestinien s’est tenu à la suite de la Réunion internationale des Nations Unies en appui au processus de paix israélo-palestinien, dont les travaux ont eu lieu les 25 et 26 mai à Istanbul, en Turquie, sur le thème: « Mettre fin à l’occupation et créer un État palestinien ».  Les participants aux deux événements ont partagé l’avis selon lequel la résolution de la question complexe et sensible de Jérusalem était déterminante pour faire face au conflit du Moyen-Orient dans son ensemble et à d’autres questions en suspens dans la région.  De même, ils ont fustigé l’expansion illégale et la consolidation des colonies israéliennes à Jérusalem-Est, ainsi que les mesures provocatrices prises contre les résidents palestiniens, dont la démolition de maisons, les expulsions et la confiscation des terres.


Le Forum public des Nations Unies a été organisé par le Comité pour l’exercice des droits inaliénables du peuple palestinien, en coopération avec le Centre des tendances politiques mondiales de la Istanbul Kültür University.  Dans sa déclaration d’ouverture, M. Zahir Tanin, chef de la délégation du Comité, a déclaré que Jérusalem suscitait la passion dans les cœurs et les esprits des gens à travers le monde.  La ville est considérée comme un haut lieu religieux et culturel par toutes les sociétés et les pratiquants et fidèles des trois religions monothéistes – christianisme, judaïsme et islam.  Mais au lieu d’en faire un bastion d’harmonie, les passions des différents groupes ont transformé l’une des plus belles grandes villes du monde en un lieu de répression, a-t-il regretté.


Le Comité a régulièrement dénoncé les politiques israéliennes à Jérusalem, en estimant qu’un accord négocié devrait y prendre en compte les aspirations politiques et religieuses de tous les habitants.  M. Tanin a ajouté qu’un tel accord devrait inclure les dispositions internationales visant à préserver la liberté de croyance et de conscience de tous les habitants de Jérusalem et en garantir le libre accès de tous les lieux saints à tous les habitants, quels que soient leur foi, religion, ou nationalité.


Parmi les experts intervenus au Forum, dont beaucoup ont séjourné à Jérusalem, figurait Daphna Golan-Agnon.  Celle-ci a indiqué que les manifestations et autres formes de protestations qui avaient lieu régulièrement à Jérusalem étaient un symbole de ce qui devrait se passer dans le contexte plus large du conflit israélo-palestinien: les gens devraient pouvoir déclarer qu’ils en ont assez de la situation actuelle.  «  La réalité est que nous nous devrons vivre ensemble », a-t-elle dit avant de préciser qu’elle poussait ses étudiants, israéliens et palestiniens, à échanger et à communiquer sur leurs cultures respectives, afin qu’ils cessent de se traiter mutuellement de terroristes ou d’oppresseurs.


Pour sa part, Nazmi Jubeh, Codirecteur de Riwaq, qui est un centre pour la conservation architecturale, a indiqué que la politique israélienne à Jérusalem s’appuyait sur trois éléments majeurs: la démographie, la terre et l’« israélisation » des caractéristiques physiques de la ville.  Il a rappelé que le mur de séparation avait physiquement divisé des familles et des communautés, et fragmenté la structure sociale de Jérusalem-Est et la capacité des gens à combattre politiquement l’occupation.


Les discussions du Forum étaient modérées par Phyllis Bennis, de l’Institut des études politiques, et Coprésidente du Réseau de coordination internationale sur la Palestine, ainsi que par Sylvia Tiryaki, Directrice adjointe du Centre des tendances politiques mondiales de la Istanbul Kültür University. 


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À l’intention des organes d’information • Document non officiel
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